Disques sous la loupe
Ce que je peux penser d’un disque ou d’un autre est personnel. J’ai pensé qu’il serait intéressant d’aller fouiller dans les archives des journaux musicaux pour voir ce que eux en disaient.
Cette critique est parue de le numéro 1 de Rock & Folk de novembre 1966 signée par J. B. qui est probablement Jacques Barsamian. Cette publication française, là je parle du disque, est propre à la France, la photo de la pochette n’a pas vraiment d’équivalent ailleurs. Il ne contient pas vraiment de grands succès. Perso, j’ai toujours été fan de ce groupe tant pour les arrangements musicaux parfois très « spectoriens », que pour la très belle voix de Scott Walker.
Une perle de l’album
In My Room

(Baby) You Don’t Have To Tell Me

Saturday’s Night

Everything’s Gonna Be Alright

I Need You

No Sad Songs For Me

Living Above Your Head

Young Man Cried

People Get Ready

Take It Like A Man

Hurting Each Other

Summertime
Hors album

The Sun Ain’t Gonna Shine (Anymore), live 1966

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Gun – Sunshine (1968)
Garnet Mimms – As Long As I Have You (1964)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
Larry Greco – La Voix De Son Maître EGF 790, France, publié en 1965, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 103 euros.
Jette Là !
C’est Fini, Bien Fini
Je M’en Vais Demain
Tu L’as Voulue
Des trucs que je trouve plaisants, mais qui sont d’une découverte tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des titres que j’aime écouter ou réécouter et qui peuvent même faire des scores très honorables.
Deep Six – What Would You Wish From The Golden Fish
The Details – What Shall I Do
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Michael Schulte – Afterlife



