Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Procol Harum – Live
Procol Harum eut avec « A Whiter Shade of Pale » l’un des gros tubes des sixties qui se vendit à l’époque à 10 millions d’exemplaires, ce fut le tube de l’été 1967. Cette mélodie est inspirée et empruntée à Bach pour une partie. Le clavier Gary Brooker avait une formation de base dans la musique classique, il s’en inspira pour le fameux titre. En 1971, le classique étant toujours plus ou moins présent dans leur musique, Brooker décide de retravailler une partie du répertoire en le réécrivant, et de s’adjoindre pour un concert les services d’un orchestre symphonique canadien, l’Edmonton Symphony Orchestra et Da Camera Singers pour les choeurs. Le résultat fut concluant et l’album bien accueilli, pas seulement par les amateurs de pop, mais par un public pas spécialement branché. Il se vendit plutôt bien et le single extrait « Conquistador », un titre de leur premier album, connut lui aussi un bon succès dans ce nouvel arrangement.
Ce ne fut pas la première ni la dernière tentative de marier pop et classique, mais Procol Harum nous offre une pièce maîtresse dans le genre. Par ailleurs le reste est aussi hautement conseillé par les docteurs…
Artiste : Procol Harum & Edmonton Symphony Orchestra
Titre : Live
Genre : pop, classique
Label : Chrysalis
No Catalogue : CHR 1004
Pays : Allemagne 1972
Meilleure enchère sur Ebay 42 euros.
Note : publié internationalement, pas vraiment rare. Sorti plus tard en double album avec des titres ne figurant pas sur l’album original simple.
Une perle de l’album
Conquistador
En ouverture de l’album

Whaling Stories

A Salty Dog

All This And More

In Held ‘Twas in
Titres ne figurant pas sur l’album original

Luskus Delph

Simple Sister

Shine On Brightly
Le groupe en live autres époques, même approche

Le fameux !

Conquistador
Collectors d’un peu partout
Gitta And The Shouters 45 single Allemagne
Gitta And The Shouters – Storz Records International SSRI 45203, Germany, publié en 1965, meilleure enchère sur Ebay 412 euros.
Gitta Walther est plutôt une chanteuse de variétés, mais ici elle enregistre avec les Shouters, quelque chose qui ressemble plus à du beat à la sauce allemande. Enregistré et publié par un petit label, c’est une publication très rare. Les Shouters deviendront relativement connus sur la scène allemande en devenant les Rollicks. Gitta Walther, sous son nom et d’autres pseudonymes, enregistra quelques disques avec une certaine popularité et sera aussi une choriste pour Donna Summer et les productions de Giorgio Moroder. Elle est décédée en 2014 âgée de 74 ans. Pour ce que je connais de sa discographie, cette enregistrement est le plus charmant, spécialement la face A.

Die Sterne Leuchten

Wann?

Gitta Walther & The Thunderbeats – Honeyboy, Ich Mach Mir Sorgen, 1966
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait…
Fred Buscaglione – Love in Portofino
Georges Van Parys – Les Misérables 1958 – Générique
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Seeds – Pictures & Designs
The Yardbirds – I’m A Man
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
Johnny Winter – Birds Can’t Row Boats
The Denims – I’m Your Man
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
The Renegades – Matelot
The Searchers – What Have They Done To The Rain
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Roseaux & Ben l’Oncle Soul – I Am Going Home




