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avec Miss Nylon et Miss Eva
LA PETITE ENCYCLOPEDIE SUR L’ART
DE PORTER LE BAS NYLON
Le bas nylon des nuls aux experts
Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Various – R&B: Rhythm & Blues
Ce fut un de mes premiers albums et il a une importance personnelle. Si la plupart des artistes qui y figurent ont aujourd’hui leur part de légende, à l’époque c’était presque des inconnus, encore plus en dehors de l’Angleterre. Ce genre de compilations permettait de mettre un pied dans la musique qui allait faire grincer les oreilles des parents. Un petit pas pour l’adolescent que j’étais et un grand pas pour mes futures écoutes et disques de collection.
Note : la version de « Not Fade Away » par Dave Berry qui figure sur cet album est différente de celle que l’on trouve dans la discographie habituelle. Je ne sais pas si c’est une erreur de Decca, ce qui est sûr c’est qu’elle est bien plus plaisante que l’autre. Toujours à propos de Dave Berry, je n’ai pas trouvé la version studio de « Diddley Daddy », alors j’ai mis celle en live qui figure sur l’album « At The Cavern », pas foncièrement très différente.
Artiste : Various
Titre : R&B
Genre : Blues & Rhythm & Blues
Label : Decca
No Catalogue : LK.4616
Pays : UK, 1964
Meilleure enchère sur Ebay 95 euros.
Note: N’existe qu’en mono
Une perle de l’album
Graham Bond Organization – Long Legged Baby
Deux futurs Cream, Jack Bruce & Ginger Baker
Dave Berry – Not Fade Away ( version alternative sur cet album)
Alexis Korner’s Blues Incorporated – Early In the Morning
Zoot Money’s Big Roll Band – Walking The Dog
John Mayall And The Bluesbreakers – Mr. James
Graham Bond Organization – Long Legged Baby
Dave Berry – You Better Move On
Dave Berry & The Cruisers – Diddley Diddley Daddy
The Graham Bond Organisation – Hoochie Coochie Man
Zoot Money’s Big Roll Band – Get On The Right Track Baby
The Graham Bond Organisation – Little Girl
John Mayall And The Blues Breakers – Crawling Up A Hill
The Graham Bond Organisation – Strut Around
Alexis Korner’s Blues Incorporated – Night Time Is The Right Time
Collectors d’un peu partout
Billie Davis And The Leroys 45 tours UK
Billie Davis And The Leroys – Columbia DB 7346, UK, publié en 1964, meilleure enchère sur Ebay 368 euros.
Cette chanteuse assez populaire en Angleterre connut quelques succès à côté d’autres disques qui se firent plus discrets. Elle connut son premier succès au début 1963 avec une reprise de « Tell Him » des Exciters. Elle fut en son temps la petite amie de Jet Harris, le bassiste des Shadows, fait dont s’empara la presse à sensation car elle n’avait que 17 ans. Plutôt excellente vocaliste dans un style teinté de r’n’b, elle enregistra cette bonne reprise de « Whatcha Gonna Do » de Chuck Willis en 1964, accompagnée par les Leroys. Ce disque est devenu la pièce rare la plus recherchée de sa discographie, à coté d’autres publications qui intéressent aussi les collectionneurs.
Whatcha Gonna Do
Everybody Knows
Documents
Tell Him, live en 2016
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait…
Michel Sardou – Le Surveillant Général
Marie – Souviens-Toi De Moi
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Dale Hawkins – Susie-Q
Mothers Of Invention / Frank Zappa – Trouble Every Day
Bo Diddley – Hey, Good Lookin´
Buddy Holly – Loves Made A Fool Of You
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Robert Charlebois – La Marche Du Président
Valérie Lagrange – La Guérilla
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Dominique A – La Fin D’un Monde
Dans le fatras de la production phonographique, il y a des millions de chansons dont seule une petite partie émerge des profondeurs. C’est un peu la même chose que l’iceberg dont vous voyez le sommet hors de l’eau. Même chez les artistes très connus, il y a les succès et la part qui reste plus ou moins dans l’ombre. D’autres artistes n’ont jamais accédé à la notoriété, mais parfois on trouve dans leur démarche, de très intéressantes petites pépites. Ils se peut aussi qu’elles furent des succès dans une autre partie du monde, mais restent plutôt inconnues chez nous. Elles ne demandent qu’à briller de tous leurs feux. C’est un peu le principe de cette rubrique, exhumer ces chansons qui méritent une peu plus que de rester au fond de la cave. Sans distinction de style, artistes connus ou inconnus, ils n’ont pas échappé, un jour ou l’autre, à ma curiosité. Assez pour que je m’en rappelle encore aujourd’hui.
Chapitre 18
The Boys – You Deceived Me (USA 1966)
The Bees – Voices Green And Purple (USA 1966)
The Jujus – Do You Understand Me (USA 1966)
The Dearly Beloved – Flight Thirteen (USA 1966)
THE Undertakers – It’s My Time (USA 1966)
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Animals – We Gotta Get Out Of This Place (1965)
Neil Diamond – Cherry Cherry (1967)
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Manfred Mann est toujours un groupe qui m’a fait sourire et que j’aime bien. Ils furent une véritable machine à hits, mais à coté du commercial on trouve une musique bien plus axée sur des racines en blues et r&b et cela peut même dévier carrément vers le jazz, pas spécialement celui de New Orleans, mais plutôt Charles Mingus ou John Coltrane. J’imagine l’adolescent qui achète un tube de M.M. et qui fait la grimace en écoutant le reste, c’est de la m… pouvait-il penser.
Cet EP français plutôt côté contient un de leurs grands hits « Pretty Flamingo », mais le reste est beaucoup plus dans leur style alternatif comme cette reprise de « Hi Lili, Hi Lo » exploitée avec succès par Alan Price Set, qui provient du répertoire de Dinah Shore, une chanteuse plutôt style boîte de jazz soft. C’est aussi une des dernières apparitions aux vocaux de Paul Jones avant sa carrière en solo.
France 1967 – Manfred Mann – Voix De Son Maitre 7 EGF 901. Meilleure enchère sur Ebay, 166 euros.
Pretty Flamingo
There’s No Living Without Your Loving
Hi Lili, Hi Lo
Oh No Not My Baby
Hound Dog, tv allemande 1966 avec Mike d’Abo aux vocaux.
La pop en version étrangère
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente. Voici une sélection de trois chansons d’artistes anglophones interprétés dans une langue plus ou moins exotique. Pour ceux qui voudraient entendre la version originale, un clic sur Youtube apportera la réponse.
Sans suite logique
I Remember When I Loved Her, version originale The Zombies, 1965
*****
Version en italien par Angelique, 1966
Come To Me, version originale Julie Grant, 1964
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Version en allemand par Inga, 1968
Li’l Darlin’, version originale instrumentale, Count Basie, 1957
*****
Version en français par Henri Salvador, 1963
Cinq très belles reprises…
Ray Charles & Henri Salvador – Le Blues Du Dentiste (Henri Salvador)
Georgie Fame – Get On The Right Track, Baby (Titus Turner)
The Spotnicks – Orange Blossom Special (Rouse Brothers)
The Ventures – Green Onions (Booker T. And The MG’s)
Johnny Thunders – Pipeline (The Chantays)
Deux musiques pour débuter cool
Thaïlande
Florence
CHANSONS
MONUMENTS
Chansons qui ont un brin d’éternité
Peer Gynt / In the Hall of the Mountain King
Une des pièces de musique classique très facilement mémorisable. Composée par le Norvégien Edward Grieg, elle sert d’abord de musique pour le théâtre sous forme de suite. L’extrait intitulé « Dans l’antre du roi de la montagne », sous son nom anglicisé, servira de titre générique pour l’extrait concerné. L’oeuvre entière est jouée pour la première fois en 1876, mais l’extrait deviendra rapidement très populaire et est enregistré une première fois en 1905. Elle traverse les époques et figure également dans le film de Fritz Lang « M le maudit ». C’est l’air que sifflote l’assassin errant dans les rues à la recherche de ses victimes. Elle ne pouvait échapper au rock et le groupe anglais Nero & The Gladiators en fait la première version instrumentale du genre en 1961. Les Who en font une version plus pop en 1967 pour l’album « Sell Out » qui sera écartée de l’édition originale, mais sera publiée en 1995.
Version pop, Nero & The Gladiators, 1961
Version pop, les Who, 1967
On les entend jamais
Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…
Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques.
UK sixties…
Gary Walker – You Don’t Love Me (1966)
Dorian Gray – I’ve Got You On My Mind (1968)
Wayne Fontana – The Words Of Bartholomew (1968)
The Spectrum – Portobello Road (1967)
Simon Dupree and the Big Sound – Thinking About My Life (1968)
Oscar Clandot
Strictement Folk Americain XII
Le folk américain est un joyeux mélange de tous les styles de musiques folkloriques importés par ceux qui firent la conquête du pays. Il est principalement d’obédience anglo-saxonne, mais nul doute que les baladins qui firent son histoire n’étaient pas insensibles à des musiques venues d’ailleurs et les incorporèrent à leur manière dans les chansons. Certains airs peuvent remonter à l’époque médiévale, tandis que d’autres furent composés par des folkeux anonymes. Il arriva que des airs traditionnels connaissent un revival via des arrangements modernes. Des chansons comme « J’entends Siffler Le Train » ou « Le Pénitencier » viennent des cette tradition folk américaine. J’ai choisi des interprétations qui avoisinent un style proche de la tradition.
Peter Paul & Mary – Tell It On The Mountain
C’est à l’origine un gospel composé par un Noir au 19ème siècle. Elle acquit un élan définitif durant les sixties via Peter Paul & Mary. Un tube en France pour Marie Laforêt (Viens Sur La Montagne).
Bob Dylan – See That My Grave Is Kept Clean
Chanson mise en évidence par le bluesmen noir Blind Lemon Jefferson et popularisée dans une version blanchie par Bob Dylan sur son premier album. Il en existe aussi des reprises plus rock.
Sister Rosetta Tharpe – This Train
Une des nombreuses chanson qui parlent de train. Celle-ci a été adaptée dans différents styles. Ici c’est en blues, mais il est très facile de l’imaginer en pur folk blanc.
Pete Seeger – Where Have All the Flowers Gone?
Pete Seeger qui fut un glaneur de racines folk de toutes les provenances, s’inspira pour celle-ci des paroles d’une chanson cosaque sur une mélodie irlandaise. Une de ces chanson du folk américain connues dans le monde entier.
The Brothers Four – Greenfields
Voilà une chanson moderne qui est devenue un traditionnel du folk seulement depuis 1960, avant elle n’existait pas. On peut déjà lui donner une part d’éternité.
Partis rejoindre les étoiles
Dennis « Machine Gun » Thompson (1948 – 2024)
Batteur des légendaires MC5, dont il était le dernier survivant. Pour l’avoir approché, je peux dire que c’était un bonhomme très chaleureux et très simple. R.I.P. Dennis !
Motorcity Is Burning, live 1972
Looking At You, live 1970