Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Amon Düül II – Germany LP
L’Allemagne fut une plaque tournante pour la musique anglo-saxonne. Après la guerre, les GI’s stationnés dans le pays réclamaient des divertissements. C’est ainsi que beaucoup d’artistes, les Anglais notamment, trouvèrent une sorte de patrie d’accueil dans le pays. On se souvient des nombreux passages des Beatles à Hambourg. Les nationaux se contentaient souvent de les imiter. La vengeance étant un plat qui se mange froid, et pour ne pas faire comme eux, des artistes allemands créèrent leur propre mixture musicale. Vers la fin des sixties, émergèrent des groupes comme Amon Düül I et II, en fait parmi les pionniers, et le style n’a rien à voir avec la concurrence anglaise. On est carrément sur une autre planète. Au fil des ans le style se précisera et apparurent des formations qui concrétisèrent la musique planante germanique. On peut citer Tangerine Dream, Ash Ra Tempel, Wallenstein, Can, et plus tard Kreftwerk. La plupart accéderont à une carrière internationale.
Amon Düül, reste assez insaisissable, mais si on est réceptif, il y a de quoi s’envoler pour les étoiles. Je l’ai fait il y a longtemps et ma foi, s’il faut être un peu fou pour aimer cela, alors je le suis. L’album contenant peu de titres du fait de la longueur de certains morceaux, j’ai puisé parmi des extraits en live pour compléter.
Artiste : Amon Düül II
Titre : Phallus Dei
Genre : krautrock, psychédélic, progressif
Label : Liberty
No Catalogue : LBS 83 279 I
Pays : Allemagne 1969
Meilleure enchère sur Ebay, 369 euros avec insert.
Note : il existe une édition anglaise avec pochette différente, plus rare et qui atteindre le double de prix.
Une perle de l’album
Kannaan
Vous qui planez ici, laissez toute espérance…

Dem Guten, Schönen, Wahren

Luzifers Ghilom

Phallus Dei
Hors album

Between The Eyes, 1970

Soap Shop Rock, 1970

Live French TV, 1971

Eye Shaking King, 1970

Oxymoron, 1972

Kanaan, 1970

Live en 2016 avec Renate Knaup toujours vivante
The Fentones, 78 tours Inde
Johnny Kendall & The Heralds – RCA Victor – 47- 9654, Hollande, publié en 1966, meilleure enchère sur Ebay 414 euros.
Johnny Kendall & The Heralds furent assez populaires dans leur patrie, la Hollande. Un album quelques 45 tours, essentiellement des reprises, mais de manière plutôt originale. Certains disques sont plutôt courants, d’autres beaucoup plus rares. C’est le cas de celui-ci, des titres originaux, mais plus obscurs que le reste. Johnny Kendall chante encore aujourd’hui.

Girl

Do You Remember

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
The Zombies – Just Out Of Reach (1965)
The Searchers – Till I Met You (1965)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Eric Burdon & The Animals – St. James Infirmary
Procol Harum – Quite Rightly So
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Tommy Whistler – Where the Rainbow Ends
Jet Harris – Blue Mood
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The JuJus – I’m Really Sorry
The Misunderstood – I Can Take You To The Sun
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Stan Ridgway – Stormy Side Of Town




