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LA PETITE ENCYCLOPEDIE SUR L’ART

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En passant

nventaire musical à la Prévert (143)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

The Nashville Teens

Les Nashville Teens, une formation qui détonne un peu dans le paysage musical anglais vers 1964-65. Tout d’abord ils ont une nette préférence pour le rhythm ‘n’ blues, un peu comme les Rolling Stones. Ils servent aussi d’accompagnateurs pour les stars du rock, notamment Jerry Lee Lewis sur son fameux album au Star-Club. Autre particularités, ils ont deux chanteurs et bizarrement leurs premiers succès sont empruntés à une star du country J.D. Loudermilk. La démarche et le son sont aussi assez personnels, c’est souvent pesant et brut, c’est l’étiquette pour laquelle ils sont encore vénérés aujourd’hui. Leur premier et principal succès « Tobacco Road » met définitivement le titre en lumière, les nombreuses reprises postérieures du titre, c’est un peu grâce à eux. Il sera suivi par « Google Eye » qui entre dans le top ten anglais, encore une fois on est assez loin de l’original. La suite est un peu moins heureuse, l’original « Find My Way Back Home » se classe moins bien, mais sera un bon hit en France pour Ronnie Bird « Fais Attention ». Revenus au répertoire de Loudermilk, il reprennent « The Little Bird », mais Decca a la mauvaise idée de mettre en concurrence leur version avec celle de Marianne Faithfull et elle aura bien plus de succès. Les enregistrements suivant ne connaissent pas vraiment de succès. Des ex-membres s’illustreront ailleurs, le batteur Barry Jenkins avec Eric Burdon et les Animals, mais surtout le pianiste John Hawken que l’on retrouvera dans Renaissance, les Strawbs, Illusion. A l’époque, un des chanteurs, Ray Philips, déclina l’offre de devenir le chanteur des Cream. Après la séparation du groupe en 1973, il reformera le groupe en 1980, avec lui comme seul membre d’origine. groupe qui existe et tourne encore, Ray Philips a quand même 84 ans.
Les albums durant l’époque glorieuse se résument à cette publication américaine, accessoirement aussi au Canada. On y retrouve les deux premiers hits et une série de reprises de titres plus ou moins connus, dont au moins deux figurent pour la première fois dans un répertoire d’artistes anglais en pleine Beatlemania. Le groupe a composé quelques titres originaux, mais ne figurent pas sur l’album. En avant sur la route du tabac…

Artiste : The Nashville Teens
Titre : Tobacco Road
Genre : British beat
Label : London
No Catalogue : LL 3407
Année : 1964
Pays : USA
Meilleure enchère sur Ebay : 238 euros
Note : Fut également publié au Canada la même année.

Tobacco Road

Need You

Bread and Butter Man

Hurtin’ Inside

Hootchie Kootchie Man

Google Eye

Too Much

Parchment Farm

I Like It Like That

How Deep Is The Ocean

La Bamba

Titres complémentaires d’époque ne figurant pas sur l’album

The Little Bird

T.N.T

Devil In Law

Interlude Nashville Teens

Watcha Gonne Do, clip film 1965

Poor Boy, clip film 1965

Find My Way Back Home, vrai live tv française, probablement après bonne virée au bar

Collectors Made In France

Dave Davies EP

L’histoire est bien connue, les Kinks c’est surtout les frères Ray et Dave, les deux autres ne sont presque que des employés. Ray Davies, guitariste rythmique est aussi le génial compositeur des tubes du groupe et principal vocaliste. Son frère Dave est a peine plus effacé, il gère la guitare solo et assume une partie des choeurs. En 1967, il a envie de quelques tentatives en solo. il est aussi capable de chanter, et enregistre une composition co-écrite avec son frère *Death Of A Clown » qui lui assure un bon succès, il est troisième au hit parade anglais. Malgré tout il reste à part entière membre des Kinks. Sur le fond, c’est en fait un disque des Kinks, car il est accompagné par ses compères. C’est les Kinks sous une autre appellation. Comme le disque est sorti en single, Vogue le publie en EP en y ajoutant deux titres des Kinks. Il sera également publié en EP au Portugal et en Israël. Au final, un disque presque indispensable pour une intégrale des Kinks.

Dave Davies – Pye PNV. 24196, publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 81 euros

Death Of A Clown

Love Me Till The Sun Shines

The Kinks . Funny Face

The Kinks – You’re Lookin’ Fine

Documents Dave Davies

Death Of A Clown, live tv allemande 1967

 Where Do You Come From?, un vrai album solo en 1980

Les deux frangins lors d’une de leurs retrouvailles en 1993

Visites au musée du Boss

Au cours de mes longues pérégrinations musicales, mon attention a été attirée par des milliers d’artistes. Certains m’ont laissé quelques souvenirs, d’autres pas. Pour les premiers, cela ne se limitait pas à une seule chanson, quelques unes pour les uns à des dizaines pour les autres. En me limitant à quatre chansons, en général mes préférées, je vais vous présenter ce qui pourrait constituer mon musée musical. Je donne la préférence à des artistes qui ne sont pas forcément très connus par les foules. Mon blog se veut aussi didacticiel et essaye de vous faire découvrir les immenses richesses de la musique.

Joan Baez, c’est quand même une sacrée belle voix, mais je la préfère en folk…

The Lily Of The West

Once I Had A Sweetheart

Jackaroe

Te Ador

Ils existent aussi…

Des artistes et des titres qui n’ont jamais figuré à la une des médias d’un temps ou d’un autre. Et pourtant ils peuvent être intéressants, certains le pensent et j’en fait peut-être partie.

The Dogs (Finlande) – Jail

Torment – Psyclops Carnival

Michel Didier – C’est Une Folle Idée (Bee Gees – Holiday)

En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (61)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 28

Escapades – She’s The Kind

Madd Inc – I’ll Be The One

The Uniques – Not Too Long Ago

Shepherds Heard – I Know

Quiet Jungle – Everything

Rockatones – For My Own

Weeds – It’s Your Time

Pagans – Baba Yaga

Nightcaps – Tell My Baby

Rovin’ Flames – How Many Times

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

The Outsiders – Time Won´t Let Me, 1966

Dick Dale & The Del Tones – Misirlou, 1963

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

Sex Pistols / Rhodésie single

Récemment je vous avais présente un collector dans l’opéra. Nous allons passer à l’autre extrémité avec le punk et sa plus célèbre incarnation, les Sex Pistols. Pour une fois, nous devons étudier un peu la géographie, car l’origine du pressage de ce disque vient d’un pays qui n’a jamais vraiment existé et qui n’existe plus, la Rhodésie. Le territoire figurait dans la très mouvante géopolitique de l’Afrique et qui était chapeauté par la Couronne Britanique. En 1965, il proclama son indépendance au nez et à la barbe des Anglais. Jusqu’en 1979, c’est une république où à peu près tout le monde se tape dessus selon les clans. Il redevient une colonie britannique pour devenir finalement indépendant, c’est le Zimbabwe actuel.
Voilà pour la géographie, place à la musique. Les Sex Pistols comptent de nombreux gros collectors dans la discographie, les plus chers sont les fameux quelques pressages qui existent sur le label A&M et qui ne furent pas commercialisés. Le label se ravisa, les vira, et les copies du disque déjà pressées envoyées à la casse, sauf quelques qui survécurent et qui valent aujourd’hui très cher. Le succès venu, les disques furent éditées internationalement dans des pays plus ou moins exotiques. C’est justement ce pressage de leur irrévérencieux « God Save The Queen » qui atteint de belles sommes, C’est exotique et aussi très rare, je vous ai donné la plus haute enchère, mais il faut quand même vite compter quelques milliers d’euros pour le prix discount. C’est toujours assez rigolo de voir comment les artistes anti système finissent par être (presque) cotés en bourse.

Rhodésie 1977 – Sex Pistols – Gallo – PD 1471. Meilleure enchère sur Ebay, 11510 euros.

God Save The Queen

Did You No Wrong

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Burt Bacharach (1928-2023), avec son compère le parolier Hal David, furent les créateurs d’une multitude de hits encore dans presque toutes les mémoires. Ce sont toujours d’autres interprètes qui en bénéficient, Bacharach se contenant seulement d’enregistrer parfois des versions orchestrales après coup. Mais pour une fois, il se réserve « Trains And Boats And Planes » pour lui-même et l’enregistre en exclusivité. La chanson devient un gros succès en Angleterre et elle est propulsée dans le monde entier. C’est le genre de chanson passe-partout, un peu triste, elle rappelle presque immanquablement quelque chose à quelqu’un et la mélodie accrocheuse fait le reste.

Trains And Boats And Planes

Trains And Boats And Planes, version originale, 1965

Claude François – Quand Un Bateau Passe (1965), première version française

en français

Five Tops – Frag Doch Nur Dein Herz  (1965)

en allemand

Vasso Ovale – Treni Navi Aerei (1965)

en italien

Fläskkvartetten – Tåg & Flyg & Båta (1998)

en suédois


Erik Van Neygen – Havens En Stations (1984)

en hollandais

Georgie Dann – Trenes, Barcos y Aviones (1965 pas 1967)

en espagnol

Billy J Kramer & Dakotas – Trains And Boats And Planes (1965)

en anglais, version en concurrence avec l’original, mais se classa moins bien dans les charts

Des chansons qui ont exactement le même titre, mais toutes différentes

Indila – Love Story

Nino Tempo & April Stevens – Love Story

Jetgro Tull – Love Story

Randy Mewman – Love Story

Taylor Swift – Love Story

Dans la rue

Des musiciens ici et là interprètent les Beatles

Stawberry Fields Forever

Back In The USSR

Penny Lane/Twist & Shout

En passant

Dimanche en quelques manches de printemps (10)

Deux musiques pour s’éveiller en été

Mungo Jerry – In The Summertime

The Lovin’ Spoonful – Summer In The City

CHANSONS
MONUMENTS

Chansons qui ont un brin d’éternité

Dream Lover

Un des nombreux tubes de Bobby Darin, mais celui qui a le plus passé à la postérité.

Bobby Darin, version originale, 1959

La version très personnelle de Leslie West, 1989

Rétroviseur

Il y a 43 ans en 1980, début juin, ces chansons squattaient le hit parade américain ou anglais, et pour certaines envahir la France.

Lipps Inc. – Funkytown

Bette Midler – The Rose

Gary Numan – Cars

Elton John – Little Jeannie

Billy Joel – It’s Still Rock And Roll To Me

On les entend jamais

Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…

Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques

The Shamrocks (Suède) – Things Will Turn Out Right Tomorrow

The Shamrocks (UK)

Ian & The Zodiacs – No Money, No Honey

German Blue Flames – That´s About Love

The Jay Five – It’s Rainin’

Des trucs originaux

Une chanson dans une langue quelconque, bien sûr une reprise d’un autre artiste plutôt connu, pas forcément anglophone. Retrouver l’artiste original. Facile pour moi, mais pour vous ? Je dois avouer quand même que c’est plutôt gratiné, mais la plupart de ces chansons sont connues en France, du moins l’artiste.

1) Willeke Alberti – Rozen, Tien Rozen

2) Larry Greco – Je M’en Vais demain

3) Lorenzo Valverde – De Frente Al Amor

4) Petek Dinçöz – Kısmetsizim

5) Lesley Gore He Gives Me Love

Solutions – 1) Michel Polnareff / Love Me Please Love Me // 2) Adriano Celentano / Ciao Ragazzi // 3) Dusty Springfield et Gianni Mascolo / Di Fronte All Amore (chanson présentée au festival de San Remo par les deux artistes en 1965) // 4) Los Brincos / Flamenco // 5) Massiel / La, La, La (premier prix à l’Eurovision pour l’Espagne en 1968)

Gros Plan sur Cynthia Weil

C’est un peu l’actualité qui me dicte cet article, Cynthia Weil est décédée à l’âge respectable de 82 ans. Avec son mari Barry Mann, elle composa une série impressionnante de hits, dont certains sont encore dans toutes les mémoires. Comme j’ai adoré un tas de leurs compositions, il m’a paru intéressant de parcourir en quelques exemples cette route pavée de belles mélodies. Je n’ai choisi que les interprétations dans leurs versions originales. Vous verrez que certaines ne vous sont pas inconnues.

The Righteous Brothers – You’ve Lost That Lovin’ Feelin’ (1964). Cette chanson est réputée comme étant le record de diffusion sur les médias toutes époques confondues. Le producteur Phil Spector participa à la composition.

The Animals – We Gotta Get Out Of This Place (1965). Par la tranche ce hit devint une sorte de chanson contestataire, surtout anti guerre du Vietnam

Gene Pitney – Angelica (1966). Très connu en France via l’adaptation de Nicoletta « La Musique« .

The Everly Brothers – The Girl Sang the Blues (1963) En France : Monty « Même Si Je Suis Fou« 

The Ronettes – Walking In The Rain (1964). Co-écrit avec Phil Spector.

Righteous Brothers – Soul & Inspiration (1966)

Eydie Gormie – Blame It On The Bossa Nova (1932? En France : Richard Anthony « Tout Ca Pour La Bossa Nova »

Frankie Laine – I’m Gonna Be Strong (1963). En France : Richard Anthony « Je Ne Dirai Rien »

The Cookies – On Broadway (1963). En France : Frank Alamo « A Broadway ». Ecrit en collaboration avec Carole King and Gerry Goffin autre duo célèbre de compositeurs

Max Frost and The Troopers – Shape Of Things To Come (1968)

The Crystals – Uptown (1962)

He’s Sure The Boy I Love (1962) En France : Jacky Moulière « C’est La Seule Fille Que J’aime »

Paul Revere and The Raiders – Kicks (1966).

Séquence humour

Henri Salvador – Va Te Faire Cuire Un Oeuf Man

Partis rejoindre les étoiles

Isaac Holt (1932 – 2023)

Batteur qui fit partie de Young Holt Trio, aussi Young Holt Unlimited. Ils donnèrent une image progressive au jazz en le mélangeant àvec la soul music et le funk.

Wack Wack

Mellow Yellow avec Fred Astaire en danseur

Dickie Harrell (1940 – 2023)

Il fut le batteur des Blue Caps et de Gene Vincewnt.

Be-Bop-A-Lula