Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Don Partridge – UK LP
Don Partridge est ce que les Anglais appellent un busker, c’est à dire un artiste qui se produit dans la rue, on lui attribua même le titre de roi du genre. Il est aussi un multi instrumentiste qui joue en même temps de plusieurs instruments, employant toutes les ressources de son corps. Sa carrière s’étale sur une cinquantaines d’années, participant à diverses aventures musicales tout en continuant à se produire dans la rue. Sa période la plus faste eut lieu vers 1968, elle lui valut deux succès « Rosie » et « Blue Eyes » classés dans les premières places des charts anglais, tout en débordant aussi sur le plan européen, y compris la France. Cet album met en évidence cette période et son répertoire entre folk et blues, entre reprises et originaux. Il mourut d’une crise cardiaque en 2010 âgé de 68 ans.
Artiste : Don Partridge
Titre : same
Genre : folk, blues
Label : Columbia
No Catalogue : SCX 6280 stéréo; SX 6280 mono
Pays : Angleterre 1968
Meilleure enchère sur Ebay, 28 euros
Note : existe en édition américaine.
Une perle de l’album
Rosie
Une fille parmi d’autres…

Following Your Fancy

Keep Your Hands Off Her

Seven Days Chokey

The Wayward Boy

St James Infirmary

I’m A Goin’ Away

Blue Eyes

Dock Of The Bay

Old Joe Clark

First Girl I Loved

Candy Man

Black, Brown & White Blues

Mona’s Song
Hors album

A Stockholm en 1988 dans une chanson bien connue

Clip de 1993 où il reprend Dire Straits

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
The Byrds – Tribal Gathering (1967)
The Spencer Davis Group – Hey Darling (1966)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
The Troggs – France Fontana 460.974 ME, publié en 1966, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 45 euros.
Wild Thing
Lost Girl
From Home
The Yella In Me
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Freeborne – Images
The Untamed – Someday Baby
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Chris Isaak – Funeral In the Rain


