Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Julie Driscoll – Brian Auger And The Trinity – France album
Historiquement Brian Auger et Julie Driscoll papillonnaient autour de Giorgio Gomelsky qui avait réussi un joli coup en lançant les Yardbirds. Brian Auger participa à leur succès puisque c’est lui qui jouait du clavecin (trafiqué) dans « For Your Love ». Julie Driscoll avait plutôt un rôle administratif car elle était la secrétaire du fan club du groupe. Mais elle avait aussi des possibilités vocales qui n’étaient pas dédaignables. Gomelsky s’en était bien rendu compte, car il avait fait quelques enregistrements où elle chantait. Ce n’est que quand il créa son label Marmelade que les choses s’accélérèrent, il lança le duo qui connut assez vite le succès mais plus au plan européen qu’anglais. La France les accueillit assez chaleureusement, ils connaîtront ici quelques belles programmations sur les médias. Suffisamment pour que ce premier album, pendant de la publication anglaise, soit publié ici.
Disons-le d’entrée, l’album présente autant Brian Auger sans Julie Driscoll, que les deux ensemble. Il n’en reste pas moins agréable et le reflet d’un époque, ne serait-ce que pour la belle reprise de « Seasons Of The Witch » de Donovan. Les deux séparément sont toujours actifs aujourd’hui, Driscoll sous le nom de Julie Tippetts après son mariage.
Artiste : Julie Driscoll – Brian Auger And The Trinity
Titre : same
Genre : rhythm ‘n’ blues, pop
Label : Marmelade
No Catalogue : 658 069
Pays : France 1967
Meilleure enchère sur Ebay 77 euros.
Note : équivalent de l’album anglais Open
Une perle de l’album
Season Of The Witch
Pour se faire une idée…

Tramp

Why (Am I Treated So Bad)

A Kind Of Love In

Break It Up

In And Out

Isola Natale

Black Cat

Lament For Miss Baker

Goodbye Jungle Telegraph
Clips hors album

Save Me, tv allemande 1969

Emission tv française 1968, avec quelques visages connus
Collectors d’un peu partout
The Emperors, USA 45 tours
The Emperors – Haven – 512, USA, publié en 1954, meilleure enchère sur Ebay 1431 euros.
Une obscurité connue probablement de seulement quelques très rares amateurs. C’est purement un produit r’n’b avec une pointe de doo wop. En plus c’est un vinyle rouge, de quoi faire voir de la même couleur pour ceux qui en désirent une copie.

Come Back Come Back

I May Be Wrong
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait. Et puis parfois écouter autre chose, cela repose…
Disco Reggae Band Black Slate – Sticks Man
Consuelo Velazquez – Besame Mucho
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Balloon Farm – A Question Of Temperature
The Doors – People Are Strange
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Lyrics – Wait
Saturday’s Children – Deck Five
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
The Specials – Gangsters
Les Sunlights – Black Rider
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Camille – Fontaine De Lait




