Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Dick Dale – Calling Up Spirits LP UK / USA 1996
Dick Dale (1937-2019), guitariste américain, eut une énorme influence sur les guitaristes modernes. La légende des guitares et amplis Fender s’est construite un peu grâce à lui. Il est sans conteste l’inventeur de la surf music, mais il mit tout cela au point en expérimentant de nouvelles techniques notamment celle de la réverbération, ce son aquatique propre au surf. Etant gaucher, il avait la particularité de jouer sur des guitares adéquates, mais d’inverser l’ordre des cordes, la basses en bas. Le pic de sa popularité se situe au début des sixties avec « Misirlou » l’un des instrumentaux les plus connus pour la guitare, dont il fait la version de référence. Cette mélodie est un traditionnel connu en Grèce et dans les pays arabes, il a lui-même des origines libanaises par ses ancêtres.
Cet album est une sorte de résurrection pour lui, bien qu’il ne soit jamais tombé dans l’oubli, car c’est justement son fameux hit qui sert de générique au film Pulp Fiction. Si cela relança définitivement sa carrière jusqu’à sa mort, Dick Dale a bien changé entretemps. Il est devenu un peu mystique et cela se retrouve dans cet album, pas tellement au niveau de la musique très souvent endiablée qui parsème les plages de l’album, mais dans une sorte de communion d’esprit avec les habitants primitifs de l’Amérique, les Indiens. Il l’écrit noir sur blanc dans les commentaires de l’album. De plus il doit soigner un cancer à répétition, ce qui peut pousser à une certaine manière de voir les choses.
Cet album est aussi un délice à l’écoute, du matériel original signé Dick Dale, trois reprises dont une de Jimi Hendrix, les fans trouveront laquelle. Deux titres chantés, car il chante aussi et joue même de la trompette. Du surf, de la pop, des titres qui bougent, certains pourraient servir de générique à un série tv. Cet album à bientôt 30 ans, m… je n’ai pas vu le temps passer.
Artiste : Dick Dale
Titre : Calling Up Spirits
Genre : surf, pop
Label : Beggars Banquet
No Catalogue : BBQLP 184
Pays : UK / USA 1964
Meilleure enchère sur Ebay 28 euros.
Note: Bien que le sessions eurent lieu au USA, c’est un label anglais à qui revient l’initiative. L’album fut publié en vinyle seulement en Angleterre.
Une perle de l’album
Nitrus
Pour bien débuter un album…

The Wedge Paradiso
The Pit

Fever
Doom Box

Catamount
Calling Up Spirits

Temple of Gizeh
Bandito

Third Stone From The Sun
Peppermint Man

Gypsy Fire
Documents Dick Dale

Nitro / The Eliminator , live en 2016
Dick Dale s’amuse avec un air de Deep Purple
Collectors d’un peu partout
The Four Tops EP France
The Four Tops – EP Tamla Motown TMEF 511, France, publié en 1965, meilleure enchère sur Ebay 175 euros.
En 1964, la label Tamla Motown change de distributeur pour la France, de Barclay à EMI. La distribution par Barclay est assez minimaliste avec souvent des pochettes peu attrayantes. Cela change du tout au tout avec EMI, on publie beaucoup plus d’artistes et les pochettes sont souvent plus que jolies avec des photos en couleurs pour la plupart. Le label étant principalement squatté par des artistes noirs, le fait de présenter l’artiste avec une photo en couleurs ajoute un certain charme.
Ce deuxième EP des Four Tops édité en France reste encore assez confidentiel, si le groupe est fort connu aux USA, il peine encore à s’imposer internationalement, bien que « I Can’t Help Myself » est leur premier no 1 dans leur pays. Ce sera chose faite l’année suivante avec une série de hits encore dans toutes les mémoires. En attendant, les collectionneurs collectent les pièces les plus rares dont celle-ci.
I Can’t Help Myself
Sad Souvenirs
Ask The Lonely
Where Did You Go
Document à propos des Four Tops
Le premier hit international
Documents – Musique etc…
Trois x Kinks reprises en français…
Petula Clark – Un Jeune Homme Bien (A Well Respected Man)
Dick Rivers – La Seule Qui Me Tient (You Really Got Me)
Les Lionceaux – Le Jour, La Nuit, Le Jour (All Day And All Of The Night)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Pentangle – Light Flight
The Small Faces – Wham Bam Thank You Mam
The Doors – Riders On The Storm
The Monkees – Words
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Scott Walker – Jackie
Scott McKenzie – Like An Old Time Movie
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Chris Isaak – Can’t Do A Thing To Stop Me



