Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Howlin’ Wolf – US LP
Cet album de 1962 est une compilation de 45 tous de Howlin’ Wolf (Chester Arthur Burnett), qui débuta une dizaine d’années avant. C’est Ike Turner, le mari de Tina, qui l’introduisit dans le showbiz. Ses premiers enregistrements furent le fait de Sam Phillips des fameux disques Sun, il les cédera ensuite à Chess records qui devient sa marque attitrée. Tous les artistes du label, notamment Muddy Waters et Sonny Boy Williamson II, eurent une énorme influence sur toute la musique pop à partir de 1963-64. Cet album qui est en réalité une compilation de 45 tous, ne contient pratiquement que des classiques repris et mis à toutes les sauces par le mouvement pop. Impressionnant par sa voix, sa taille (1m 91), son poids (125 kg), il joue aussi de la guitare et de l’harmonica. C’est un immortel du blues.
Artiste : Howlin’ Wolf
Titre : same
Genre : blues
Label : Chess
No Catalogue : LP 1469 mono
Pays : USA 1962
Meilleure enchère sur Ebay, 2032 euros, 1ère édition mono US label noir
Note : existe aussi en pressage français 1965, Les Rois Du Rhythm N’Blues, peu coté.
Une perle de l’album
Little Red Rooster
La symbolique du coq

Shake For Me

You’ll Be Mine

Who’s Been Talking?

Wang-Dang Doodle

Little Baby

Spoonful

Going Down Slow

Down In The Bottom

Back Door Man

Howlin’ For My Darling

Tell Me
Hors album

Un document où l’on voit Howlin’ Wolf au cours de l’émission Shinding. En introduction, les Rolling Stones sont présents. L’histoire veut qu’ils exigèrent que Wolf apparaisse dans le show, sinon il ne se produisaient pas. Une manière de renvoyer l’ascenseur, car ils furent no 1 en Angleterre avec la reprise de son titre « Little Red Rooster ».
Tropic Shadows – 45 tours Jamaïque
Tropic Shadows – Federal Records, Jamaïque, publié en 1969, meilleure enchère sur Ebay 2138 euros.
Une obscurité reggae éditée en Jamaïque alors que cette musique n’était pas encore vraiment à la mode dans le reste du monde. Le disque n’a même pas de numéro de catalogue. Il a pris de la bouteille avec le temps, car il y a quelques années en arrière on en trouvait des copies pour quelques dizaines d’euros, mais apparemment c’est fini.

Bangarang Festival

Do What You Want

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Verdelle Smith – In My Room (1966)
Sagittarius – My World Fell Down (1967)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Deux qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Hollies – Bus Stop
Jimi Hendrix Experience – All Along The Watchtower
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Herman’s Hermits – No Milk Today
Led Zeppelin – Heartbreaker
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
Tyme – Cry For The Trees
The Invictas – Do It
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Shenanygans – Count On Me




