En passant

Inventaire musical à la Prévert (203)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

Buddy Holly – USA LP

Mourir à 22 ans et avoir influencé des générations d’artistes, ce n’est pas donné à tout le monde, mais lui l’a fait. Personnage incontournable des fifties, mort tragiquement en 1959 dans un accident d’avion, il influença la musique à sa manière. Dans un premiers temps il imite Elvis Presley qui vient de débuter, mais il se tourne vers une vision plus personnelle du rock and roll, parfois teinté de country. Son son est original, sa voix reconnaissable entre mille et ses traces se retrouvent chez les autres, les Beatles, les Rolling Stones, les Beach Boys, figurent parmi les centaines d’artistes qui reprirent ses chansons. Il revient régulièrement dans l’actualité et même un astéroïde porte son nom, un jour il y a aura peut-être une planète.
Cet album est le troisième et dernier de son vivant, il contient une de ses chansons les plus emblématiques « Peggy Sue », le contenu est un peu moins rock que les autres, les Crickets ne sont pas mentionnés comme accompagnateurs mais ils ne sont pas loin. On dit souvent que le rock and roll n’est pas mort, Buddy Holly encore moins.

Artiste : Buddy Holly
Titre : same
Genre : rock and roll
Label : Coral
No Catalogue : CRL-57210
Pays : USA 1958
Meilleure enchère sur Ebay 247 euros
Note : également sorti en Angleterre la même année, les rééditions sont nombreuses.

I’m Gonna Love You Too

Clips

Collectors d’un peu partout

The Human Expression, single USA

The Human Expression – Accent – AC 1214, USA, publié en 1966, meilleure enchère sur Ebay 2302 euros.

C’est une des plus fameuses découvertes que j’ai faites à travers toutes ces compilations garage que j’affectionne. Groupe originaire de la Californie qui publia trois singles en 1966-67, restés dans une certaine obscurité. Celui-ci, le premier, étant pour moi le meilleur coiffant les autres d’un rien. Bien que je sois un fondu de psychédélique, c’est le bien calme « Every Night », la face B, qui a le plus tourné sur ma platine, une chanson que je trouve ensorcelante. La légende veut que pour leur troisième disque, un certain inconnu du nom de Mars Bonfire leur proposa deux titres. Il en enregistrèrent un, « Sweet Child Of Nothingness », laissant l’autre de côté pour mettre une de leurs compositions à la place. Le titre boudé s’appelait « Born To Be Wild » et il fit les beaux jours de Steppenwolf. En 1994, Cicadelic records sortit une compilation regroupant leur discographie avec quelques inédits. Toute leur discographie originale est très rare.

Visites au musée du Boss

Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…

Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…

Them – I Can Only Give You Everything

The Boss Five – You Cheat Too Much

Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.

77:78 – Love Said

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