En passant

Peter Pan fait son cinéma (5)

Suite des chroniques de notre ami Peter Pan. Merci à lui.

Interprètes

  • Peter Cushing (VF : Jacques Beauchey) : Sherlock Holmes
  • André Morell (VF : Jacques Berlioz) : le docteur Watson
  • Christopher Lee (VF : Bernard Dhéran) : Sir Henry Baskerville
  • Marla Landi (VF : Nadine Alari) : Cecile
  • David Oxley : Sir Hugo Baskerville (VF Bernard Dhéran)
  • Francis De Wolff (VF : Paul Bonifas) : le docteur Mortimer
  • Miles Malleson (VF : Camille Guérini) : Bishop
  • Ewen Solon (VF : Stéphane Audel) : Stapleton
  • John Le Mesurier (VF : Pierre Leproux) : Barrymore
  • Helen Goss (VF : Hélène Tossy) : Mme Barrymore
  • Sam Kydd (VF : Jean Daurand) : Perkins
  • Michael Hawkins : Lord Caphill
  • Judi Moyens : la bonne
  • Michael Mulcaster : le prisonnier
  • David Birks : le serviteur

Anecdotes

La firme Hammer est importante pour le renouveau du cinéma dit d’épouvante, elle est devenue une référence du genre. Bien que fondée en 1934 en Angleterre, ce n’est qu’à partir du milieu des années 1950 qu’elle commencera son âge d’or. A cette époque, le film d’épouvante est assez moribond et surtout à prédominance américaine. Au début du parlant, le style conquiert les foules, ce sont les premiers Frankenstein et Dracula et la silhouette de Boris Karloff ou Bela Lugosi devient familière. La Hammer décide de reprendre les personnages et les ficelles du style, tout en explorant d’autres icônes comme les momies qui reviennent à la vie ou les savants fous. Le film qui établit définitivement la réputation de la Hammer fut « Le Cauchemar De Dracula » en 1958. Le prince de la nuit ressort de son tombeau, mais il y gagne une dimension plus sexy. Ce n’est plus tellement le monstre assoiffé de sang qui suce le sang de tout ce qui bouge comme l’incarna Bela Lugosi, mais un vampire qui sait aussi se montrer charmant quand ça l’arrange et surtout séducteur avec les femmes qui se donnent à lui sans appeler leurs mamans. Le tournage en couleurs donne aussi une autre consistance à la couleur du sang. Ce film fit beaucoup pour la notoriété des deux acteurs principaux, Christopher Lee en Dracula et Peter Cushing en chasseur de vampires. Il est presque naturel de les retrouver dans le film qui nous intéresse ici, mais cette fois Christopher Lee n’effraye personne, il est juste un noble (il est réellement de descendance noble) à qui il arrive de drôles d’aventures. Ce n’est pas visible dans le film, mais la silhouette et le rôle de Sherlock Holmes sont indissociables de sa fameuse pipe, alors que Peter Cushing haïssait le tabac. Il a raconté avoir passablement souffert d’avoir souvent une pipe à la bouche.

Parmi les seconds rôles, nous retrouvons Miles Malleson (c’était déjà le cas dans le précédent), dans celui du pasteur. Il fait partie de ces excellents acteurs indispensables à la saveur d’un film. Il a tourné dans plus d’une centaine de films avec de grands réalisateurs. Avec sa première femme, il est un militant de la condition féminine anglaise avant l’heure. Son plus grand rôle reste sans doute celui du sultan dans le fameux « Voleur De Bagdad » avec Conrad Veidt, sorti en 1940, dont il est aussi un des scénaristes. Il est aussi connu pour avoir traduit Molière en anglais. Son travail fait encore référence aujourd’hui. Lors de ses funérailles en 1969, ce fut le fameux  Laurence Olivier, qui fit son éloge funèbre.

Autre second rôle dans celui du serviteur, John Le Mesurier, une silhouette que l’on aperçoit souvent dans divers films. Si vous ne connaissez pas le père, vous connaissez sûrement le fils, Robin Le Mesurier. IL fut pendant près de 25 ans, jusqu’en 2017, le guitariste de Johnny Hallyday et composa aussi quelques titres pour lui.

 

3 réflexions sur “Peter Pan fait son cinéma (5)

  1. Bonjour Mr Boss,

    Ca fait plaisir de revoir tous ces chef-d’oeuvre magistralement interprétés. En effet, c’était l’âge d’or du cinéma.
    Tenez: en revoyant Gene Hackman dans « Open Range » il y a quelques jours, ça m’a fait pensé au seul film dans lequel il joue un « rôle de gentil » ( le Révérend Scott) :  » l’Aventure du Poséidon » et que j’ai vu en 1974.
    En 2006, une autre version plus moderne (?) a été tournée mais on ne retrouve pas ce petit plus de l’original. Dans tous les cas, ces perles sont à voir ou à revoir. Sans modération. Cela va de soi.
    Bon WE. Peter.

  2. Re-bonjour…

    Merci à vous de nous apprendre ces anecdotes en particulier au sujet de Robin le Mesurier, fidèle musicien de notre grand Jo. Il a pris la direction d’une carrière diamétralement opposée à celle de son père. Mais quant on se sent doué et attiré par un domaine artistique, il ne faut pas taire ce talent qui nous permet de nous épanouir, même si cela demande rigueur et travail. Mais on a rien sans rien dans la vie.
    Question instrument de musique, entre nous, je suis nul. D’ailleurs , au Collège, le cours de musique (interro à la flûte) m’angoissait plus que celui de maths !!! Même si le prof assez jeune était sympa. Mais chuuuut ! ne le répétez pas . Rires.
    Bon WE. Peter.

    • Hello Peter,
      Comme j’avais pas mal épluché ce film sous tous ces angles. A l’époque quand je l’avais vu, ce devait être en 1966 ou 67, j’avais bien aimé. C’est le départ de mon admiration pour Christopher Lee. J’avais noté aussi ce fameux Miles Malleson que j’étais ravi de retrouver ici et là dans d’autres films. Je me souviens même d’avoir fait attendre un de mes rendez-vous féminins en Italie, parce qu’ils diffusaient un film où li figurait. OU va se nicher la passion ?

      Bonne semaine

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