Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Fat Mattress – LP UK
Noel Redding fut le bassiste de Jimi Hendrix Expérience qu’il quitta après « Electric Lady » pour former Fat Mattress, cette fois-ci comme guitariste. Le groupe eut une existence éphémère, à peine deux ans, le temps d’enregistrer deux albums. On est loin des délires musicaux d’Hendrix, pour tomber sans se faire mal, dans une pop plus calme mais plaisante. C’est le premier des deux albums. Il n’a pas eu un succès retentissant, mais j’en connais d’autres plus célèbres qui m’enchantent beaucoup moins.
Artiste : Fat Mattress
Titre : same
Genre : pop
Label : Polydor
No Catalogue : 583 056
Pays : UK 1969
Meilleure enchère sur Ebay 93 euros
Note : publication très internationale dont la France
Une perle de l’album
Mr Moonshine
Un bon départ…

All Night Drinker

I Don’t Mind

Bright New Way

Petrol Pump Assistant

Magic Forest

She Came In The Morning

Everything’s Blue

Walking Through A Garden

How Can I Live
Hors album

Mr Moonshine, live tv allemande 1969

Magic Forest, même provenance

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
The Roulettes – Bad Time (1964)
The Shadows – In The Past (1966)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
The Nashville teens – Decca 457.074, France, publié en 1965, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 128 euros.
Find My Way Back Home
Devil-In-Law
This Little Bird
Watcha Gonna Do
Des trucs que je trouve plaisants, mais qui sont d’une découverte tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des titres que j’aime écouter ou réécouter et qui peuvent même faire des scores très honorables.
T. C. Atlantic – Smokestack Lightning
The Mojo Men – Don’t Leave Me Crying Like Before
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Dylan LeBlanc – Coyote


