Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Elvis Presley – USA LP
C’est le second album du King, celui qui finira d’asseoir le mythe Presley. Le rock and roll est encore bien présent, on pourrait même ajouter « chante Little Richard » ce dernier étant présent par trois fois dans les reprises. Il faut préciser qu’à l’époque le rock n’est pas en odeur de sainteté chez les âges avancés, en plus s’il est interprété par des Noirs. La ségrégation raciale n’étant pas morte, blanchi cela passe mieux, on tolère mieux. Cela fit d’autant plus croire que Presley en était l’inventeur, et pourtant ses bases sont définitivement noires et le premier hit rock and roll est quand même le fait de Bill Haley, une bonne année plus tôt. La magie de Presley réside à coup sûr dans sa voix, il peut chanter à peu près n’importe quoi avec panache, c’est même dans les années 50 que sa voix est la plus pure, son album de Noël ou celui de gospel sont là pour en témoigner. Mais bon, celui-ci est aussi très présentable dans le rock ou la ballade. Pour un mec qui est mort il y a bientôt 50 ans, il est encore bien vivant.
Artiste : Elvis Presley
Titre : Same
Genre : rock and roll, r’n’b
Label : RCA Victor
No Catalogue : LPM-1382
Pays : USA 1956
Meilleure enchère sur Ebay, 395 euros, copie originale mono
Note : il existe d’innombrables rééditions
Une perle de l’album
Ready Teddy
Un parmi d’autres…

Rip It Up

Love Me

When My Blue Moon Turns To Gold Again

Long Tall Sally

First In Line

Paralyzed

So Glad You’re Mine

Old Shep

Anyplace Is Paradise

How’s The World Treating You

How Do You Think I Feel
Hors album

Ready Teddy, live Ed Sullivan Show, 1956

Shake Rattle and Roll/ Flip Flop And Fly, live 1956
The Fentones, 78 tours Inde
The Fentones – Parlophone – R. 4849, Inde, publié en 1962, meilleure enchère sur Ebay 245 euros.
Les Fentones furent un peu dans la situation des Shadows avec Cliff Richard, ils étaient les accompagnateurs de Shane Fenton, un chanteur au succès modéré, plus connu par la suite sous le nom d’Alvin Stardust. Ils faisaient de temps en temps une petite escapade en solo pour enregistrer des instrumentaux comme les Shadows. On vit aussi passer dans leurs rangs un certain Bobby Elliot qui rejoindra les Hollies en tant que batteur, il y est toujours. Ce single est le premier de leurs deux essais, on retrouve également les titres dans la discographie des Fantômes en France, et même vocalement pour « Lover’s Guitar » dans celle de Eileen. C’est du bon instro dans le style de l’époque.
Mais il y a des disques dont on ne soupçonne même pas l’existence avant de les voir apparaître dans une enchère. Bien que je connaisse les Fentones depuis un éternité, je ne savais absolument pas que ce titre avait eu une parution en 78 tours en Inde. Bien maintenant je le sais et vous aussi.

The Mexican

Lover’s Guitar

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Jay Bentley & The Jet Set – Watusi ’64 (1964)
Sylvie Vartan – Deux Enfants (1963)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Doors – End of the Night
Love Sculpture – Farandole
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
The Lovin’ Spoonful – Six O’Clock
The Beach Boys – Girl Don’t Tell Me
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Freeborne – Peak Impressions
The Axe – Another Sunset, Another Dawn
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Tim Janis – Kid Ar An Sliabh




