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avec Miss Nylon et Miss Eva
LA PETITE ENCYCLOPEDIE SUR L’ART
DE PORTER LE BAS NYLON
Le bas nylon des nuls aux experts
Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 18
The Sentarians – Don’t Go
Gonn – Doin’ Me In
The Chessmen – I Need You There
Malibu’s – Leave Me Alone
The Symbols – Give Me Time
The Things – I Don’t Believe It
Big Beats – I Need You
Au Go Go’s – All Over Town
Cobras – Try
Northwest Company – Get Away From It All
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Marvin Gaye – Can I Get Witness, Shinding 1963
The Beau Brummels – Laugh Laugh, Shinding 1965
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
La production phonographique de l’Afrique Noire n’est sûrement pas la plus visible sur les autres continents. Mais elle existe cependant, parfois reliée par les grandes compagnies internationales à travers une production locale. Depuis quelques dizaines d’années, on redécouvre ces musiques qui sont pour beaucoup à la base de la musique moderne et qui puise ses sources occidentales à travers l’esclavage des siècles passés. Ce genre de musique a ses amateurs, les plus férus recherchent les pièces originales, souvent difficiles à localiser, même dans le pays d’origine. J’imagine assez volontiers les Africains comme fans de musique, mais beaucoup moins collectionneurs de disques, ce qui ne facilite pas la survivance des anciennes publications originales. On les voit par ailleurs assez rarement proposées dans les ventes. Menelik Wossenatchew, ici en duo avec Telela Kebede, est un chanteur connu en Ethiopie, mais qui reste un phénomène local. Sa discographie ne fut pratiquement jamais diffusée ailleurs, mais elle fait partie des recherches de collectionneurs désirant remonter aux sources africaines. Dans ce disque, on sent une assez nette influence de la musique arabe. le pays étant géographiquement assez proche des pays arabes.
Ethiopie 1970 – Menelik Wossenatchew / Telela Kebede – Philips PH 7-108. Meilleure enchère sur Ebay, 149 euros.
Aderetch Arada
Kelemewa
Documents
Menelik Wossenatchew en live
ትዝታ አያረጅም
Alwedatem Yalkut
Tezeta
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Restons encore un moment en Afrique avec une chanson que tout le monde connaît mais qui a bien des origines africaines. Elle fut pendant longtemps la proie des circuits folks sous le titre de « M’bube », « Wimoweh », avant de finir sous une forme plus occidentale avec le titre « The Lion Sleeps Tonight » et propulsée internationalement en 1961 par le groupe américain les Tokens. Ce fut aussi un des premiers grands succès commercial pour Henri Salvador et son histoire de lion qui meurt, alors qu’il dort dans la version originale. Elle existe dans de multiples langues et reprises. C’est encore la cas, plus de 60 ans après.
The Lion Sleeps Tonight
Solomon Linda &The Evening, Mbube, première version enregistrée 1939
The Tokens – The Lion Sleeps Tonight (1961)
Première version à succès avec les nouvelles paroles
Henri Salvador – Le Lion Est Mort Ce Soir, 1962
en français
Henri Salvador – Der Löwe Schläft Heut´ Nacht (1963)
en allemand, il a créé la version originale allemande, reprise de multiples fois.
Fietse Freen – De Liew Is Weg (1993)
en patois de Limbourg
Continuados – Hoy Duerme El León (1972)
en espagnol
Moty Kante – Touma (1990)
en manta
Rishikesh Kamerkar – Sher Toh So Raha Hain (2019)
en hindi
Documents
Quand Giuseppe Verdi va faire ses courses
Quand Eric Clapton rencontre Luciano Pavarotti
Deux musiques pour se mettre en slow
Wallace Collection – Rêverie
Esther Galil – Le Jour Se Leve
CHANSONS
MONUMENTS
Chansons qui ont un brin d’éternité
Peter Gunn
C’est un des premiers exemples de musique composée pour unE série tv qui devient pratiquement immortelle. Comme le titre y fait penser, c’est comme indicatif pour la série qu’elle fut composée par Henry Mancini, qui deviendra un habitué du genre. On lui doit aussi l’encore plus célèbre Panthère Rose, mais cette fois pour un film. C’est surtout la reprise de Duane Eddy qui en fit un succès sur disque, elle est plus rock, plus sobre musicalement, que la version du créateur. La série tv ne sera diffusée en France que bien plus tard.
Version originale, Henry Mancini, 1958
La reprise de Duane Eddy, 1959
Rétroviseur
Il y a 53 ans en 1970 vers la mi-mars, ces chansons squattaient le hit parade américain ou anglais, et pour certaines envahir la France.
Beatles – Let It Be
The Hollies – He Ain’t Heavy, He’s My Brother
Instant Karma – Lennon/Ono with The Plastic Ono Band
Tee-Set – Ma Belle Amie
The Jaggerz – The Rapper
On les entend jamais
Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…
Ce qui se faisait en Angleterre à côté des Beatles en 1963 – 1964
The Eagles – Write Me A Letter
The Breakaways – He Doesn’t Love Me
The Chants – I Could Write A Book
Vince Eager – Any Time Is The Right Time
The Sheffields – It Must Be Love
Des trucs originaux
Un jeu assez facile cette-fois, à condition d’être un connaisseur de blues. Voici cinq reprises de standard du blues très connus, dans des versions que j’estime réussies. Il faut trouver le créateur de la version originale. Il s’agit d’artistes célèbres dans ce style, des références. On peut préciser que ces créateurs sont tous des Noirs.
1) The Primitives – Help Me
2) The Mojos – I’ve Got My Mojo Working
3) Long John Baldry – Everyday I Have The Blues
4) C.C.S – Boom Boom
5) Vince Taylor – My Mame
Solutions – 1) Sonny Boy Williamson / Help Me // 2) Muddy Waters / I’ve Got My Mojo Working // 3) Memphis Slim / Everyday I Have The Blues // 4) John Lee Hooker / Boom Boom // 5) Little Walter / My Babe
Gros Plan
J’ai toujours adoré les instrumentaux style Shadows. c’est à l’évidence un des piliers de la recherche de nouveaux sons durant les sixties, magnifiés par les guitares électriques. A l’écoute on remarque très bien la différence de sonorité d’un groupe à l’autre. Certaines astuces sonores furent découvertes par hasard, une lampe grillée dans l’ampli produisant un son de friture devinrent des trucs exploitables. Le larsen, à la base un désagrément produisant un sifflement quand le micro de la guitare est trop près de l’amplificateur, fut une autre voie à explorer. Elle sera amplement exploitée par les musiciens pop, Jeff Beck en fut un pionnier durant son séjour avec les Yardbirds. Voici quelques formations, deux françaises, quatre anglaises, qui répondent à ce critère très certainement inspirés par les Shadows, sans faire des copies carbone de leur sonorité.
Les Fingers – Les Guitares De Décembre
Les Sunlights – Angelitos Negros
The Sunsets – Manhunt
The Nu-Notes – Fury
Les Reed Combo – Spanish Armada
The Hunters – The Storm
Séquence humour
Guy Montagné
Partis rejoindre les étoiles
Napoleon XIV (Jerrold Samuels) (1938 – 2023)
Compositeur, producteur, mais c’est surtout comme chanteur que l’on se rappelle de lui. Il fut no au Cashbox avec un disque complètement loufoque qui lui rapporta un disque d’or.
They’re Coming to Take Me Away, Ha-Haaa!
La face B contenait le même titre mais à l’encers, du rap avant l’heure!
Jim Gordpn (1945 – 2023)
Batteur américain et musicien de studio de renom, il officia notamment au sein de Derek & The Dominos. Il est le co-auteur avec Clapton du célèbre « Layla ». Souffrant de schizophrénie, en 1983 il tue sa mère, il finira sa vie dans en prison et dans un asile psychiatrique.
Layla
Le Grand Voyage (12)
PLUTON / CHARON
Pluton en haut et le couple Pluton / Charon
Pluton n’est plus considéré comme une planète depuis quelques années, elle a été reléguée au titre de planète naine. C’est certainement un titre qui lui convient mieux, car bien des satellites du système solaire sont d’une taille bien supérieure. Elle fut découverte par un Américain en 1930, Clyde Tombaugh, un peu par hasard, C’est en comparant deux photographies d’un coin de l’espace se trouvant dans ce qu’on appellera par la suite la ceinture de Kuiper, prises à des dates différentes, qu’il remarqua qu’un point lumineux s’était déplacé. On identifia assez rapidement ses caractéristiques principales, sa période de révolution qui est de 248 ans, c’est dire qu’il n’a pas fait la moitié de sa révolution depuis sa découverte. On remarqua également que son orbite était très excentrique, la plus excentrique connue pour une planète. Dans certaines phases de son parcours, elle est plus proche du Soleil que Neptune. C’est aussi la plus inclinée sur l’écliptique, c’est-à-dire que si on regarde le système solaire de l’extérieur, les planètes semblent tourner à peu près sur une même ligne excepté Mercure. Pluton avec ses 17 degrés d’inclinaison suit un parcours qui va de haut en bas et vice-versa. Pendant longtemps, on ne sut pas réellement qu’elles étaient les dimensions de la planète (2306km), on savait juste qu’il s’agissait d’un objet plutôt petit. On en resta là pendant des années, tout en la considérant comme le dernier gros objet du système solaire, Ce qui n’est plus tout à fait le cas maintenant,
Pluton illustre à merveille la fumisterie astrologique. Dès sa découverte, on l’incorpora dans la carrousel des prédictions et autres calculs astrologiques. On lui attribua son caractère et ses influences comme si de rien n’était. En fait on pourrait aussi penser que tout ce qui a été prédit avant sa découverte était inexact ou peu précis.
Un exemple pris au hasard des fantaisies que l’on attribue aux influences de Pluton. Libre à chacun d’en rigoler ou de le prendre à la lettre.
En 1978, coup de tonnerre. Des photographies de Pluton avec un téléscope terrestre montre une protubérance, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. On soupçonne la présence d’un autre corps plutôt gros dans les environs. Confirmé par la suite, on sait désormais que Pluton a un satellite qui devient Charon. Il fallait désormais regarder cette planète comme un couple étroitement lié, une sorte de planète double avec les 1207 km de son satellite, plus de la moitié de Pluton. On sait maintenant que ces deux corps tournent l’un en face de l’autre par rapport à un point central situé entre les deux, mais dans le vide. La période de rotation est identique pour les deux, 6,38 jours, Pluton étant très incliné sur son axe de rotation, les pôles sont dans la nuit pendant 124 ans. Pour un observateur depuis l’un ou l’autre, le voisin d’en face se situerait toujours dans le même coin du ciel, apparemment immobile, mais plutôt gros, la distance minimale entre les deux est de moins de 20000 km.
La composition de ces deux corps sont glaces de méthane, azote, eau, avec un corps rocheux interne, températures très basses en surface. moyenne de -230 degrés Pluton est plutôt brillant et Charon plutôt sombre. On sait aussi que le couple est en résonance avec Neptune, trois tours pour elle pendant que l’autre en fait deux, ils se donnent rendez-vous au même point d’orbite tous les 496 ans.
Plus récemment, on ajouta encore quatre satellites à Pluton, Hydra (61km) ; Nix (46km), Cerbère (entre 14 et 34m) ; Styx, (entre 10 et 25km).
A défaut de détails sur le sol, on voit très bien ici le couple Pluton-Charon et deux des satellites. La rapport de grosseur est très visible.
Le fait de rétrograder Pluton au rang de planète naine n’est pas un geste d’humeur des astronomes. La décision est plus scientifique. La fameuse ceinture de Kuiper est en réalité un système au-delà de Neptune semblable à la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Pluton n’est qu’un des plus gros composants de ce système. En 2003, une autre planète naine est découverte, Eris, située au-delà de Pluton. Elle semblerait d’un diamètre un peu supérieur à celui de Pluton avec ses 2326 km. Elle possède un satellite de 3 à 400 km de diamètre nommé Dysnomie. On sait encore peu de choses sur eux, à part le fait qu’ils existent et qu’ Eris met 557 ans pour faire le tour de son orbite, par ailleurs très excentrique. A certains moments, il est plus rapproché du Soleil que Pluton dans son plus grand éloignement. C’est actuellement l’objet le plus lointain connu dans le système solaire. On parla pendant un temps de dixième planète.
Eris et son satellite à droite
Haumea est encore une de ces planètes naines découverte récemment. En forme d’ellipse, elle avoisine la taille de Pluton et tourne sur elle-même en moins de 4 heures, fait exceptionnel pour un objet de cette taille. Elle se situe à sa distance moyenne du Soleil entre Pluton et Eris sur une orbite également très excentrique. Elle possède deux satellites connus. La représentation ci-dessus est un dessin d’artiste, mais elle apparaît très brillante, probablement dû au fait de la glace qui la recouvre.
Plusieurs autres objets vinrent s’ajouter à la liste, situés dans les environs de Pluton ou nettement au-delà. Leurs diamètres et caractéristique en font également des planètes naines. Au vu de tout cela, il est évident que le pauvre Pluton ne pouvait plus être considéré comme une planète à part entière. La moisson de trouvailles n’est certainement pas finie, des objets par principe peu lumineux se cachent certainement dans un coin. Ils ne peuvent être découverts que par hasard, par occultation d’une étoile, par mouvement apparent dans un coin du ciel. Même s’il y a des objets de la taille de Jupiter, la distance en fait des objets minimes, d’autant plus qu’ils pourraient ne plus recevoir de lumière du Soleil et être des corps totalement noirs.
Peut-être que les astrologues en analysant votre prochain gain au loto, vont nous aider à découvrir ces corps mystérieux et leur influence certaine sur notre destinée.
Plus sérieusement, Pluto, le chien fidèle de Mickey a un nom qui lui a été donné par Walt Disney en l’honneur de la découverte de Pluton.
Des photos prises en 2015 en infrarouge, montrent que contrairement à ce que l’on croyait, l’eau est plutôt présente sur Pluton, mais sous forme de glace.
Si vous survoliez Pluton…
A suivre
Source . NASA, Wikipedia