2 000 000 de visiteurs sont venus sur ce blog
+ de 44 millions de pages vues
avec Miss Nylon et Miss Eva
LA PETITE ENCYCLOPEDIE SUR L’ART
DE PORTER LE BAS NYLON
Le bas nylon des nuls aux experts
Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 19
Apollo’s Apaches – Cry Me A Lie
Hustlers – She Waits For Me
Hustler’s – The Sky Is Black
Banshees – They Prefer Blondes
Morning Dew – No More
The Undertakers – Unchain My Heart
Ryells Combo – Only As Long As You Want It
The Karpetbaggers – The Fire I Feel
The Thunders – Take Me The Way I Am
The O’Aces – So Good
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Searchers – Don’t Throw Your Love Away, NME Winners 1964
The McCoys – Hang On Sloopy, tv US, 1965
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Ann Burton (1933-1989), chanteuse de jazz d’origine polonaise, acquit la popularité en Hollande comme vocaliste dans les milieux du jazz. Ce très rare EP hollandais de 1965, marque le début de sa carrière en solo, c’est apparemment le seul disque sous ce format qui existe d’elle, tous les autres sont des albums. Elle réussit assez bien une carrière internationale à la fin des sixties. On retrouve sur cet EP une reprise » Sing A Rainbow » mis en lumière en 1955 par Peggy Lee qui frise la variété, mais on trouve également une version plus jazz du fameux « Kansas City » créé par Little Willie Littlefield.
Hollande 1965 – Ann Burton – Decca BU 70 017. Meilleure enchère sur Ebay, 1474 euros.
Sing A Rainbow
The Wildest Gal Girl In Town
Miss Otis Regrets
Kansas City
Documents
Puisque nous sommes en Hollande et dans le jazz, disons trois mots sur cette dame qui fut considérée comme la « First Lady » du jazz européen Rita Reys (1924-2013), Sa très longue carrière la vit rencontrer et chanter avec des grandes pointures de cette musique comme Art Blakey, Dizzie Gillespie, Jimmy Smith et lui fit acquérir une stature internationale. Elle est encore aujourd’hui extrêmement populaire malgré sa disparition en 2013.
Avec son mari Pim Jacobs au piano
That Old Black Magic
I Cried For You, toujours avec son mari
Thou Swell, Antibes 1960
De sa rencontre avec Michel Legrand, il en sortit quelques chose d’un peu différent, mais comme c’est pour ce compositeur une de ses plus belles chansons, on pardonne.
Les Beatles un peu jazz, c’est pas mal non plus, l’amour on ne peut pas l’acheter…
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Un hit international pour les Mindbenders en 1965-66, (no2 UK; no2 USA) juste après la séparation avec Wayne Fontana. La chanson est empruntée au duo féminin américain Diane & Annita qui se fit carrément voler le succès. C’est là parfois que la promotion joue un rôle important, puisque la chanson pouvait faire un gros succès. Elle en redeviendra même un via la version de Phil Collins en 1988. Nul doute qu’elle peut en redevenir un dans le futur.
Groovy Kind Of Love
Diane And Annita, version originale 1965
The Mindbenders – A Groovy Kind of Love (1965)
La version qui rendit la chanson populaire
Richard Anthony – Le Même Chemin, (1966)
en français
Johannes Kalpers – Ich Bin Stark (2003)
en allemand
I Camaleonti Non C’è Più Nessuno (1966)
en italien
Continuados – Hoy Duerme El León (1967)
en portugais
Ivan Grazianie – Agnese (1979)
en italien, autres paroles
Gregorian – Dancing In The Snow (2014)
en anglais nouvelles paroles
Documents
Faire ses emplettes avec Bach et les Swingle Singers
Ce que j’aime bien chez les Bretons, c’est qu’ils savent garder leur folk vivant. C’est pas mon village qu’on verrait ça…
Disques sous la loupe
Des curiosités musicales, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Je n’en fais pas un mystère, pour moi les Byrds sont l’un des plus grands groupes des sixties né aux USA. Ils inventèrent et surtout popularisèrent le folk version électrique et eurent une énorme influence pour la suite. Le premier influencé fut Bob Dylan qui électrifia sa machine en écoutant ce qu’ils firent avec sa chanson « Mr Tambourine Man ». On retrouve aussi des traces dans des groupes comme Buffalo Springfield ou Crosby Stills Nash, dans lesquels on retrouve un authentique Byrd de la première heure David Crosby, avec un ancien Buffalo Springfield, Stephen Stills. Je ne cite que deux cas visibles, mais les spécialistes noteront ici et là quelque chose inspiré par les Byrds, et plus spécialement le jeu du guitare très personnel de Roger McGuinn. Ils ont aussi la particularité parmi ces artistes qui n’ont pas besoin de titres en tête du hit parade pour avoir un noyau de fidèles qui les suit régulièrement. La douzaine d’albums qu’ils enregistrèrent confirma à chaque nouvelle publication l’excellence et l’originalité de leur démarche, sans crainte d’évoluer et de mélanger les styles. Cet album est leur quatrième, il aborde le psychédélique, mais reste aussi un peu ancré dans lr style folk du début. Beaucoup de gens aujourd’hui qualifieraient cela de musique pop. Il ne reste plus grand monde de vivant parmi les musiciens qui l’ont pondu, seuls Roger McGuinn et Chris Hillman sont encore de ce monde, mais les autres sont encore bien vivants malgré tout. A propos de Roger McGuinn toujours actif et apparemment increvable, il participa dans les années 1990 à la réédition en CD’s des albums du groupe. Pour une fois, une maison de disques a fait du travail intelligent. En plus de compléter avec des versions alternatives et des titres qui ne figuraient pas en album, de les vendre en smile price avec un son original préservé, McGuinn, dans un livret épais, commente l’histoire des enregistrements avec des anecdotes et le pourquoi de comment. Ils figurent dans la série Columbia Legacy, un régal !
Artiste : The Byrds
Titre : Younger Than Yesterday
Genre : pop, folk, psychédélique
Label : Columbia
No Catalogue : CL 2642 (mono); CS 9442 /stéréo)
Année : 1967
Pays : USA
Meilleure enchère sur Ebay : 311 euros édition anglaise stéréo; 212 euros version US mono; 207 euros version US stéréo scellée.
So You Want To Be A Rock ‘N’ Roll Star
Have You Seen Her Face
C.T.A.-102
Renaissance Fair
Time Between
Everybody’s Been Burned
Thoughts and Words
Mind Gardens
My Back Pages
The Girl With No Name
Why
Interlude Byrds
Bonus CD
Lady Friend
Bonus CD
Old John Robertson
Collectors Made In France
Aussi bizarre que cela puisse paraître, un des rares et premiers disques de rock and roll édité en France fut un disque de Roy Orbison. Il est entré dans l’histoire plutôt comme chanteur de ballades, mais à ses débuts il fut un chanteur de rock and roll. Il est même un des rares chanteurs à pouvoir faire vocalement un peu n’importe quoi, pris dans le bon sens du terme. Sa première maison de disques fut le fameux label Sun de Memphis, dans lequel Elvis Presley fit ses débuts. Son avènement et son passage chez RCA en 1956 attira sans doute l’attention du monde sur ce label qui avait une réputation surtout locale. Cela permit à des futures stars comme Johnny Cash ou Jerry Lee Lewis de lancer leur machine. Comme plus tard pour les Beatles, tout ce qui pouvait avoir un lien avec le King était le bienvenu et Sun records n’était pas le plus mal placé. C’est sans doute ce qui valut à Roy Orbison de voir ses enregistrements publiés en Angleterre, mais plus bizarrement en France en 1957, alors que ce pays était encore assez réfractaire à cette musique. Il présente quatre titres issus de son répertoire Sun. La pochette dessinée n’est pas sans rappeler un certain Lucky Luke. Il sera réédité en 1965 et 2015.
Roy Orbison – London 465.253RE-S 1089, publié en 1957, meilleure enchère sur Ebay 511 euros
You’re My Baby
Rockhouse
Ooby Dooby
Go Go Go
Documents
En 1988, peu avant son décès , Roy Orbison donne un concert télévisé accompagné par une multitude stars dont Bruce Springsteen, Elvis Costello, Tom Waits.
Ooby Dooby
Mean Woman Blues
Visites au musée du Boss
Au cours de mes longues pérégrinations musicales, mon attention a été attirée par des milliers d’artistes. Certains m’ont laissé quelques souvenirs, d’autres pas. Pour les premiers, cela ne se limitait pas à une seule chanson, quelques unes pour les uns à des dizaines pour les autres. En me limitant à quatre chansons, en général mes préférées, je vais vous présenter ce qui pourrait constituer mon musée musical. Je donne la préférence à des artistes qui ne sont pas forcément très connus par les foules. Mon blog se veut aussi didacticiel et essaye de vous faire découvrir les immenses richesses de la musique.
Un peu les pères du punk…
Surfin’ Bird
Henrietta
The Sleeper
On The Move
Découvertes récentes
Tout ce qui se fait dans la musique actuelle n’est pas inintéressant. Par hasard ou en faisant des recherches, je déniche des trucs qui me plaisent. Alors je les soumets à votre appréciation. J’entends par actuel ce qui est relativemennt récent sans être toujours de la dernière actualité.
Michael Patrick Kelly – Wonders
Cédric Baravaglio – Dragons
Renaud Garcia-Fons – Sylvains D’orient
Le Grand Voyage (13)
LES COMETES
La comète de Haley en 1986, photo prise par une sonde spatiale qui donne une très bonne idée du phénomène
La comète West en 1974
Nous avons exploré le système solaire. On pourrait le comparer à une rue dans une gigantesque ville qui a pour nom la Voie Lactée. Nous sommes dans un quartier qui se situe à la périphérie de la ville, dont les autres galaxies locales constitueraient d’autres quartiers de cette banlieue. Pour l’astronome amateur ne disposant pas de moyens optiques, le spectacle céleste reste assez limité, le Soleil, la Lune, les planètes voisines. Le premier travail de l’astronome, et celui-ci peut se faire aisément à l’oeil nu, c’est l’identification des constellations. Il faut de préférence se rendre dans un endroit absent des lumières urbaines, une montagne est l’endroit idéal. Avec une carte du ciel dédiée, les principales constellations sont aisément identifiables avec un peu de patience. En plus, certaines étoiles qui en font partie sont très visibles. Pourvoir regarder une étoile et dire son nom est déjà un bon signe, mais comme la plupart peuvent avoir un éclat semblable, nous avons besoin des constellations pour les situer exactement. Le progrès aidant, il existe pour nos téléphones des applications qui nous permettent d’identifier facilement les constellations, les étoiles, les planètes, Je recommande Sky Map qui est très complète et que l’on peut utiliser de différentes manières. Pointer le téléphone n’importe où vers le ciel, il vous indiquera le nom des étoiles, des constellations, des planètes. On peut aussi entrer un nom, vous serez dirigé dans la direction ou l’objet se trouve, et quand vous serez au bon endroit, il sera entouré d’un rond. Rien de plus facile. Il faut toujours avoir à l’esprit que selon les saisons, les constellations ne sont pas toujours visibles, et que certaines constellations ne sont visibles que dans un hémisphère. La fameuse Etoile Polaire, si chère aux ancien marins, n’est visible que dans l’hémisphère nord. Il en va de même pour les planètes visibles nord et sud, mais ce n’est plus une question de saisons, mais de position sur son orbite. Contrairement au fond du ciel qui peut paraître immuable dans son positionnement, les planètes ont un mouvement apparent perceptible sur un laps de temps plus ou moins long. Mais de tous les spectacles du ciel, il en reste un, le plus remarquable et appartenant au système solaire mais visible occasionnellement, les comètes.
Elles tournent sur des orbites très elliptiques dont le point central n’est pas le Soleil, mais un point quelconque dans l’espace. Venues du fond de la nuit, elles vont tourner autour du Soleil en le frôlant et repartent d’où elles sont venues. On en distingue plusieurs variétés, les plus connues étant les périodiques, celles qui reviennent à des dates précises dans le voisinage du Soleil. Elles semblent venir pour la plupart de la ceinture de Kuiper, là où se situe Pluton. Par contre, on soupçonne d’autre comètes de venir de beaucoup plus loin, même de dehors du système solaire.
Les comètes peuvent constituer un spectacle magnifique dans le ciel. En effet, ces corps de roche et de glace mélangés, de dimensions modestes, quelques kilomètres pour les plus grands, entrent en fusion quand ils s’approchent du Soleil. Il se forme ce qu’on appelle la chevelure et surtout la queue de la comète, toujours opposée au Soleil, queue qui peut atteindre des centaines de milliers de kilomètres. Au fur et à mesure que la comète s’approche ou s’éloigne du Soleil, le grandeur de la queue s’allonge ou diminue. Ce sont pourtant des corps fragiles, soumis à des contraintes énormes, et une comète peut très bien exploser et disparaître du ciel. Ce que l’on pourrait classer comme déchets laissés par les comètes dans l’espace, font que parfois la Terre dans son orbite va se promener dans l’endroit où se trouvent ces résidus de comètes. C’est cela qui nous donne ces pluies de météorites que l’on peut observer à certaines périodes de l’année, comme le Perséides au mois d’août. Le phénomène peut durer des siècles, d’autant plus s’il est alimenté par une comète périodique.
La comète Hale-Bopp
Les comètes sont connues et visibles depuis l’antiquité. Elles étaient un objet de superstition, frappant les esprits crédules du fait de leurs apparitions inattendues et spectaculaires. Le premier à comprendre clairement la mécanique des comètes fut Edmond Halley, dont on donna son nom à la plus célèbre des comètes (Bill Haley et les Comets ça vient de là). En fouillant les dates d’apparition des comètes, il nota que tous les 76 ans environ , il y en avait une qui apparaissait. Il prédit qu’elle reviendrait en 1758. Il mourut avant, mais la comète revient bien cette année-là. Plus tard on constata que la comète de Halley était connue depuis -611 avant JC. On la retrouve aussi sur la fameuse tapisserie de Bayeux qui illustre la conquête normande de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066. Son passage en 1986 ne fut pas très spectaculaire, contrairement à celui de 1910 qui illumina le ciel pendant de nombreuses soirées.
En 1910, la comète Halley suscite quelques inquiétudes
Avec les comètes se termine notre exploration du système solaire. Mais nous n’avons vu qu’une goutte d’eau dans la mer. Nous allons partir de plus en plus loin, d’abord dans notre voisinage proche, puis dans notre galaxie, ce qui nous mènera ensuite vers d’autres galaxies. L’univers a-t-il une fin ? On en sait rien, mais ce que l’on peut voir d’ici est déjà suffisant pour nous faire tourner la tête !
Pour rappel, nous avons vu ce qui constituait l’essentiel du système solaire.
Le Soleil lui-même, qui orchestre ce balai céleste.
Huit planètes principales dont 4 sont de belles dimensions.
Des planètes naines comme Pluton.
Les planètes sont entourées de satellites qui vont d’aucun à des dizaines, dont certains sont plus gros que des planètes.
Une ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter et une autre au-delà de Neptune.
Nous avons vu que les planètes proches du Soleil tournaient sur leur orbite plus rapidement que les planètes éloignées, 88 jours pour Mercure, 248 ans pour Pluton. Les planètes et les satellites tournent sur un axe à des vitesses très différentes, de quelques heures à des dizaines de jours. Les températures de surface vont de plus de 400 degrés ou alors en-dessous de moins 200 degrés. Certaines planètes et un satellite possèdent des atmosphères qui cachent la surface de l’astre.
Les orbites des planètes et des satellites vont du cercle presque parfait à des ellipses très étirées.
Vu de l’extérieur du système solaire, les planètes semblent pour la plupart se déplacer sur une même ligne, Pluton ayant une orbite qui ignore totalement à cette règle.
A suivre
Source . NASA, Wikipedia