Rencontre avec « M » Legs

Je vous propose de rencontrer la délicieuse « M »Legs. Vous ne la connaîtrez que sous ce nom et ne verrez que ses jambes. Mais quel amateur de nylon s’en plaindrait?

Son style est celui qui figure parmi mes préférés, les véritables bas à coutures surmontant des hauts talons, présentés de manière sublime. Petit jeu coquin qui capte l’oeil et vous envoie vous perdre dans les nuages de nylon qui passent à travers le ciel de vos pensées coquines. Je trempe ma plume dans la rosée matinale, pour vous écrire l’aube belle et la brise qui ondule doucement une paire de bas sur un fil, avant qu’ils ne partent à la conquête de vos regards admiratifs. Mais les voici déjà…

Dites-lui votre admiration et peut-être qu’elle reviendra!

Dites-lui votre admiration et peut-être qu’elle reviendra!

Un grand merci aux deux complices!

http://m-legs.blogspot.com/

Nylon paparazzi (2)

Suite des petites investigation historiques concernant des histoires ou l’on parle de bas nylons.

En novembre 1963, dans un journal local américain publié à Eugene dans l’Oregon, on pouvait lire dans une rubrique conseil tenue par Abigail Von Buren les propos suivants, plutôt marrants, émanant d’une lectrice:

Cher Abby,

Mon mari s’est abîmé le dos dans un accident il y a environ six ans. Il a porté une bande de soutien dorsal jusqu’à ce qu’il essaye un de mes vieux corsets. Je pensais qu’il plaisantait, mais ce n’était pas le cas. Il l’a porté un jour pour aller travailler et il a affirmé qu’avec, il ne s’était jamais senti aussi bien. Quand j’ai vu que c’était sérieux, je lui en ai acheté un neuf. C’était il y a deux ans et il a continué de porter le corset. Le pire dans tout cela c’est qu’il a commencé à porter des bas nylons en disant que cela aidait à tenir le corset en bas. Lors d’un examen  médical le docteur a été étonné de découvrir ces sous-vêtements. Quand je lui ai posé la question sur ce qu’il en pensait, il m’a dit que ce n’était pas ses affaires de juger les vêtements que ses patients portaient. Dois-je continuer à m’inquiéter de cela?  –  GRAND ISLAND

Chère Grand,

Il y a des corsets, sans jarretelles, pour des questions orthopédiques et qui apporteront le confort que votre mari souhaite. Et pour les bas nylons, c’est là où il a pris son pied!

L’histoire suivante me fut racontée par un collègue de travail qui vécut la guerre 39-45. Juste après celle-ci. Comme il avait de la famille en Suisse, il lui arrivait de passer la frontière en train, habitant juste de l’autre côté,  pour aller leur rendre visite. Pour les petits cadeaux, le choix était vite fait, c’était de bas nylons. Comme les Américains avaient participé à la libération de la France, ils avaient bien sûr amené avec eux tout un attirail de marchandise, des bas par exemple,  ils ne perdaient pas le côté business si cher à leur ego. Bien sûr, le nylon avait été inventé juste avant la guerre et sa commercialisation en Europe retardée pour faits d’armes. Les bas étaient vraiment recherchés. La Suisse était logée à la même enseigne, le bas nylon était une denrée plutôt rare et sans doute pas la priorité dans les échanges commerciaux quand ils existaient. Alors le collègue avait pris l’habitude d’importer en douce des bas, un peu plus faciles à trouver sur territoire français moyennant quelques bonnes adresses. L’importation de l’article n’était pas interdite en Suisse, mais soumise aux droits de douane comme objet de luxe. Bon une paire ou deux ça passait, surtout si on était une dame. Mais plus il fallait raquer et c’était autant un manque à gagner dans ce petit commerce ou dans le prix des cadeaux. Sa combine était de mettre autour de la taille une bonne vingtaine de paires de bas qu’il faisait tenir en s’enroulant s’enroulant le ventre dans une large bande de tissu. Les pochettes de bas étant plutôt minces, il n’augmentait pas trop son tour de taille de manière visible, juste un petit manque de confort personnel. De plus il gardait son manteau, ce qui n’étonnait personne, les trains étaient peu ou pas chauffés par mesure d’économie. Les yeux pétillants, il me racontait qu’avec quelques paires de bas, on pouvait passer un moment avec une dame aux moeurs accueillantes, une putaine comme il disait, sans débourser un sou de plus. Il ne s’est jamais fait attraper et je le crois bien volontiers, il était plutôt du genre malin.

Etes-vous un bon nylon paparazzi?

Dans quel film trouvons-nous cette scène?

A qui appartiennent ces jambes, passablement photographiées à l’époque, la présence de coutures n’y est sans doute pas étrangère?

Savez-vous sur quel album de hard rock se trouve cette photo? Pour vous aider signalons que cela a un rapport avec ACDC, mais je reconnais que ce n’est pas facile, chercher du côté des membres et de leur pédigrée.

Et bien sûr quelques pubs d’époque

Sans doute le seul cas où une marque de bas s’identifie à un groupe de rock.