Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 25
Pitiful Panics – I Can’t Get You Off Of My Mind
Denny Noie & The 4th Of Never – Don’t Follow Me
Mere Existence – The World Still Turns
The Morning Dew – No More
Avantes – Baby Go
The Sounds Of Night – It’s Alright
Little Phil and The Night Shadows – So Much
The All Night Workers – Why Don’t You Smile
T-Boones – I Want You
Invaders – (You Really) Tear Me Up
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Vehicle – The Ides Of March, 1970
Chad and Jeremy – Distant Shores, 1966
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Françoise Hardy / Grèce 45 tours
Quand Vogue lança Françoise Hardy en 1962, ils n’avaient pas trop de certitudes à propos de son potentiel- Le premier EP paru dans la série « Contact » était une sorte de fourre-tout destiné à laisser le choix au public afin de consacrer les futures idoles. Assez peu d’artistes édités dans cette série eurent immédiatement du succès, même la majorité n’en eurent pas du tout. Françoise Hardy est la plus belle exception, encore que l’on peut penser que Vogue hésitait sur le choix des titres à mettre en vedette. Le célèbre « Tous les Garçons Et Les Filles » n’était que la seconde plage de la face B. Malgré tout le disque contient trois titres qui restent assez populaires « Oh Oh Cheri », « J’suis D’accord » et le hit qui surclasse allégrement les autres. Le premier tirage semble avoir été assez vite épuisé et les rééditions suivantes abandonnent le « Contact » et mettent en évidence les titres à succès. Le disque fut aussi réédité à l’identique en 1967 et 1970, preuve qu’il traversa assez bien les sixties, d’autant plus que le succès de l’artiste perdura bien au-delà.
Le disque fut publié dans plusieurs pays, comme ici en Grèce sous forme d’un rare single paru en 1963 avec « J’suis D’accord » en vedette. A noter que l’autre face se classa même dans les charts anglais. Elle est d’ailleurs une des rares artistes yéyés à réussir cela, elle enregistra aussi en anglais.
Grèce 1963 – Françoise Hardy – Melody 7XMV 20. Meilleure enchère sur Ebay, 752 euros.
J’suis D’accord
Tous Les Garçons Et Les Filles
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Sans avoir tout à fait le charme du succès précédent « California Dreamin' », ce second gros hit pour les Mamas And Papas n’en reste pas moins une chanson dans toutes les mémoires. Elle inspira bien entendu de nombreuses reprises dans diverses langues.
Monday Monday
Mamas & Papas, version originale, 1966
Richard Anthony – Lundi Lundi (1966)
en français
Pavel Novák – Hádej, Hádej (1967)
en tchèque
Peter Haupt – Monday, Monday (1966)
en allemand
Bobby Solo…Luna Del Lunedi (1966)
en italien
Los Agnis – Lunes Lunes (1966)
en espagnol
Anna-Lena Löfgren – Måndag Måndagi (1967)
en suédois
An & Jan – Wonderzondag (2006)
en hollandais
Documents Mamas And Papas
Dancing Bear, pour moi une des plus belles
Lors de leur introduction dans le Hall of Fame en 1998, les trois membres restants chantent leur hymne « California Dreamin ».
Dedicated To The One I Love, un autre de leurs succès, reprise d’un titre créé par les Shirelles.
Dans la rue
Des musiciens ici et là
A New Orleans, avec des danseurs au fond
A Dublin
A Dublin, ils connaissent Pink Floyd