En passant

Inventaire musical à la Prévert (168)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

Downliners Sect – The Rock Sect’s In, UK 1966

Un groupe que j’ai toujours adoré, dont le premier album très rthythm & blues, eut passablement d’influence sur mes futurs choix musicaux. Mais nous allons visiter le troisième, celui sorti en 1966 et qui illustre une tendance plus rock du groupe.
Ils sont ici en quatuor ayant perdu en route l’harmoniciste Ray Sone. L’album se partage entre reprises et originaux, les spécialiste feront la différence. Pour illustrer la tendance rock, la pochette suggère en arrière plan le rocher de Gibraltar et quatre « sectistes » tout sourires. Comme les précédents, il n’y a rien à jeter, ce qui pourrait attirer plus l’attention, c’est la reprise du « Brand New Cadillac » de Vince Taylor, ils furent les premiers à le faire. Autre curiosité, la présence de « Why Don’t You Smile Now » une composition de Lou Reed et John Cale dans leur période pré-Velvet Underground. dont l’original fut enregistré par les All Night Workers en 1965 aux USA.
D’après mon expérience, des fameux trois albums de la période Columbia, c’est le plus difficile à dénicher. Les Downliners Sect ont par ailleurs une discographie bourrée de pièces de collection. J’imagine que l’intérêt des collectionneurs n’est pas une fantaisie, mais bien un reflet de l’admiration pour ce groupe,

Artiste : Downliners Sect
Titre : The Rock Sect’s In
Genre : rock, beat
Label : Columbia
No Catalogue : SX 6028
Pays : UK, 1966
Meilleure enchère sur Ebay : 355 euros.

Note. existe seulement en mono, publié également au Danemark et en Nouvelle Zélande. Il existe plusieurs réédition après 1975.

Outside

Hang On Sloopy

Fortune Teller

Hey Hey Hey Hey

Everything I’ve Got To Give

I’m Hooked On You

Comin’ Home Baby

Why Don’t You Smile Now

Don’t Lie To Me

May The Bird Of Paradise Fly Up Your Nose

He Was A Square

I’m Looking For A Woman

Brand New Cadillac

Ce qu’il reste des Downliners Sect en 2018, Don Criane (1945 – 2022), guitare rythmique gilet rouge; Keith Grant, basse, deux membres originaux. Et comme invité à l’harmonica, un monsieur que j’ai rencontré plusieurs fois, Alan Glen. Un chic bonhomme qui n’a jamais voulu que je lui paye un CD qu’il vendait lors des concerts. « It’s My pleasure » m’a-t-il dit. Et pour le même prix il me l’a dédicacé.

Collectors d’un peu partout

Downliners Sect, single Norvège

Downliners Sect – Columbia DB7939, Norvège, publié en 1966, meilleure enchère sur Ebay 403 euros.

Restons encore un moment avec les Downliners Sect pour ce collector. En Angleterre, ils furent populaires dans le milieu des clubs, plus modestement en terme de classement dans les charts. Pourtant au tournant de 1965, un single publié en Suède avec leur version de « Little Egypt », les voit se classer en seconde position des charts nationaux. Du jour au lendemain, ils deviennent des stars, ce qui les oblige a recentrer leur activité sur ce pays. Au mieux quand ils se produisaient en Angleterre, c’était devant une ou deux centaines de personnes, là ils se produisent devant des milliers de spectateurs. Une partie de leur discographie deviendra une affaire suédoise avec notamment un album typiquement local dans son contenu.
Les pays voisins, notamment la Norvège, emboîtent le pas et éditent quelques singles du groupe. Par rapport à la discographie anglaise, ils ont l’énorme avantage d’être emballés dans une pochette avec photo, un plus incontournable pour beaucoup de collectionneurs. En 1966, à l’époque des sessions du troisième album, ils dépoussièrent habilement un vieil air un peu jazzy pour en faire une version tout à fait moderne. La chanson se nomme « Glendora », créée par Jack Lewis et surtout incluse dans le répertoire du populaire crooner Perry Como. Ce single est très recherché, notamment dans sa version norvégienne. Un parmi les 150 publications qui dépassent la centaine d’euros dans les enchères Ebay.

Glendora

I’ll Find Out

Documents – Musique etc…

Trois x Julie Driscoll & Brian Auger en live

Save Me

This Wheel’s On Fire

Why Am I Treated So Bad

Visites au musée du Boss

Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai couté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…

Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…

Buffalo Springfield – Rock And Roll Woman

The Shakespeares – Burning My Fingers

Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.

The Chameleons – Paper Tigers

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