Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Véronique Sanson – France LP
Pour moi Véronique Sanson a toujours été une parenthèse heureuse dans la chanson française version seventies. Elle sort un peu des sentiers battus en alliant la pop à des textes assez bien sentis. Cet album peut être vu comme l’un des meilleurs et plus orienté pop. La présence de son mari d’alors, le fameux Stephen Stills, a sans doute donné une impulsion à son style. Fait marrant, je me souviens très bien du jour de leur mariage, c’était celui de mes 20 ans. C’est un album que je n’ai jamais vraiment mis de côté question écoute.
Artiste : Véronique Sanson
Titre : Le Maudit
Genre : pop, chanson
Label : Elektra
No Catalogue : 52 008
Pays : France 1974
Meilleure enchère sur Ebay, 22 euros,
Note : c’est un album très courant.
Une perle de l’album
On M’attend Là-Bas
De la pop bien frenchie…

Alia Soûza

Christopher

Cent Fois

Veronique

Un Peu Plus De Noir

Le Maudit

Ma Musique S’en Va

L’étoile Rouge

Les Cloches De Carmel

Bouddha
Hors album

Son premier succès en live

On M’attend Là-bas, en live et à la guitare

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
The Bliss – Lifetime (1969)
The Clique – You’ve Been Unfair (1965)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres. Les *** désignent le titre que j’ai le plus écouté
The Dakotas – Parlophone GEP 8888, UK, publié en 1963, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 95 euros.
The Cruel Sea ***
The Millionnaire
Magic Carpet
Humdinger
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
Talula Babies – Mine Forever
The Undertakers – Unchain My Heart
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Beautiful Nothing – Simple Lies


