
Deux musiques pour commencer le dimanche
Strawberry Alarm Clock – Incense & Peppermints
The Birds – Leaving Here

CHANSONS
MONUMENTS
Chansons qui ont un brin d’éternité
Joshua Fought the Battle of Jericho
Une des chansons de gospel parmi les plus célèbres, à peu près tout le le monde l’a entendue. C’est un traditionnel probablement composé ou plutôt chanté par les esclaves noirs au 19ème siècle. La première version enregistrée date de 1922 par un quatuor noir composé de deux hommes et deux femmes. Les enregistrements ayant survécu illustrent mal la qualité des voix. Elvis Presley la popularisa un peu plus à travers son album de gospel de 1960.
Première version enregistrée, Harrod’s Jubilee Singers (1922)
La version d’Elvis Presley (1960)
Dans le fatras de la production phonographique, il y a des millions de chansons dont seule une petite partie émerge des profondeurs. C’est un peu la même chose que l’iceberg dont vous voyez le sommet hors de l’eau. Même chez les artistes très connus, il y a les succès et la part qui reste plus ou moins dans l’ombre. D’autres artistes n’ont jamais accédé à la notoriété, mais parfois on trouve dans leur démarche, de très intéressantes petites pépites. Ils se peut aussi qu’elles furent des succès dans une autre partie du monde, mais restent plutôt inconnues chez nous. Elles ne demandent qu’à briller de tous leurs feux. C’est un peu le principe de cette rubrique, exhumer ces chansons qui méritent une peu plus que de rester au fond de la cave. Sans distinction de style, artistes connus ou inconnus, ils n’ont pas échappé, un jour ou l’autre, à ma curiosité. Assez pour que je m’en rappelle encore aujourd’hui.
Del Shannon – Ginny In The Mirror (USA 1962)
The Motowns – Una Come Lei (Italie 1967)
Dany Logan – Mon Coeur A Juan-Les-Pins (France 1963)
Denny Seyton And The Sabres – Just A Kiss (UK 1965)
New Vaudeville Band – Diana Goodbye (UK 1966)
Font Et Val – On S’en Branle

Partis rejoindre les étoiles

Brian Wilson (1942 – 2025)
Il fut l’âme des Beach Boys, l’un des plus importants groupe de musique américaine durant les sixties et dont la légende s’étend jusqu’à nos jours. Ils débutent dans le style surf et évoluent vers des choses plus compliquées. Wilson à une santé, surtout mentale, en dent de scie et étant sourd d’une oreille, il tourne épisodiquement avec le groupe. C’est aussi un peu une histoire de famille avec ses frères et un cousin. Il met ses absences à profit pour faire de la recherche musicale qui profitera au groupe. C’est ainsi que leur célèbre « Good Vibrations » demanda huit mois de recherches et fut à l’époque la chanson qui coûta le plus cher en heures de studio. Elle est d’ailleurs considérée aujourd’hui comme l’une des meilleurs chansons modernes toutes époques confondues. Entre Beach Boys et carrière solo, il reste un monument.
Good Vibrations, 1966
I Get Around, période surf 1964
God Only Knows, en live et en solo 2002

Guy Bodart (1945 – 2025)
Il fut un des guitaristes du groupe belge les Mec Op Singers. Après leur plus fameux titre « Dies Irae », il quitta le groupe puis s’expatria aux USA, devint un caméraman professionnel et réalisateur de films d’horreur.
Dies Irae
Only Lonely Me

Sly Stone (1943 – 2025)
Musicien, compositeur, producteur, il fit partie de Sly And The Family Stone, ancêtres du funk et formation qui connut un succès considérable.
Everyday People
Don’t Call Me Nigger, Whitey


