La presse prise en flagrant délire

Les perles j’adore, pas celles qui se mettent autour du cou, mais celles qui ornent les pages de la presse. Mais oui, la petite erreur de frappe, le journaliste qui ne se relit pas, l’emploi des mauvais mots qui sonnent comme des bons. J’en ai fait une petite récolte, plus spécialement celles qui tournent autour de la gauloiserie sans tabac, l’ami Luc qui devient un autre mot, si le lecteur oublie qu’il a des origines littéraires arabes. Les prendre telles qu’elles sont parues serait facile, alors pour un peu plus de difficulté, j’y ai ajouté un commentaire, une conclusion qui est bien de moi. Même si je n’ai pas trouvé d’histoire de bas, ce n’est bas triste.

Aujourd’hui les queues des spectateurs n’en finissent pas de s’allonger devant les salles

– C’est un spectacle destiné à être vu en bande

D’après le bulletin paroissial, ces fesses nues sont un triste visage de la France

– De nombreux paroissiens regrettèrent que l’article ne contienne que du texte.

Les nus très sensuels représentent des femmes en tenue de soirée

– Il y avait même une distraire en bas et porte-jarretelles

Face au conformisme ambiant, cette expo est un coup de semence

– Les conformistes, c’est tous des branleurs!

Pour la visite, le sous-préfet était peloté par Marie-Jeanne, directrice de la galerie.

– Après cela, ils procédèrent à l’érection d’une statue

Cet informateur est bien introduit dans les milieux homosexuels

– Depuis il a été obligé de faire marche arrière

A la gare, il s’est exhibé plusieurs heures d’enfilée

– Il montrait son instrument sans crier gare

Au palais, les langues vont bon train

– Tous des lèche-culs!

Il se masturbait dans le train en derection de Marseille

– Pris en flagrant délit, il se justifia en présentant un billet aller-retour

Le percussionniste, véritable homme orchestre, agitait les grelots accrochés entre ses jambes

– Il jouait souvent les deux orphelines

Le trésorier sera là pour la féconder

–  On recherche vérificateurs de comptes, entrée en fonction dans neuf mois

La nouvelle présidente mènera ses troupes à la braguette

– Avis: l’effectif des membres est déjà complet!

Jeux et autres activités lubriques ont remporté un vif succès

– A faire paraître dans la lubrique spectacles

Avoué cherche secrétaire pour petits actes courants

– Faire offres case postale 69

Insolite: une villageoise a vu un objet en forme de concombre avec un gros bout rouge

– On suppose qu’il  s’agissait d’un objet volant venant de la planète Eros

Yes, oh yes!

L’âge d’or de la pop est ou peut sembler une chose lointaine et les musiciens qui l’alimentèrent sembler remonter à l’âge des dinosaures. Il y a pourtant pas mal de ces groupes qui tournent encore et même avec un certain succès. Le groupe anglais Yes en est un exemple vivant. Ils apparurent à la fin des années 60 et furent immédiatement rangés dans une musique classieuse qualifiée de progressive à l’époque. Il est vrai que leur musique n’était pas à proprement parler facile d’accès à la première écoute. Votre serviteur, assez vite lassé par le top 50 de l’époque mit quelques albums de Yes sur son bon vieux tourne-disque. L’histoire du groupe est assez tumultueuse, de nombreux changements de membres se produisit au fil des ans. Il se séparèrent se reformèrent au gré des humeurs pour finalement arriver jusqu’à nous. Malgré tous les rebondissements de personnel, il y a quand même trois membres que l’on peut qualifier de squelette stable du groupe, Jon Anderson le chanteur qui a renoncé il y a trois ans pour raisons de santé; Steve Howe, le guitariste; Chris Squire, le bassiste qui a traversé toute l’histoire; Alan White, le batteur. Depuis le départ de Anderson, c’est un franco-canadien relativement jeune , Benoît David, qui assure le chant avec une certaine classe. Il est assez rare que ces musiciens d’une autre époque aient encore une fibre créatrice, il se contentent de se produire sur scène.  Quand ils essayent de faire quelque chose de nouveau, on est le plus souvent déçu du résultat. Yes a tenté l’aventure et sorti un nouvel album »Fly From Here », tout récemment. Je voudrais dire de suite que je suis un peu sur le cul. Ah oui il peuvent et savent encore voler. Cela ne renie ne rien la musique de leurs débuts, c’est créatif, mélodieux, parfaits vocaux et harmonies. Je retrouve un peu de ma jeunesse avec ces ambiances musicales que j’adorais, un peu surréalistes. aux échos distants. Je ne résiste pas à vous en propose un extrait, le titre principal.  Cela dure longtemps, près de 24 minutes, à écouter au casque de préférence. Mais quel pied!

Coups de coeur pour quelques uns…

Le grand avantage de YouTube pour les musicos passionnés, c’est l’apparition de documents filmés d’époque dont on ignorait complètement l’existence ou que l’on n’espérait pas revoir un jour. Je me suis régalé avec quelques trouvailles qui me rappellent quelques excellents souvenirs. J’en ai sélectionné quelques uns pour leur valeur nostalgique et quelques autres pour les découvertes intéressante qu’ils permettent de faire. Les voici.

THE VIP’S – I Wanna Be Free

La version studio de ce titre est un de mes dix disques préférés. Imaginez me belle surprise quand j’en ai découvert une version live pour la tv française enregistrée en 1966. Groupe que j’ai toujours considéré comme exceptionnel. Le chanteur Mike Harrison, est doué d’une voix qui sonne très noire. Ce groupe connaîtra plus tard la célébrité sous le nom de Spooky Tooth.

THE ANIMALS – Inside Looking Out

Les célèbres Animals et un de leurs titres le plus remuants, bien qu’ici assez calme. Un vieux titre de folk complètement transformé.

STEAMHAMMER – Junior’s Wailing

Extrait d’un titre en live d’un des mes albums de pop préférés, certains connaissent cette chanson via Status Quo, mais c’est ce groupe qui l’a crée en 1969.


FAMILY – Good News Bad News

Pour la génération actuelle les musiciens pop, aujourd’hui sexagénaires, étaient juste bons à fumer des pétards et faire tourner les seringues. C’est encore le cas pour beaucoup de musiciens actuels, mais sans doute la dope de l’époque était de qualité supérieure si l’on en juge les résultats. Témoin ce charismatique band, Family, son non moins charismatique chanteur Roger Chapman, dans une vidéo rescapée de la belle époque. Pas exceptionnel de qualité technique et coupé, le clip nous montre les impressionnantes qualités vocales de Chapman et la classe supérieure des musiciens de Family. Une chanson compliquée à la ligne mélodique hachée, mais bon sang quel chef-d’oeuvre! Quand j’entends cela, je me dis que j’ai eu la chance de vivre une époque d’exceptionnelle créativité.

CHANTEL MCGREGOR – Help Me

Je n’aime pas que les femmes qui portent des bas nylons, j’aime aussi celles qui jouent de la guitare, surtout dans ce style là. Une reprise trépidante du classique de Sonny Boy Williamson II « Help Me ».

Une belle découverte sur la Toile, mmmhhh i love you

CATFISH KEITH – Eagle Bird

J’avais jamais entendu parler de ce mec avant. Un bluesman attachant et visiblement un surdoué de la guitare. Merveilleux!