Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Scott Walker « 2 »
Je ne déteste pas les crooners, mais je ne peux pas non plus dire qu’ils représentent le rayon le plus garni de ma discothèque. Mais il y en a quand même un qui me colle à la peau, un certain Scott Walker (1943 – 2019). Il fut au tournant des sixties un chanteur pour teenagers américains, ensuite le bassiste des Routers entrés dans l’histoire pour leur célèbre « Let’s Go ». Emigré en Angleterre, il fut un des célèbres Walker Brothers avant d’entamer une carrière solo en 1967, toujours en Angleterre. Sa belle voix le destina à devenir un crooner version moderne, mais on est loin des ambiances à la Frank Sinatra ou Tony Bennett (tiens au fait il vit toujours et marche vers le siècle). Son répertoire suinte volontiers le noir, les ambiances en sont parfois glauques, les orchestrations vont avec. Ce n’est pas vraiment le genre de musique qu’il faut diffuser lors d’un mariage, plutôt pour un divorce. Au fil des ans sa musique devient de plus en plus expérimentale sans rien perdre de son attrait, c’est juste un peu plus difficile de pénétrer dans son univers, mais pas impossible, les fans suivent toujours.
Cet album, son deuxième, date de 1968, c’est à dire à ses débuts de crooner en solo. Il ne cache pas son admiration pour Jacques Brel dont il reprendra neuf chansons. C’est avec l’une d’elles « Jackie », qu’il obtiendra son premier succès. Les paroles anglaises, assez proches de celles de Brel, lui valent une censure sur les ondes de la BBC, le genre de truc parfait pour attirer l’attention sur le disque. Sa version est splendide tant vocalement qu’instrumentalement grandiose. Deux autres chansons de Brel figurent aussi sur cet album. Le reste vous entraîne dans le monde de Scott Walker, c’est une manière de faire en charentaises. les premiers pas dans le monde de Scott Walker. Pour ma part, je n’ai jamais trouvé la sortie et je m’en fous, j’y suis très bien.
Pour terminer une petite anecdote, assez rare pour que le fait mérite d’être mentionné. J’avais écrit il y a bien des années un article sur lui. J’ai reçu de la part de son secrétariat une lettre de remerciement pour mon travail. Une authentique photographie de lui était jointe, malheureusement pas autographiée car il était aux USA et le secrétariat en Angleterre. Tant pis, mais l’effort était méritoire et je n’avais rien demandé.
Artiste : Scott Walker
Titre : « 2 »
Genre : Crooner
Label : Philips
No Catalogue : BL.7840 (mono); SBL 7840 (stéréo)
Année : 1968
Pays : Angleterre
Meilleure enchère sur Ebay : 143 euros version mono.
Note : Edité dans plusieurs pays
Jackie
Best Of Both Worlds
Black Sheep Boy
The Amorous Humphrey Plugg
Next (Au Suivant)
The Girls From The Street
Wait Until Dark
The Girls And The Dogs (Les Filles et Les Chiens)
Windows Of The World
The Bridge
Come Next Spring
Interlude Scott Walker
Scott Walker reprenant d’autres chansons de Jacque Brel
Mathilde (vrai live)
Amsterdam
If You Go Away
Collectors Made In France
Annette (Funicello) EP
D’origine italienne, Annette Funicello (1942 – 2013) fut engagée par Walt Disney comme jeune animatrice pour le Club Mickey Mouse, émission populaire de la tv américaine. Elle reste assez peu connue en France, mais bénéficie dans ses jeunes années d’un presque statut se star. Pour le compte de sa marque Buena Vista, Disney la propulse dans la chanson pour teenagers en 1958 où elle obtient un certain succès. Elle fut pour un temps la petite amie de Paul Anka et Frankie Avalon. En 1963, elle tient la vedette du film dédie au surf « Beach Party », dans lequel elle retrouve Frankie Avalon. Son mariage en 1965 met sa carrière en suspens et elle s’occupe surtout d’élever ses trois enfants, mais revient de temps en temps dans le showbiz. Ses dernières années furent assez tristes, elle souffre de sclérose qui la prive petit à petit de l’usage des jambes et de la parole.
Cet EP paru en 1959 est le premier édité en France, de la musique à destination des teenagers. Il fallut attendre 1963 pour un autre EP et un album dédiés à la musique de « Beach Party ». Ces publications n’intéressent que marginalement les collectionneurs, celui de 1959 est nettement plus rare et le plus attirant pour les fans.
Annette – Véga WLD 12.504, publié en 1959, meilleure enchère sur Ebay 73 euros
First Name Initial
My Heart Became Of Age
O Dio Mio
It Took Deams
Documents Annette Funicello
No Way To Go But Up
The Monkey’s Uncle – avec les Beach Boys
Promise Me Anything, chanson du film Beach Party, ici en 1967
Visites au musée du Boss
Au cours de mes longues pérégrinations musicales, mon attention a été attirée par des milliers d’artistes. Certains m’ont laissé quelques souvenirs, d’autres pas. Pour les premiers, cela ne se limitait pas à une seule chanson, quelques unes pour les uns à des dizaines pour les autres. En me limitant à quatre chansons, en général mes préférées, je vais vous présenter ce qui pourrait constituer mon musée musical. Je donne la préférence à des artistes qui ne sont pas forcément très connus par les foules. Mon blog se veut aussi didacticiel et essaye de vous faire découvrir les immenses richesses de la musique.
Julie Driscoll, Brian Auger, débuta sa carrière comme secrétaire du fan club des Yardbirds…
Save Me
Tramp
Wheels On Fire
I Don’t Know Where You Are
Ils existent aussi…
Des artistes et des titres qui n’ont jamais figuré à la une des médias d’un temps ou d’un autre. Et pourtant ils peuvent être intéressants, certains le pensent et j’en fait peut-être partie.
Billie Davis – Whatcha Gonna Do?
Graham Bond – Crossroads Of Time
Bobby Crafford & The Pacers – Don’t Say Good-Bye