Ayanf dû une petite untervention chirurgicale sans gravité mais handicapante, il se peut que le blog subisse une interruption. Il m’est en effet assez difficile de me tenir derrière un clavier. A bientôt
Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
The Seeds – A Web Of Sound
Les Seeds sont une assez belle illustration sonore de deux mouvements musicaux qui inspiraient pas mal de monde vers le début de la seconde moitié des sixties, celui du garage punk et le psychédélique. Certains de leurs titres appartiennent plus à une catégorie qu’à l’autre avec parfois un mélange des deux, le psychédélique se faisant plus dominant au fil du temps. S’ils n’eurent jamais une aura pareille à celle des Doors ou Jefferson Airplane, il sont connus et apprécies. Même en France, Vogue a tenté de les imposer en publiant trois EP’s, de jolis collectors aujourd’hui, sans toutefois leur procurer une audience locale. C’est le genre de publications qui furent complètement passées sous silence par la presse
Ici nous explorons le deuxième album, la suite de celui celui qui contient leur titre le plus célèbre « Pushin’ To Hard ». Il suit l’évolution de la musique du groupe et aussi la mystique qui enveloppe le groupe car ils sont passablement branchés sur l’ésotérisme dans le quotidien. Pour ceux qui les connaissent, les Seeds c’est avant tout la bassiste et chanteur Sky Saxon, mais les autres membres sont aussi très actifs. L’album qui ne contient que des originaux, est un panachage de compositions entre le clavier Daryl Hooper, Sky Saxon, et le producteur Marcus Tybalt. Il y a plus de 50 ans que je connais cet album et comme le succère le titre de l’album, je suis resté prisonnier de cette toile d’araignée remplie de sons.
Artiste : The Seeds
Titre : A Web Of Sound
Genre : garage, psychédélique
Label : GBP Crescendo
No Catalogue : GNP 2033 (mono); GNPS 2033 (stéréo)
Pays : USA, 1966
Meilleure enchère sur Ebay : 255 euros copie originale mono
Note : L’album fut publié aussi en Angleterre et atteint des cotes plus élevées 300 350 euros.
Une perle de l’album
Rollin’ Machine
Parmi les originaux, un peu jazz, un peu pop, et le reste…
Mr Farmer
Pictures And Designs
Tripmaker
I Tell Myself
A Faded Picture
Just Let Go
Up In Her Room
Clips Seeds et titres inédits
Pushin Too Hard, leur fameux titre en playback, 1967
Mr Farmer, 1967
Reportage sur une résurrection des Seeds en 2017 sans le chanteur Sky Saxon décédé
Buzzin’ Around, une chute de l’album publiée plus tard
The Wind Blow Your Hair, première prise d’un titre qui sera publié plus tard
Collectors Made In France
Caterina Caselli EP
Caterina Caselli – Festival FX 1567, publié 1966, meilleure enchère sur Ebay 100 euros.
Caterina Caselli fit partie de ces nombreux artistes italiens qui tentèrent l’aventure du disque chanté en français. A l’origine elle joue de la basse dans diverses formations. C’est surtout en 1966 que le Festival de San Remo la met en évidence où elle termine à la seconde place avec la chanson « Nessuno Mi Può Giudicare » chantée aussi par Gene Pitney. Cette chanson figure aussi sur ce disque dans sa version française « La Vérité Je La Vois Dans Tes Yeux » que Dalida reprit aussi. Elle connaîtra en France un succès beaucoup plus grand quelques années plus tard via la reprise de Richard sous le titre « Amoureux De Ma femme ».
Nous sommes dans un style de variété pure, mais la dame connaîtra une carrière assez faste entre chansons originales et adaptations. Elle se fera aussi connaître comme productrice, c’est elle qui découvrira le célèbre chanteur à belle voix, Andrea Boccelli, star internationale.
Ce disque est surtout une curiosité pour les fans de la chanteuse.
Un Homme En Or
La Timidité
Personne
La Vérité Je La Vois Dans Tes Yeux
Une reprise de « Paint It Black » des Rolling Stones
Documents – Musique etc…
Aller écouter un concert avec 10000 personnes m’intéresse assez peu. Ce que je préfère de loin, c’est un pub obscur ou un coin de rue avec des artistes qui chantent ou jouent de la musique même si ce sont de parfaits inconnus. Par exemple, le premier que je vous propose, Peter Gavin, un mec que j’ai rencontré il y a plus de 30 ans alors qu’il jouait dans la rue. Je sais que c’est lui parce que je le lui avais acheté un disque et discuté avec lui. C’est l’avantage des artistes peu connus car ils sont abordables et l’on peut échanger avec eux. D’ailleurs peu importe le genre de musique, je suis absolument ouvert à tout et même avec un peu de chance, découvrir une musique ou une chanson inconnue est un bonheur.
Pete Gavin – Shake Your Money Maker
The Glad Rags – Root Stone
Le vol est retardé, alors on fait de la musique
The Ramparts, un choeur et de la bière dans un pub en Irlande
Chanteuses de rues en Russie à St. Pertersburg
Un chant qui enchante
La musique avec un peu de curiosité peut nous faire plonger dans l’histoire. La chanson « Tres Morillas » nous y invite et donne une belle leçon de tolérance. Le titre de la chanson n’a rien à voir avec le champignon que l’on connaît sous le nom de morille. Il désigne en espagnol les Mauresques, c’est à dire les femmes arabes de l’Afrique du Nord et ensuite celles de religion musulmane. L’histoire nous rappelle que les Maures tentèrent d’envahir l’Europe au début du 8ème siècle mais furent repoussés par Charles Martel à Poitiers e 732. Ce dernier se contenta de les bouter hors de France, mais ne descendit pas jusqu’au détroit de Gibraltar. Il en résulte que l’Espagne fut territorialement partagée, avec des étendues plus ou moins variables, entre les Arabes et les Espagnols et ceci pendant près de 7 siècles. Cette cohabitation se déroula plutôt pacifiquement et ouvrit une ère d’échange culturels dont on trouve encore les traces aujourd’hui, notamment au niveau de l’architecture.
Cette chanson qui date du 15ème siècle célèbre à sa manière ce mélange de culture. Les paroles furent mises sous une forme plus moderne par le poète Federico Garcia Lorca. Elles racontent l’histoire d’un chevalier chrétien qui tombe amoureux de trois Mauresques dans la ville de Jaén. Il est vrai qu’il n’a pas les yeux dans les poches de son armure, car les femmes arabes sont plutôt très jolies et sont d’un tempérament assez chaud. Voici un extrait de paroles.

Comme on peut s’en rendre compte, tomber amoureux efface toutes tous les préjugés, c’est juste quelqu’un qui aime quelqu’un, peu importe sa race ou sa religion. Je souhaite à tous les racistes de tomber un jour amoureux de ce qu’ils haïssent sans trop savoir pourquoi.
Cette chanson a bien entendu été exploité de bien des manières, je vous en propose trois tendances.
Le groupe Datura, c’est la version folk médiéval
Pilar, Almalé & Evoéh, on sent une influence musique arabe
Teresa Berganza, artiste lyrique, influence espagnole avec un brin de flamenco
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai couté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Hollies – Honey And Wine
Eddy Mitchell – Si Tu N’étais Pas Mon Frère
The Tornados – Ridin’ The Wind
Cream – Crossroads
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Azam Ali – Flowers On The Storm



