Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
British Invasion All-Stars – CD UK
Un disque juste pour s’amuser, c’est ce que se permettent ici les anciennes gloires des sixties. Ils firent tous partie d’une formation qui connut un moment de renommée durant les sixties. Le plus titré et l’initiateur de la chose, Jim McCarty, fut et est encore le batteur des célèbres Yardbirds, un acte majeur des sixties et reconnu comme tel. Et puis il y a les autres, Don Craine et Keith Grant des Downliners Sect; Matthew Fisher de Procol Harum; Eddie Philips de Creation, Ray Philips des Nashville Teens; Dick Taylor et Phil May des Pretty Things; Mick Green des Pirates de Johnny Kidd. Ils sont venus pour un ou plusieurs titres, pour jouer d’un instrument, chanter, et parfois amener les chansons qui firent partie de l’ancien répertoire, celui des jour fastes. Il y a beaucoup de reprises, mais aussi un bel original « Heavy Weather » composé par McCarty. De quoi passer un bon moment.
Artiste : British Invasion All-Stars
Titre : same
Genre : pop, blues, rn’b
Label : Promised Land
No Catalogue : 246890
Pays : UK 1991
Meilleure enchère sur Ebay, jamais vendu
Note : n’existe qu’en CD
Une perle de l’album
Heavy Weather
Bien vu…

United

Gimme Some Loving

Bad Penny

Shaking All Over

Shapes Of Things

Green Onions

Mona

Talkin’ Bout You

I Can Tell

Promised Land

I’m A Man

Little Egypt
Hors album

Pour le fun, la relève est assurée…

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Quintessence – Notting Hill Gate (1969)
Renaissance – Cold Is Being (1974)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
The Blues Magoos – Mercury 126 221 MCE, France, publié en 1966, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 150 euros.
We Ain’t Got Nothin’ Yet
Tobacco Road
Love Seems Doomed
I’ll Go Crazy
Le mixage est mauvais, les vocaux en arrière plan, pas trouvé de meilleur.
Des trucs que je trouve plaisants, mais qui sont d’une découverte tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des titres que j’aime écouter ou réécouter et qui peuvent même faire des scores très honorables.
The Other Side – Walking Down The Road
The Vejtables – Anything
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
The Growlers – Old Cold River


