Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 24
John Brown’s Bodies – Out Of My Mind
The Soul Survivors – Can’t Stand To Be In Love With You
Mick & The Shambles – Lonely Nights Again
Paul Martin – Echo
The Satisfactions – Never Be Happy
Three From Three – That’s What I Say
Young Men – A Thought For You
Graven Image – Take A Bite Of Life
The Camel Drivers – The Grass Looks Greener
Rock Shop – Is That Your Halo
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Monkees – Steppin’ Stone, USA 1966
Herman’s Hermits – Listen People, ex film 1966
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Phil Gray / USA 45 tours
Parfois quand je vois le prix atteint pas une enchère je suis soufflé, 6466 euros pour ce single de rockabilly, je regrette juste de ne pas en posséder une copie. Un chanteur dont on ne connait rien et probablement un disque autoproduit car il ne semble pas y avoir d’autres publications sur ce label. Je me demande même s’il n’a pas été pressé par les fameux disques Sun à Memphis, l’étiquette et la couleur du lettrage m’y font penser, mais c’est une supposition. Le chanteur semble être originaire de Virginie, mais le Tennessee n’est pas très loin. Cela s’écoute agréablement, mais ce n’est pas très original, on pompe certains plans sur Elvis Presley. Le disque figure sur de nombreuses compilations, En 2014, il a été réédité à l’identique en Espagne pour une bouchée de pain.
USA 1957 – Phil Gray and his Go Boys – Rhythm – RR-101. Meilleure enchère sur Ebay, 6466 euros.
Bluest Boy In Town
Pepper Hot Baby
Documents American Folk Blues Festival
Helen Humes – Blues Aint Nothing but a Woman avec Sonny Terry, Brownie McGhee, Willie Dixon, T-Bone Walker , Memphis Slim
Sugar Pie Desanto – Rock Me Baby
Muddy Waters – You Can’t Lose What You Ain’t Never Had
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Une chanson qui fit les beaux jours d’un certain Bruce Channel au début 1962. Ce n’est pas vraiment son seul succès, mais on se rappelle surtout de ce titre qui connut une gloire internationale. En France, c’est Lucky Blondo qui l’enregistra en premier, mais le succès profita plus à un autre chanteur très connu.
Hey Baby
Bruce Channel, version originale, 1961
Lucky Blondo -Hey Baby (1962), première version française enregistrée
en français
Harry Glück – Hey Baby (1962)
en allemand
The Fevers – Hey Baby (1977)
en portugais
Los Pekenikes -Hey Baby (1962)
en espagnol
Martin Dejdar – Hey baby (1994)
en tchèque
Mikko Alatalo – Hei beibi (2006)
en finlandais
Bob the Builder – Hey Wendy (2008)
en anglais, version différente
Dans la rue
Quelque part
Chester
Quand Dave Davies des Kinks passe dans la rue