Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 23
Outcry – Can’t You Hear
Outcasts – Run Away
Twilighters – I Need You
Marauders – Our Big Chance
Edges Of Wisdom – That Lonely Road
Long John & The Silvermen – Heart Filled With Love
Roving Mob – You’r The One
Zone V – I Cannot Lie
Panics – Come With Me
Beaus Of Beethoven – Goin’ Away
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Beach Boys – I Get Around, USA 1964
McCoys – Hang On Sloopy, USA 1965
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
MC5 / USA 45 tours
Historiquement c’est le tout premier enregistrement de MC5, fait pour le compte d’un petit label en 1966, ce groupe légendaire de Detroit à l’influence énorme. Ce n’est pas encore la tempête qui déferlera en 1969, mais on la sent venir. Ils reprennent le fameux *I Can Only Give You Everything » des Them. Si l’on peut regretter l’absence de la voix de Van Morrison, la partie instrumentale est plus déjantée, plus punk, une évidence puisqu’ils en sont parmi les précurseurs. La face B est un original du groupe. Le reste c’est de l’histoire, ils furent un groupe extrêmement politisé, prônant les révolutions si typiques des sixties. Ils se firent virer par le label Elektra après leur premier album. Le guitariste Fred Smith deviendra le mari de Patti Smith et sur un plan personnel, j’ai eu le plaisir d’interviewer les trois membres encore en vie en 2004, Wayne Kramer le guitariste déjanté, la bassiste Michael Davis, le batteur Dennis Thompson. Ce fut nettement plus calme que dans les extraits de concerts que je vous ai mis à la suite. J’ai beaucoup de souvenirs musicaux, et celui-là reste parmi les meilleurs.
USA 1966 – MC5 – AMG – AMG 1001. Meilleure enchère sur Ebay, 562 euros.
I Can Only Give You Everything
One Of The Guys
Quelques moments inoubliables 1970 – « Ramblin Rose/Kick Out The Jams/Looking At You »
Documents musique thèmes séries tv
Les Rues De San Francisco
L’Homme De Fer
Kojak
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Un grand nombre des créations de Little Richard sont devenus des standards. Il n’est pas étonnant que les reprises abondent. Bien qu’ouvertement homosexuel, les femmes reviennent souvent dans ses chansons. Lucille est l’une d’entre elles.
Lucille
Little Richard, version originale, 1957
Les Copains avec les Fantômes – Lucille (1962), version originale française
en français
Helmut Schmidt, Paul Würges & Ursula Junkert – Lucille (1961)
en allemand
Fietse Freem – Luciel (1986)
en patois de Limbourg
Los Teen Tops – Lucila (1960)
en espagnol
Masaaki Hirao – Lucille (1959)
en japonais
Bruno Castiglia E I Bisonti – Lucille (1966)
en italien
Miroslav Dudáček – Lucie (1979)
en tchèque
Dans la rue
Des enfants étonnants…
Dublin
Encore Dublin
Toujours Dublin
Hello M. Le Boss,
Sympa la rubrique musique thèmes série TV, ça rappelle des souvenirs ! Lucille, on compte plus les reprises.
Et la musique dans la rue, il n’y a pas d’âge, et pour moi c’est une des meilleures école !
Bon 1er mai
cooldan
Hello Cooldan,
Les séries tv, il y en a quand même eu de fameuses, d’ailleurs d’éminents compositeurs on joué le jeu et inversément certains sont devenus célèbres grâce à elles.
Aujourd’hui pour le 1er mai, j’ai écouté un groupe de jazz manouche pas mal du tout. C’était mieux que les discours.
Bonne semaine