Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 22
Inquirers – Never Meant To Be
Penetraters – What Went Wrong
Jerry Waugh & The Skeptics – For My Own
The Detroit Riots – A Fast Way To Die
Linda Pierre King and the Outcasts – Hard Lovin’ Babe
The Bondsmen – I Don’t Want Your Lovin Anymore
The Mystic Five – It Doesn’t Matter
The Mystic Five – All Alone
Nightrockers – Junction No 1
Olivers – I Saw What You Did
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Tommy James & The Shondells – I Think We`re Alone Now, USA 1967
Grass Roots – Let’s Live For Today, USA 1967
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Maria Roger-Miclos / Italie 78 tours
Avec ce disque nous remontons vraiment loin dans le temps. Ce qui est l’ancêtre de notre vinyle est bien entendu le 78 tours. Il fit l’apparition vers la fin du 19ème, tout d’abord sous forme d’un gramophone qui permettait l’enregistrement et la reproduction, en concurrence avec le cylindre qui permettait aussi enregistrement et reproduction. Il muta ensuite vers le disque vendu avec l’enregistrement que l’on pouvait reproduire sur un lecteur simple, l’ancêtre du tourne-disque. Produire un disque était une chose et le vendre un autre. Seuls quelques gens aisés pouvaient se permettre ce genre d’achat, mais vers 1910, ils se vendaient déjà par millions à travers le monde.
Evidemment, les éditeurs n’allaient pas promouvoir en disque le premier venu. les vedettes du disque n’existaient pas encore, mais des artistes avaient déjà acquis une réputation lors de concerts. Ce fut le cas pour Caruso, première star du genre et le premier à vendre ses disques à des millions d’exemplaires. Maria Roger-Miclos née à Toulouse (1860-1951), est d’un genre différent, c’est une musicienne classique et une virtuose du piano. Quand elle enregistre son premier disque en 1905, c’est déjà une vedette qui a parcouru le monde entier. Ses enregistrements sont très peu nombreux et quasiment jamais réédités. Ce 78 tours est une initiative française, mais le disque fur pressé en Italie. Pour les amateurs, c’est pratiquement une des seules possibilités de l’écouter aujourd’hui, se procurer un de ces fameux 78 tours de plus de cent ans. Il est vrai qu’elle est aussi un peu oubliée, mais à l’écoute il est évident qu’elle est née dans un piano.
Italie 1905 – Maria Roger-Miclos – Fonotipia 39258. Meilleure enchère sur Ebay, 276 euros.
Rondò Capriccioso – Mendelssohn
11ième Rhapsodie – Liszt
Documents musique films série noire
Des Femmes Disparaissent – Jazz Messengers
Le Monocle Rit Jaune – Michel Magne
A Pleines mains – Jet Quartet
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Ce troubadour écossais dans la lignée de Bob Dylan, que ce dernier avait l’air de bien aimer puisqu’il désira le rencontrer, nous charma par quelques mélodies de son cru qui connurent pas mal de succès. Toujours assez proche de Dylan dans le style et le vocal a ses débuts, il évolua assez rapidement vers un style moins folk, mais qui lui assure un succès international avec un no 1 aux USA. Il se fera plus discret au tournant des seventies.
Colours
Donovan, version originale, 1965
Dick Rivers – Couleurs (1965)
en français
Els Dracs – Colors (1968)
en catalan
Zdena Lorencová – Zluta (1972)
en tchèque
Lónlí Blú Bojs – Allan Sólarhringinn (1975)
en islandais
Värinää, Värinää – Colours (1979)
en finlandais
I Corvi – I Colori (1966)
en italien
Mocedades avec Sonovan – Colores (1986)
en espagnol
Dans la rue
Des enfants étonnants…
Liverspool
Si jeune et déjà Queen
Jingle Bells