
Deux musiques pour commencer exotisme de pacotille
Bon Azzam – Fais-Moi Du Couscous Chéri
Silvana Blasi – Les Babouches A Boudha

CHANSONS
MONUMENTS
Chansons qui ont un brin d’éternité
The Green Leaves Of Summer
En 1960, le film Alamo dans lequel John Wayne coiffe la triple casquette d’acteur, réalisateur, producteur, fut un succès commercial. Mais la musique du film ne fut pas en reste. Composée par le très connu Dimitri Tiomkin, elle fut confiée, en parallèle avec la bande sonore figurant au générique, aux Brothers Four qui avaient cartonné la même année avec « Greenfields ». Elle charma immédiatement de nombreux artistes qui l’enregistrèrent dont Frankie Avalon qui joue aussi dans le film. En France ce fut presque une chanson phénomène, la première version française est le fait des Compagnons de la Chanson (Le Bleu De L’été), mais dans l’année qui suivit un douzaine d’artistes la mirent dans leur répertoire. Plus récemment, on retrouve une version orchestrale pour le film Inglorious Bastards.
Bande sonore du film Alamo (1960)
Le version des Brothers Four figurant dans la bande originale du film (1960)
La reprise d’Eric Perito pour le film Inglorious Bastards (2009)
Dans le fatras de la production phonographique, il y a des millions de chansons dont seule une petite partie émerge des profondeurs. C’est un peu la même chose que l’iceberg dont vous voyez le sommet hors de l’eau. Même chez les artistes très connus, il y a les succès et la part qui reste plus ou moins dans l’ombre. D’autres artistes n’ont jamais accédé à la notoriété, mais parfois on trouve dans leur démarche, de très intéressantes petites pépites. Ils se peut aussi qu’elles furent des succès dans une autre partie du monde, mais restent plutôt inconnues chez nous. Elles ne demandent qu’à briller de tous leurs feux. C’est un peu le principe de cette rubrique, exhumer ces chansons qui méritent une peu plus que de rester au fond de la cave. Sans distinction de style, artistes connus ou inconnus, ils n’ont pas échappé, un jour ou l’autre, à ma curiosité. Assez pour que je m’en rappelle encore aujourd’hui.
Un chois parmi d’autres…
Tony Knight & The Live Wires – I Feel So Blue (1964)
Dave & The Diamonds – You Do Love (1965)
Adam Faith – It’s Allright (1964)
Wayne Gibson – One Little Smile (1965)
Les Serpents Noirs – Le Train D’Alcatraz (1963)
Fan mania…

Danny Thompson (1939 – 2025)
On se souviendra surtout de lui comme bassiste de l’un des groupes phares de la renaissance du folk anglais, Pentangle. Il participa à de nombreuses autres collaborations avec des artistes de premier plan et enregistra six albums en solo.
Light Flight
Once I had a sweetheart

Margie Needham (1929 – 2025)
Elle était la dernière survivante d’un groupe vocal féminin, les Chordettes, qui vendit des millions de disques vers la seconde moitié des fifties. Le groupe exista de 1946 à 1965 avec quelques changement de personnel. Trois des membres moururent nonagénaires, la musique ça conserve.
Lollipop
Don’t Tell Me

Sonny Curtis (1937 – 2025)
Il fit partie des légendaires Crickets, la formation qui accompagnait Buddy Holly. Il composa pour eux « I Fought The Law » devenu un classique repris par une multitude d’artistes dont Bobby Fuller Four (qui en fit un succès), le Clash. Il enregistra de nombreux disques en solo dans le style country.
I Fought The Law, avec les Crickets
Love Is All Around en solo

