Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Buddy Holly – USA LP
Mourir à 22 ans et avoir influencé des générations d’artistes, ce n’est pas donné à tout le monde, mais lui l’a fait. Personnage incontournable des fifties, mort tragiquement en 1959 dans un accident d’avion, il influença la musique à sa manière. Dans un premiers temps il imite Elvis Presley qui vient de débuter, mais il se tourne vers une vision plus personnelle du rock and roll, parfois teinté de country. Son son est original, sa voix reconnaissable entre mille et ses traces se retrouvent chez les autres, les Beatles, les Rolling Stones, les Beach Boys, figurent parmi les centaines d’artistes qui reprirent ses chansons. Il revient régulièrement dans l’actualité et même un astéroïde porte son nom, un jour il y a aura peut-être une planète.
Cet album est le troisième et dernier de son vivant, il contient une de ses chansons les plus emblématiques « Peggy Sue », le contenu est un peu moins rock que les autres, les Crickets ne sont pas mentionnés comme accompagnateurs mais ils ne sont pas loin. On dit souvent que le rock and roll n’est pas mort, Buddy Holly encore moins.
Artiste : Buddy Holly
Titre : same
Genre : rock and roll
Label : Coral
No Catalogue : CRL-57210
Pays : USA 1958
Meilleure enchère sur Ebay 247 euros
Note : également sorti en Angleterre la même année, les rééditions sont nombreuses.
Une perle de l’album
I’m Gonna Love You Too
Un bon début

Peggy Sue

Look At Me

Listen To Me

Valley Of Tears

Ready Teddy

Everyday

Mailman Bring Me No More Blues

Words Of Love

You’re So Square (Baby, I Don’t Care)

Rave On

Little Baby
Clips

En live avec les Crickets, That’ll Be The Day

Oh Boy, en live
Collectors d’un peu partout
The Human Expression, single USA
The Human Expression – Accent – AC 1214, USA, publié en 1966, meilleure enchère sur Ebay 2302 euros.
C’est une des plus fameuses découvertes que j’ai faites à travers toutes ces compilations garage que j’affectionne. Groupe originaire de la Californie qui publia trois singles en 1966-67, restés dans une certaine obscurité. Celui-ci, le premier, étant pour moi le meilleur coiffant les autres d’un rien. Bien que je sois un fondu de psychédélique, c’est le bien calme « Every Night », la face B, qui a le plus tourné sur ma platine, une chanson que je trouve ensorcelante. La légende veut que pour leur troisième disque, un certain inconnu du nom de Mars Bonfire leur proposa deux titres. Il en enregistrèrent un, « Sweet Child Of Nothingness », laissant l’autre de côté pour mettre une de leurs compositions à la place. Le titre boudé s’appelait « Born To Be Wild » et il fit les beaux jours de Steppenwolf. En 1994, Cicadelic records sortit une compilation regroupant leur discographie avec quelques inédits. Toute leur discographie originale est très rare.

Every Night

Love At Psychedelic Velocity

Readin’ Your Will, leur premier enregistrement resté inédit pendant longtemps, du pur garage.
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait…
Donna Summer – Now I Need You
Olivia Newton-John – Twist Of Fate
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Them – I Can Only Give You Everything
Quintessence – Sri Ram Chant
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Boss Five – You Cheat Too Much
The Free-For-All – Show Me The Way
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Ar Skloferien – Me A Zavo Eun Dourell
Mont-Joia – Diga Janeta
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
77:78 – Love Said




