Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Sex Pistols – UK LP
Voilà un album qui fit pas mal de bruit lors de sa sortie et qui changea passablement le monde de la musique et de la mode. Ce n’est pas la première formation à faire ce qui est du punk pur et dur, les Ramones avaient déjà négocié la chose aux USA deux ans avant. Les prémices de ce style remontent beaucoup plus loin, par exemple et pour un titre, « Surfin’ Bird », créé par les Trashmen en 1963.
Avec les Sex Pistols, la chose devient en quelque sorte définitive, pour la manière de jouer et aussi celle de s’habiller et de se comporter, un genre de nouvelle anarchie. On retrouvera l’influence du punk dans ce qui suivra, par exemple la revisite du vieux rock and roll qui deviendra un néo rockabilly et le psychobilly, les traces sont évidentes. Même le psychédélique y aura droit.
Ce n’est pas mon album préféré, mais je reconnais volontiers une belle énergie dans cette musique, réponse simple à un monde musical qui devenait parfois un peu compliqué et trop élitiste. Une douzaine de compositions maison qui changèrent pas mal de choses, même le graphisme de la pochette en fait partie.
Artiste : Sex Pistols
Titre : Never Mind The Bollocks Here’s The Sex Pistols
Genre : punk
Label : Virgin
No Catalogue : V 2086
Pays : UK 1977
Meilleure enchère sur Ebay 3075 euros, premier pressage UK scellé avec poster et single une face contenant « Submission »
Note : publié dans multiples pays avec parfois des différences dans la répartition des titres et du contenu.
Une perle de l’album
Holidays In The Sun
Commençons par le début…

Bodies

No Feelings

Liar

God Save The Queen

Problems

Seventeen

Anarchy In The UK

Submission

Pretty Vacant

New York

E.M.I.
Hors album

Live au Texas en 1978

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
The Phantoms – Phantom Guitar (1961)
The Montanas – Goodbye Little Girl (1966)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
John Mayall & The Bluesbreakers – France Decca 457.130 M, publié en 1966, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 296 euros.
Looking Back
So Many Roads
Parchman Farm
Key To Love
Deux qui font partie de mes records d’écoute, mais qui sont d’une découverte plus tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des chansons phares pour moi, même si au compteur ils viennent ensuite.
The Brothers Grimm – You’ll Never Be Mine
Gitta & The Shouters – Die Sterne Leuchten
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
The Johnnys – The Logan Girls


