En passant

Bas nylons et un vampire

Rendez-vous avec la mort – Un vampire dans la ville

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Peter Kürten est celui que l’on surnomma le Vampire de Düsseldorf, puisque c’est principalement dans cette ville qu’il commit ses crimes. Il vient malgré tout de Cologne, ville où il naquit en 1883. Il apparaît aujourd’hui comme un fou et un détraqué sexuel, assurément un des pires qui sévit en Allemagne. Il est l’aîné d’une famille nombreuse de 13 enfants, famille pauvre à la limite de crever de faim. Le père a pourtant un métier, il est mouleur, mais c’est surtout une homme violent et un alcoolique de haute volée, vice que partage sa femme dans une moindre mesure. Toute la famille vit entassée dans une unique chambre. Il bat ses enfants, l’ainé déguste plus que les autres, et ne se gêne pas pour violer sa femme devant les enfants. Il est évident que Kürten passe le moins possible de temps à la maison, il partage son temps entre l’école où il est un élève médiocre, et des fugues qui l’amènent à fréquenter des gens de la rue pas toujours recommandables. Il est déjà un enfant terrible et prend plaisir à torturer les animaux. Selon ses aveux, il aurait commis ce qui peut ressembler à un premier meurtre à l’âge de 9 ans. Il poussa un copain qui ne savait pas nager dans le fleuve qui passe à Cologne, le Rhin. Il empêcha un autre copain lui ayant porté secours de remonter à la surface en lui tenant la tête sous l’eau. Les deux enfants se noyèrent et la police conclut à un accident.

Un des points dont on est sûr, c’est qu’il a une sexualité précoce et très prononcée. A 13 ans, il a déjà une petite amie, laquelle lui permet de la déshabiller et de la caresser, mais lui voudrait aller plus loin, ce qu’elle refuse. Il racontera plus tard que ce refus fut pour lui le déclenchement de pulsions sexuelles qu’il doit assouvir par tous les moyens. Il pénètre dans des étables et commet des actes sexuels avec des animaux, il avoue aussi que tuer des animaux lui provoque des orgasmes. Il ajouta par la suite le délit de pyromane.
En 1898, son père est condamné pour inceste avec une de ses filles âgée de 13 ans, il écope de 18 mois. de prison. Sa mère obtient la séparation et ira s’établir plus tard à Düsseldorf. Kürten quitte définitivement la maison et commence pour lui une longue période d’errance entre séjours en prison et délinquance en tous genres. Bizarrement, il semble avoir un certain charme qui opère assez bien avec les femmes, il s’habille élégamment quand il en a les moyens, il a probablement la conversation assez facile. Les démons qui le hantent l’empêchent d’avoir une sexualité normale sans faire appel à certaines perversions, il n’arrive absolument pas à imaginer une relation normale. Ce sera une escalade vers la folie meurtrière, cependant ses victimes seront toujours de femmes ou des filles, il n’y a pas trace d’homosexualité chez lui. Contrairement à d’autres cas, le vue du sang ne semble pas l’attirer spécialement, il aurait même une sorte de pudeur vis à vis d’elle.

Kürten jeune

En 1904, il est enrôlé dans l’armée, il atterrit à Metz alors ville allemande, mais il déserte rapidement et se cache. C’est pendant cette période qu’il allume des incendies un peu partout. Il l’avouera plus tard, cela lui provoque des excitations sexuelles et il espère qu’il y aura des victimes. Il regarde ces incendies de loin pour ne pas se faire suspecter. Malgré tout, il se fait attraper le jour de l’an 1905. Il est jugé pour la désertion, les incendies, et quelques autres délits, il est condamné à 8 ans d’emprisonnement.

Christine Klein

En mai 1913, à peine libre, il commet ce que l’on considérera comme son premier meurtre. Lors d’un cambriolage, il découvre une jeune fille d’une dizaine d’années endormie dans son lit, Christine Klein. Il l’étrangle et l’égorge avec un couteau. Ce n’est que bien plus tard lors de sa capture, que le meurtre fut éclairci avec le récit qu’il en fit. Il confessa plus tard devant les enquêteurs, qu’il tirait une extrême satisfaction du dégoût général, de la répulsion et de l’indignation qu’il avait entendus dans les conversations à propos de ses actes. De plus, dans les semaines qui ont suivi les funérailles de l’enfant, Kürten s’est rendu de temps en temps sur sa tombe, ajoutant que lorsqu’il manipulait la terre recouvrant la tombe, il éjaculait spontanément. L’oncle de la fille fut suspecté, mais finalement lavé de tout soupçon. Par malheur on trouva dans la chambre un mouchoir avec des initiales P.K. et ces initiales étaient les mêmes que celles de l’oncle.
Deux mois plus tard, dans les mêmes circonstances au cours d’un autre vol. il tente d’étrangler une autre fille, qui survivra miraculeusement. En juillet, il est à nouveau arrêté pour divers délits, pas d’accusation de meurtre, il écopé de 6 ans de prison. Il se conduit tellement bien pendant sa détention, que sa peine est prolongée de deux ans. Quand il sort en 1921, commence pour lui une période de relative accalmie. Kürten a fait la connaissance d’une femme de trois ans son aînée, Augusta Scharf, propriétaire d’un magasin de bonbons. C’est une ancienne prostituée qui avait été condamnée pour avoir tué son fiancé, et auprès de laquelle Kürten s’est d’abord fait passer pour un ancien prisonnier de guerre. Deux ans plus tard, Kürten et Scharf se sont mariés et, bien que le couple ait eu des relations sexuelles régulières, Kürten a admis par la suite qu’il ne pouvait consommer son mariage qu’en fantasmant sur le fait de commettre des actes de violence contre un autre individu et que, après leur nuit de noces, il n’a eu des rapports sexuels avec sa femme que sur son invitation.

Pour la première fois de sa vie, Kürten obtient un emploi régulier et devient également un syndicaliste actif, même si, à l’exception de sa femme, il ne noue pas d’amitiés proches. En 1925, il retourne avec Scharf à Düsseldorf, où il entame rapidement des liaisons avec une servante nommée Tiede et une femme de chambre nommée Mech. Les deux femmes étaient fréquemment soumises à une strangulation partielle lorsqu’elles se soumettaient à des rapports sexuels. Tiede, sûrement encore très naïve, se vit informée par Kürten que « c’est ça l’amour ». Lorsque sa femme découvrit son infidélité, Tiede dénonça Kürten à la police, affirmant qu’il l’avait séduite, Mech prétendit que Kürten l’avait violée. L’accusation la plus grave a été abandonnée par la suite, mais les allégations de Tiede ont été poursuivies, ce qui a valu à Kürten une peine de huit mois de prison pour séduction et comportement menaçant. Kürten a purgé six mois de cette peine, sa libération anticipée étant subordonnée à la condition qu’il quitte Düsseldorf. Il a par la suite fait appel avec succès de la décision l’obligeant à quitter la ville. Jusqu’en 1929, on connaît assez peu ses activités criminelles, du moins on peut supposer qu’il n’est pas devenu un ange, on sait juste ce qu’il a bien voulu raconter lors de son arrestation définitive. Mais c’est en 1929 qu’il va se déchaîner.

Une des armes utilisées par Kürten

Le 3 février commence la série de ses agressions. Dans ce premier cas, il s’agit d’une femme âgée sur laquelle il donne 24 coups avec des ciseaux bien aiguisés. Par un miracle elle survivra, mais le fauve est lâché. Sa manière de procéder est assez semblable, il repère une victime, l’entraine dans un endroit discret sous un prétexte quelconque ou avec violence. Les armes qu’il utilise sont les ciseaux, un couteau, l’étranglement, et il se servira même d’un marteau. L’étranglement semble être pour lui l’acte final de la mise à mort. Entre février en novembre 1929, on lui attribuera huit meurtres, toutes des personnes du sexe féminin, de la jeune fille à la dame d’un âge plus avancé. Dans un cas, il commettra même un double meurtre. Néanmoins, il continue ses agressions, une dizaine pour les mois qui suivent. Aucune ne se terminera par une mort, soit les victimes arrivent à s’enfuir où il doit prendre la fuite. Cependant, il doit être aux abois, car on commence à posséder un signalement assez précis de l’agresseur. Tous ces meurtres et agressions se produisirent à Düsseldorf ou dans les environs.
A partir de l’été, on commence sérieusement à s’inquiéter, la fréquence et la similitude des meurtres, la presse commence à parler d’un vampire qui sévirait dans la ville. La police, dans un premier temps et pour des raisons obscures, ne croit pas à l’existence d’un seul meurtrier, mais elle devra bientôt changer d’avis. Comme dans d’autres cas observés chez le tueurs en série, il a une certaine tendance à se croire insaisissable et il aime bien narguer la police. Il enverra des lettres anonymes à la police ou aux journaux en s’accusant des meurtres. Sans être courant, ce genre de comportement n’est pas une exception, quelques malades se sentent pousser des ailes en s’accusant de choses qu’ils n’ont pas faites, tout en restant dans le vague. Juste après le dernier meurtre qu’un lui attribue le 7 novembre, un journal reçoit une lettre avec un plan indiquant les emplacements où le cadavres ont été trouvés. Détail supplémentaire, sur le plan figure l’emplacement du dernier cadavre et la position dans laquelle il se trouvait, alors que la police vient juste de la découvrir et que les journaux n’en ont pas encore parlé. Bien entendu, le journal transmit le tout à la police. Elle prit quand même la peine de soumettre la lettre à un graphologue pour comparer les écritures de celle reçue par le journal avec celles qu’elle a reçues directement. Le graphologue est formel, c’est la même écriture. La police doit réviser son jugement, il n’y a probablement qu’un seul meurtrier. Sa tête est mise à prix, 15 000 marks.

C’est une lettre qui le perdra, ironiquement une lettre qu’il n’a pas écrite lui-même et qui comporte une mauvaise adresse. Le 14 mai 1930 au soir, alors qu’il se promène, Kürten aperçoit une jeune fille, Maria Budlick âgée de 20 ans, en discussion animée avec un homme. Il accoste le couple et demande à la jeune fille si elle est importunée par l’homme. A sa réponse affirmative, l’homme s’éloigne sans demander son reste. Kürten apprend que la jeune fille vient de Cologne, qu’elle cherche un emploi de bonne et pour l’instant elle loge dans un foyer pour jeunes filles faute de mieux. Il lui offre de l’emmener chez lui, pour prendre un café, et ça tombe bien, il cherche justement une bonne. Sans la savoir, il commet une erreur fatale, mais dans son idée c’est sa future victime. Dans un premier temps elle accepte. Arrivés devant le domicile, elle se ravise et lui dit que la situation n’est pas correcte et qu’elle voudrait rentrer au foyer. Kurten n’y voit pas d’inconvénient, mais dit qu’il va la raccompagner car les rues de la ville ne sont pas sûres, il sait de quoi il parle. Ils partent ensemble, mais il semble vouloir l’entraîner vers un endroit isolé. Elle commence à se méfier, alors Kürten tente de l’étrangler. Elle se met à hurler et Kürten s’enfuit.

Maria Budlick

Malgré tout, elle n’informe pas la police. Par contre, elle écrit une lettre à un ami en lui racontant son aventure, en réalité elle est un peu perdue et veut lui demander conseil. Elle envoie sa lettre, mais l’adresse est mal rédigée et la poste ne peut l’acheminer correctement. Comme il est de règle dans les postes d’alors, on ouvre la lettre en espérant avoir des informations qui permettent d’identifier le destinataire. Le préposé lit la lettre et découvre le contenu, il transmet aussitôt à la police. Dans certaines versions, c’est une dame qui reçoit la lettre, mais le résultat est le même, elle va l’apporter à la police. En la lisant, le commissaire qui s’occupe de l’affaire pense qu’il a peut-être une chance de mettre la main sur le tueur, c’est bien sa manière d’agir. La victime est vite retrouvée, sa nouvelle adresse figure sur la lettre, et bien entendu on l’interroge. Elle a une avantage sur les autres, elle connait le domicile de son agresseur, la rue, mais pas le numéro. Elle emmène la police sur les lieux et elle demande au propriétaire qui habite là. Parmi les locataires, il y en a un qui ressemble au signalement, un certain Peter Kürten…

Le domicile de Kurten

Dans l’appartement il n’y a personne, mais on indique à la police que sa femme travaille dans un restaurant. Le police s’y rend et l’emmène pour un interrogatoire. Selon certaines sources, elle connaissait les activités de son mari, el le désigna comme étant le tueur. Selon d’autres sources, plus probables, elle n’affirma rien, mais signala qu’elle avait tantôt rendez-vous avec son mari. Le renseignement était exact et la police put le cueillir. Kürten revendiquera par la suite que c’est grâce à sa femme qu’il fut arrêté et que c’est elle qui devait toucher la récompense, mais ce fut Maria Budlick qui en eut la primeur.
L’arrestation de Kürten fut un soulagement général, on peut imaginer les mères inquiètes pour un enfant en retard de quelques minutes, car ne l’oublions pas il y avait une véritable psychose dans la population. La police ne fut pas la dernière à applaudir. Des mois d’échecs et de recherches se trouvaient effacés d’un trait. Il lui fallut quand même quelques certitudes avant de pouvoir monter un dossier d’accusation qui tienne la route. Ce n’est pas tellement Kürten qui freina les enquêtes, il avouait volontiers un chiffre tournant autour de 80 meurtres. Devant une telle abondance d’aveux, il peut toujours y avoir des doutes, tel ou tel cas n’est peut-être pas le fait de celui qui s’accuse, mais perpétré par d’autres, et ce n’est pas eux qui vont venir le contredire. Il arrive qu’on observe des surenchères chez certains criminels, en fait ils veulent battre des records dans l’immonde. S’il s’accusa d’un grand nombres de meurtres, il fut bien en peine de donner des détails pour chacun d’entre eux, le doute est permis sur un grand nombre. Finalement, on put lui attribuer à coup sûr neuf meurtres et une série de tentatives de meurtre, ceux dont on possédait des faits et preuves précis.

Manifestations durant le procès

Le procès débita le 13 avril 1931, ce fut un procès au retentissement international. Kürten était isolé dans une cage, car on craignait qu’il soit agressé par quelqu’un se trouvant dans la salle. Il fut bien entendu condamné à mort, mais c’est aussi un des premiers procès où des psychiatres viennent témoigner à la barre. Cette célèbre enfance malheureuse fut largement évoquée. Il est incontestable que dans bien des cas, on ne naît pas criminel, mais on le devient en ayant hérité de certaines dispositions, et l’enfance joue un rôle qui n’est pas négligeable. Il est certain que Kürten dans le meilleur des cas aurait fini sa vie dans un asile psychiatrique, mais l’ère de temps joua contre lui. En Allemagne à l’époque du procès, il était question d’abolir la peine de mort et la transformer en perpétuité, mais il est évident que ses partisans durent mettre une sourdine.

Kurten à gauche, lors de son procès


A mon avis, il est inutile de s’étaler sur les détails du procès, de compter les victimes et de décrire dans le détail comment elles on été assassinées. Mais voici un éditorial paru dans le presse durant le procès, il résume très bien ce qui a été discuté et pose quelques questions qui ne sont pas inintéressantes.

On revient sur un cas que nous avons vu plus haut, celui de la fille tuée dans son lit. Elle montre la possible fragilité des preuves et surtout la bêtise de la rumeur publique.

Suite à sa condamnation à mort et à son recours rejeté, il fut guillotiné le 2 juillet à Cologne. Selon les témoignages, il demanda au docteur de la prison, si une fois sa tête coupée, il serait encore capable d’être conscient un moment pour percevoir la sensation de son sang sortant de son cou. Il affirma que ce serait le dernier de tous ses plaisirs.

Le film de Frtiz Lang de 1931, M le Maudit avec Peter Lorre dans le rôle principal, bien que n’étant pas la biographie de Kürten, est celui qui colle assez bien à la réalité du personnage. Le cinéaste assista au procès et recréa une sorte de clone du tueur. On retrouve quelques séquences qui reprennent une certaine réalité. Le tueur qui repère des enfants et qui devient fou quand elles lui échappent, le tueur qui écrit des lettres à la police en annonçant ses crimes. Même s’il est invisible sur l’écran, on sait que le tueur est dans les environs, car il sifflote le célèbre air classique extrait de « Peer Gynt » d’Edvard Grieg. Le cinéma parlant étant encore à ses débuts, c’est une des premières fois que l’on utilisa une mélodie qui identifiera un film d’après une musique. C’est immanquable, si vous avez vu le film, vous penserez immédiatement à lui en l’entendant. Le procédé sera amplement utilisé par la suite, un grand nombre de films ont une musique aussi célèbre que lui et même parfois plus. La scène hallucinante où il parle des pulsions qui l’obligent à tuer est un moment d’anthologie. Indirectement, c’est un des premiers films où la psychiatrie apparaît en toile de fond. Le film exerça une réelle fascination à l’époque de sa sortie, fascination qui remonta jusqu’à Hitler en personne. L’acteur, étant de religion juive, fuit l’Allemagne en 1933. Il réussit une assez belle carrière à Hollywood, mais le plus souvent cantonnée à des rôles de méchants. En 1936, il reçut une lettre d’Hitler l’invitant à venir poursuivre sa carrière en Allemagne malgré sa judéité. Il lui répondit assez sèchement qu’il n’y avait pas assez de place pour deux tueurs en Allemagne. Suite à cela, la propagande nazie utilisa le film comme illustration du Juif éternel et prédateur. Certains allèrent même plus loin, il se posent la question, à savoir si Kurten avait sévi quelques années plus tard, il n’aurait pas fait une belle carrière dans la SS. En 1965, Robert Hossein s’inspira de l’histoire du vampire pour son film Le Vampire de Düsseldorf.
Pour écrire cet article, j’ai consulté diverses sources, notamment des articles de presse d’époque. Je me suis rendu compte que certains condensés modernes sur cette affaire étaient assez fantaisistes. Je m’en suis tenu au plus près de ce que racontent les anciennes sources. Sans être un travail d’historien, je crois avoir résumé les faits, en effectuant des heures de recherches, tels qu’ils se sont produits avec une certaine exactitude. Mais en fait le vraie certitude, c’est que Kürten était un assassin doublé d’un détraqué sexuel et que ses victimes ne sont pas sorties d’un roman policier.

Source gallica.bnf.fr / BnF / DP, Wikipédia

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