Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Scott Walker – UK LP
Scott Walker (1943 – 2019) est un personnage à part dans l’histoire de la musique, très caméléon. Il commença sa carrière de chanteur aux USA à la fin des fifties comme chanteur pour teenagers sous le nom de Scott Engel, son vrai nom. Après il devient le bassiste des Routers célèbres pour leur chanson en forme d’hymne « Let’s Go ». S’étant réuni avec Gary leed et John Maus, ils se transforment en Walker Brothers et émigrent en Angleterre vers 1965. Le trio connaîtra un succès considérable pendant deux ans sur le plan international. C’est à partir de là que l’on peut vraiment apprécier la beauté de sa voix. C’est un crooner à n’en pas douter, carrière qu’il commencera à partir de 1967 en solo, même si le groupe se reforme pour pour deux ans entre 1975 et 1977.
Si l’appellation de crooner lui convient tout à fait, il n’en est pas pour autant un comme les autres. Ses premiers albums peuvent le ranger dans la tradition, mais on devine déjà ce que sera la suite, une musique élaborée et expérimentale, plutôt sombre et angoissée, un ange triste comme je l’ai lu à quelque part. C’est à la fois beau et original, un mélange de Picasso et Dali vu sous l’angle musical.
Cet album est son premier, il y a des reprises, mais aussi trois compositions originales dont le remarquable « Montague Terrace (In Blue) » qui préfigure la suite. Walker a toujours été un fan de Jacques Brel, c’est ainsi qu’au cours de sa carrière il a repris neuf de ses chansons dont trois figurent ici, vous reconnaîtrez sans doute. C’est Mort Shuman qui a écrit les paroles anglaises et le texte original est assez bien respecté, il parlait d’ailleurs plutôt bien le français. Le reste est à découvrir, perso je ne m’en lasse pas.
Artiste : Scott Walker
Titre : Scott
Genre : crooner nouvelle vague
Label : Philips
No Catalogue : SBL 7816 stéréo; BL.7816 mono
Pays : USA 1967
Meilleure enchère sur Ebay 63 euros version stéréo
Note : Publié dans plusieurs pays mais pas en France.
Une perle de l’album
Mathilde
L’incontournable

Montague Terrace (In Blue)

Angelica

The Lady Came From Baltimore

When Joanna Loved Me

My Death

The Big Hurt

Such A Small Love

You’re Gonna Hear From Me

Through A Long And Sleepless Night

Always Coming Back To You

Amsterdam
Clips

Bull, de l’album Soused en 2014, très expérimental on aime ou on n’aime pas, impossible à chanter sous la douche.
Collectors d’un peu partout
Brenda Lee Jones, single USA
Brenda Lee Jones – Rust records – R 5112, USA, publié en 1966, meilleure enchère sur Ebay 165 euros.
Brenda Lee Jones (1938 – 2001) n’est pas tout à fait une inconnue pour le public français. Elle fut au début des sixties la moitié du duo Dean & Jean qui connut une certaine notoriété aux USA et au Canada. En France, on les connait surtout via l’adaptation par Monty de « Hey Jan Hey Dean » qui fut un succès sous le titre « Ce N’est Pas Vrai ». Le duo se sépara en 1966 et Brenda sortit la même année ce 45 tours pour le moins intéressant. Je dois dire que j’ai cherché pendant longtemps qui était l’interprète de « You’re The Love Of My Life », car je connaissais ce titre par l’adaptation française de Noël Deschamps « A Prendre Ou A Laisser ». Le mystère étant résolu, je peux ajouter que la suite de la carrière de Brenda est assez discret. Elle semble avoir enregistré plus tard quelques obscurs albums de musique religieuse. Ce single a aussi fait l’objet d’un très confidentiel 45 tours en France sur Vogue en 1966.

You’re The Love Of My Life

Thread Your Needle

Dean & Jean, le fameux hit, 1964
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait. Et puis parfois écouter autre chose, cela repose…
Pet Shop Boys – It’s A Sin
Modern Talking – You’re My Heart, You’re My Soul
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Rick Durham And The Dynamics – I Got My Eyes On You
The Toreros – Manha De Carnival
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Dovers – She’s Gone
Sound Barrier – My Baby’s Gone
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Jethro Tull – My Sunday Feeling
Clouds – Old Man
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Quiet Island – Light House





Salut Boss
Quelle trouvaille ! Une video de Lady jane avec Bryan Jones jouant de la steel mandoline !
Je l’ai écouté (et joué) 100 000 fois sans jamais savoir d’où provenait ce son bizarre.
Merci pour cette découverte
Bonne rentrée !
Salut Paul,
Merci à toi et content de t’avoir surpris.
Bonne rentrée à toi aussi.
Et vive la musique !