Chansons que j’écoute de-ci de-là (3)

Le but de cette rubrique est de vous faire découvrir des choses plaisantes dans n’importe quel style ou époque ou vous rappeler quelques souvenirs que vous avez peut être oubliés. A vous de trier!

Classé en 3 étoiles

*** – Chanson qui a eu un retentissement certain dans un style ou un autre ou très représentative de ce style et ayant bénéficié de nombreuses reprises sur le plan mondial. Peut de mettre pour un artiste remarquable sans être une très grosse vedette.

** – Chanson typique d’un style ayant eu quelque impact, quelquefois appréciée internationalement et qui perdure dans le temps. Quelquefois, mais pas toujours, encore diffusée dans les radios ou écoutée dans les circuits nostalgiques

* – Chansons n’ayant qu’une importance secondaire, dans l’impact quelles on eues, sans préjuger de la qualité de l’artiste,  Plutôt local ou branché Souvent ne figure plus que dans les souvenirs d’un public ciblé, fidèle, plus ou moins nombreux. Très peu de chances de l’entendre encore sur une grande radio ou chaîne de télévision.

*** – Avec les Doors, on tient quand même l’un des plus grands groupes de l’histoire de la musique. C’est d’autant plus intéressant que l’on peut y trouver quelque chose pour chaque goût personnel ou presque. A côté des grands tubes, on trouve des choses plus intimistes, comme ce « Spanish Caravan » inspiré par la musique d’Albéniz.

** – Dans les groupes à tendance psychédéliques américains, l’Orchestre de la Montre en Chocolat est à considérer comme un groupe de premier plan parmi ceux de second plan. Il n’eurent aucun hit mais ont enregistré des trucs assez classe pour être redécouverts par le suite en gagnant une aura qui ne s’est pas démentie. Suffisant pour ressortir de temps en temps l’un ou l’autre de leurs petits trésors.

** – Mon album préféré des Prunes Electriques, c’est le deuxième intitulé « Underground », remplis de trucs intéressants avec ces sons qui nous paraissaient encore bien étranges en 1967.

** – Avec les Yardbirds, John Mayall fut le bonhomme qui m’attira vers le blues. Il m’était difficile de ne pas aller plus loin dans la découverte et de ne pas m’intéresser à Otis Rush, créateur de ce blues.

*** – Aller à la découverte d’une musique comme le blues, c’est un peu comme visiter Paris pour la première fois.  Avant d’aller passer une soirée à la recherche de Bruant ou aller manger à la Closerie des Lilas, on visite d’abord la Tour Eiffel ou le Louvre. Pour le blues il y a aussi des monuments que l’on visite d’abord, alors en voici un…

*** – Même s’il n’a pas apporté une très grande contribution en classiques du rock and roll, par contre ses interprétations sont souvent devenues des références et il est un grand showman. Son album live au Star-Club de Hambourg est sûrement l’un des plus grands albums de rock and roll en public. Le seul regret que l’on peut avoir c’est que cela n’a pas été filmé. Ca chauffe!!!

* – Ohio Express explosa en 1968 avec un sympathique hit  « yummy Yummy Yummy », il s’en suivit un album avec des titres qui n’ont pas grand chose à voir avec la commercialité de leur hit Musique, plus expérimentale, mais d’un abord facile.  Un petit régal pour les gastronomes des belles trouvailles musicales. A écouter avec un casque pour jouir pleinement des effets de la stéréo.

* – Mr Billy Bridge, un temps roi du madison s’est métamorphosé en un cygne noir en 1971. Cela est resté dans mes bons souvenirs et vaut bien une écoute de temps en temps.

*- Quand j’ai commencé à m’intéresser au folk celtique, tendance Bretagne, il y avait deux groupes qui étaient relativement connus à part Alan Stivell, Tri Yann et An Triskell. A travers cette musique, j’ai surtout découvert une chose, l’extraordinaire sonorité de la harpe celtique, un instrument qui a dû tomber du paradis par un soir d’orage (c’est beau comme citation non ?). Enfin bref, un de mes titres de référence quand je veux entendre de la harpe celtique, c’est celui-ci…

The blacksmith (le forgeron) est une chanson traditionnelle de folk anglais que nombre d’artistes ont enregistrée notamment Steeleye Span. Pourtant le plus belle version que je connaisse de ce truc a été enregistrée par un groupe brésilien nommé Lunan, dont il n’existe apparemment aucune trace discographie, juste un clip. Je me suis contenté de cela, ce qui ne m’empêche pas de l’écouter quand j’ai envie. Le chanteuse a une voix très belle, très pure, son interprétation très expressive. Et ma foi elle est plutôt du genre à ne pas vous faire appeler la police si elle vous drague.

** – Encore aujourd’hui je considère les Searchers comme un des grands groupes issus de Liverpool dans les années 60. Un de leurs derniers grands succès en 1965 fut ce slow intemporel. Une ligne mélodique assez compliquée et un arrangement instrumental parfait. De la belle ouvrage comme disent les anciens.

* – J’ai toujours eu une certaine admiration pour le chant grégorien, musique très profonde et puis j’aime bien l’acoustique des églises. En 1974, j’ai complètement flashé sur un album enregistré par un groupe argentin Gorrion qui reprend la liturgie catholique en mélangeant la musique pop, le folk de là-bas et la messe traditionnelle. Encore un de ces ces mélanges personnels où je peux adorer des musiques complètement différentes.