L’âge d’or de la pop est ou peut sembler une chose lointaine et les musiciens qui l’alimentèrent sembler remonter à l’âge des dinosaures. Il y a pourtant pas mal de ces groupes qui tournent encore et même avec un certain succès. Le groupe anglais Yes en est un exemple vivant. Ils apparurent à la fin des années 60 et furent immédiatement rangés dans une musique classieuse qualifiée de progressive à l’époque. Il est vrai que leur musique n’était pas à proprement parler facile d’accès à la première écoute. Votre serviteur, assez vite lassé par le top 50 de l’époque mit quelques albums de Yes sur son bon vieux tourne-disque. L’histoire du groupe est assez tumultueuse, de nombreux changements de membres se produisit au fil des ans. Il se séparèrent se reformèrent au gré des humeurs pour finalement arriver jusqu’à nous. Malgré tous les rebondissements de personnel, il y a quand même trois membres que l’on peut qualifier de squelette stable du groupe, Jon Anderson le chanteur qui a renoncé il y a trois ans pour raisons de santé; Steve Howe, le guitariste; Chris Squire, le bassiste qui a traversé toute l’histoire; Alan White, le batteur. Depuis le départ de Anderson, c’est un franco-canadien relativement jeune , Benoît David, qui assure le chant avec une certaine classe. Il est assez rare que ces musiciens d’une autre époque aient encore une fibre créatrice, il se contentent de se produire sur scène. Quand ils essayent de faire quelque chose de nouveau, on est le plus souvent déçu du résultat. Yes a tenté l’aventure et sorti un nouvel album »Fly From Here », tout récemment. Je voudrais dire de suite que je suis un peu sur le cul. Ah oui il peuvent et savent encore voler. Cela ne renie ne rien la musique de leurs débuts, c’est créatif, mélodieux, parfaits vocaux et harmonies. Je retrouve un peu de ma jeunesse avec ces ambiances musicales que j’adorais, un peu surréalistes. aux échos distants. Je ne résiste pas à vous en propose un extrait, le titre principal. Cela dure longtemps, près de 24 minutes, à écouter au casque de préférence. Mais quel pied!
Je suis de la génération YES, je dois avoir les albums vynil en stock
Je vois que non seulement vous êtes un fin gourmet en nylon, mais aussi un musicien averti. J’ai aussi les vinyles sauvés de l’époque glorieuse. Mais ce nouvel opus ne me laisse pas indifférent, je n’écoute que cela depuis trois jours…
Amitiés