Ayanf dû une petite untervention chirurgicale sans gravité mais handicapante, il se peut que le blog subisse une interruption. Il m’est en effet assez difficile de me tenir derrière un clavier. A bientôt.
Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
The Artwoods
Actifs de 1963 à 1967, ils font partie de ces formations qui écumaient les clubs de Londres. Ils sont supérieurs à la moyenne et savent tirer profit de toutes ces reprises qu’ils vont puiser dans le répertoire rhythm & blues US. Ils font comme beaucoup d’autres, donner une image plus blanche à cette musique. Art Wood (1937 – 2006) donne son au groupe, pour ceux qui ne le savent pas, il est le frère de Ronnie Wood des Rolling Stones, il s’occupe des vocaux. Mais il y en aussi deux membres qui vont devenir très connus par la suite, John Lord aux claviers futur Deep Purple et Keef Hartley le batteur qui fera partie de multiples formations.
C’est Decca qui les signe et fera quelques efforts pour les promouvoir. Rien de bien concret n’est sortira, et avec la légende acquise par la suite, toute leur discographie atteint vite les cents et les mille, surtout les EP’s (1 anglais, 1 français). L’album UK est bien entendu la pièce maîtresse de ces collectors, même s’il ne contient des reprises, mais très bien calibrées. Les spécialistes reconnaîtront quelques unes de ces reprises, qui figurent dans d’autres répertoires.
Artiste : The Artwoods
Titre : Art Gallery
Genre : Rhythm & Blues, Mod
Label : Decca, 1966
No Catalogue : LK 4830
Pays : UK
Meilleure enchère sur Ebay : 1395 euros. L’album fut en 1966 uniquement publié en Angleterre.
Une perle de l’album
One More Hearteache
Une reprise depuis Marvin Gaye plus « anglaise »
Can You Hear Me
Down In The Valley
Things Get Better
Walk On The Wild Side
I Keep Forgettin’
Keep Lookin’
Work Work Work
Be My Lady
If You Gotta Make A Fool Of Somebody
Stop And Think It Over
Don’t Cry No More
Séquences live 1966 – 1967
Green Onions, live Klooks Kleek, 1966
Louisiana Home, live Klooks Kleek, 1966
Day Tripper des Beatles, live au Danemark, 1967
Collectors d’un peu partout
The Trashmen 45 tours US
The Trashmen – Argo 5516, publié en 1965, meilleure enchère sur Ebay 132 euros.
Après leur fameux « Surfin’ Bird », la fortune de Trashmen s’évanouit assez rapidement. Certes on ne disparaît pas ainsi tout d’un coup., mais les beaux classements au hit parade sont derrière. En 1965, ils signent avec le label Argo, une sous-marque de Chess à Chicago. En face principale figure une reprise assez bien roulée de « Ubangi Stomp », un classique de Sun records créé par Warren Smith. L’autre face nous propose une nouvelle réécriture de leur fameux hit. Il faudra vraiment l’apparition du punk et qu’on les considère parmi les initiateurs du mouvement pour que l’on s’intéresse vraiment à eux. Cette publication est surtout le genre de curiosité qu’il faut posséder pour les afficionados.
Ubangi Stomp
Bird’ 65
Documents – Musique etc…
Heureusement qu’aujourd’hui il y a encore de vrais musiciens
Dylan Leblanc – Coyote
Leon Phal – Stress Killer
San Silvan – Samba
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai couté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Blues Magoos – Love Seems Doomed
Jet Harris – Rave
Love – Seven And Seven Is
The Zombies – I Remember When I Loved Her
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Estas Tonne – The Story Of Creation



