Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Mama Béa Tekielski – France double LP
Une chanteuse que je compare assez volontiers à Catherine Ribeiro, il y a des similitudes avec une certaine rage dans les interprétations et un petit côté anarchiste, d’ailleurs Léo Ferré fait partie des chanteurs qu’elle interprète. Autre similitude, une passion pour Edith Piaf, Mama Béa est la voix de Piaf dans le film « Edith et Marcel ».
Pour ma part, elle fait partie des chanteuses françaises qui furent parmi mes belles découvertes vers l’apparition du punk, elles ne sont pas si nombreuses que cela. Je chronique cet album car c’est celui qui m’avait l’effet du grande baffe à sa découverte. Des titres un peu surréalistes sur des musiques déglinguées, tout ce qui pouvait avoir pour moi un goût de nouveau. Même si l’album est double, il contient assez peu de titres, certains étant assez longs dont un de plus de 16 minutes. Ce qui est le plus dommage, c’est qu’elle a pratiquement cessé toute activité musicale, alors on écouté encore et encore les vieux titres…
Il manque un titre de l’album « Les Clowns » que je n’ai pas trouvé.
Artiste : Mama Béa Tekielski
Titre : La Folle
Genre : avantgarde, progressive, rock
Label : Isadora
No Catalogue : ISL 9010
Pays : France 1977
Meilleure enchère sur Ebay, 38 euros
Note : Il s’agit d’un double album, peu de titres mais certains assez longs
Une perle de l’album
Les Pissenlits
Boa appétit pour certains…

Le Préau

Le Vent

Le Secret

L’enfant

La Mort-Musik

La Folle

Visages
Clips hors album

Faire Eclater Cette Ville

La Vie

De L’autre Côté

La Folle (live)

By’n By (avec Little Bob)
Collectors d’un peu partout
The Rattles, Allemagne 45 tours
The Rattles – Ariola – 10640 AT, Allemagne, publié en 1964, meilleure enchère sur Ebay 291 euros
Le Rattles furent incontestablement le groupe allemand le plus populaire des sixties, assurément dans leur pays, mais aussi un des rares qui émargea internationalement. Leur carrière se divise principalement en deux périodes, en premier les enregistrements publiés par Ariola et ensuite par Star-Club / Philips. La première couvre surtout une période où il sont un groupe qui fait des reprises avec au niveau commercial un succès moindre. Ces plubications sont moins courantes que celles de la période suivante. En plus de cela, il se glisse encore des petites spécialités comme ici ce single qui figure avec deux pochettes différentes, celle que vous voyez au-dessus étant la plus rare et par définition la plus recherchée. Au niveau du contenu pas de surprise « What Do You Want With My Baby » était déjà exploité par Brian Poole & The Tremeloes et « My Gal Is Red Hot » une reprise depuis Ronnie Hawkins, qui sera assez populaire avec la version de Sam The Sham & Pharaohs deux ans plus tard.

What Do You Want With My Baby

My Gal Is Red Hot
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait. Et puis parfois écouter autre chose, cela repose…
Flash And The Pan – Lights In The Night
Louise Forestier – La Saisie
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Smoke – My Freind Jack
Four Tops – Standing In The Shadows Of Love
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Different Parts – Why
The Leather Boy – I’m A Leather Boy
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
The Gentrys – Keep On Dancing
Fever Tree – Filigree And Shadow
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Naked Prey – Flesh On The Wall




