Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
The Coasters – US LP
A partir de 1956, les Coasters connurent un réel succès, suffisant pour sortir un album trois ans plus tard sous l’appellation de plus grands succès, album qui ne contient pratiquement que de réels succès et des titres originaux. Ce fut aussi un joli partenariat entre des interprètes noirs et des compositeurs blancs, les fameux Jerry Leiber et Mike Stoller. C’est avant tout du rhythm & blues avec des textes parfois teintés d’humour. C’est dans leur répertoire que Henri Salvador prit « Along Came Jones » pour en faire un de ses titres les plus connus « Zorro Est Arrivé ». L’attrait pour les Coasters reste énorme, encore plus chez les interprètes blancs où il n’est pas rare de trouver un titre des Coasters dans la discographie, Beatles et Rolling Stones y compris. Un formation sans membres originaux, tous décédés, tourne encore en 2025. Mike Stoller est toujours vivant, âgé de 92 ans.
Artiste : The Coasters
Titre : Greatest Hits
Genre : rhythm & blues
Label : Atco
No Catalogue : 33-111
Pays : USA 1959
Meilleure enchère sur Ebay, 128 euros,
Note : publié au Canada et en Angleterre l’année suivante.
Une perle de l’album
Poison Ivy
C’est du poison…

Along Came Jones

Down in Mexico

The Shadow Knows

I’m A Hog For You Baby

Charlie Brown

Yakety Yak

Zing! Went The Strings Of My Heart

That Is Rock and Roll

Young Blood

Sweet Georgia Brown

Searchin’
Hors album

Poison Ivy, une survivance des Coasters sans aucun membre original tous décédés, 2017

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Tim Buckley – Phantasmagoria In Two (1967)
Barry Ryan – Today (1971)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres. Les *** désignent le titre que j’ai le plus écouté
John Mayall & The Bluesbreakers – Decca 457.130, France, publié en 1966, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 108 euros.
Looking Back
So Many Roads ***
Parchman Farm
Key To Love
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
Fly-Bi-Nites – Found Love
The Surrealistic Pillar – I like girls
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Liquify – Visions of Serenity


