En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (61)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 26

Little Phil & the Night Shadows – The Way It Used To Be

Phil & The Frantics – Till You Get What You Want

The Esquires – Loneliness Is Mine

The Odds & Ends – Never Learn

Opposite Six – Ill Be Gone

Villains – Don’t Ever Leave Me

Guilloteens – Hey You!

Contemporaries – Fool For Temptation

The Eyes – When The Night Falls

Changing Tides – Don’t Say Good-Bye

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

Gary Lewis & The Playboys – She’s Just My Style , 1966

Rolling Stones – Get Off Of My Cloud

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

Robert Johnson / USA 78 tours

Robert Johnson est une légende du blues. Mort à 27 ans en 1938 dans des circonstances mystérieuses, il n’a de loin pas acquis la célébrité de son vivant. Tout au plus, sa renommée fut locale dans l’état du Mississipi. La légende viendra par la suite au fil de sa réputation post-mortem et de l’influence qu’il exerça plus tard sur le blues. Les quelques 78 tours qu’il existe de lui, publiés à partir de 1937, sont tout, sauf facilement trouvables. La moindre des copies mise aux enchères atteint vite des milliers d’euros, comme celle-ci avec un prix de départ à 1500 euros, qui finit au-delà de 11000 euros après 20 enchères. Il doit se retourner dans sa tombe.

USA 1968 – Robert Johnson – Conqueror 8871. Meilleure enchère sur Ebay, 11142 euros.

I Believe I’ll Dust My Broom

Dead Shrimp Blues

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Hit international pour les Box Tops et Alex Chilton en 1967. Chanson facile et courte, moins de 2 minutes. On se demande bien pourquoi aujourd’hui il faut répéter les même accords pendant 5 minutes.

The Letter

The Box Tops, version originale, 1967

Herbert Leonard – Une Lettre (1967), aussi par Vicky Leandros et Patrick Zabé

en français

Eva Pilarová – Tam, Odkud Píše Mi Láska  (1972)

en tchèque

Vicky Leandros – Er Hat Mir Geschrieben (1971)

en allemand

I Corvi – Datemi Un Biglietto D’aereo (1968)

en italien

LOs Mustang – La Carta (1967)

en espagnol

Studmen – Giv Mig Et Billede (1975)

en islandais

Lars Persa – SMES : E (2006)

en suédois

Documents sur les chansons à lettres

Sylvie Vartan – Cette Lettre-Là (1965)

Michel Polnareff – Lettre à France (1977)

Serge Gainsbourg – En Relisant Ta Lettre (1961)

Anne Sylvestre – Lettre Ouverte A Elise (1973)

Dalida – Ne Lis Pas Cette Lettre (1964)

Lucid Beausonge – Lettre A Un Rêveur (1982)

Dans la rue

Des musiciens ici et là

Quelque part

Ailleurs

Les musiciens ont du coeur

4 réflexions sur “Bas nylons et vinyles en fusion (61)

  1. Hello M. Le Boss,
    « Lettre à un rêveur », une magnifique chanson qui a lancé la carrière de Lucid Beausonge, chanteuse exceptionnelle mais hélas trop rare,une une nouvelle version est sortie en 1995 ; Lucid, voilà bien un prénom qui la définit bien! .
    Bonne semaine
    cooldan

    • Hello Cooldan,
      Il y a quelques chanteuses françaises qui se démarquent du lot. En effet Lucid est est une. C’est un peu plus que de la variété.
      Bonne suite de semaine

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