Disques sous la loupe
Ce que je peux penser d’un disque ou d’un autre est personnel. J’ai pensé qu’il serait intéressant d’aller fouiller dans les archives des journaux musicaux pour voir ce que eux en disaient.
Eddy Mitchell comme d’autres chanteurs issus du yéyé essaye d’abandonner le filon des adaptations pour proposer du matériel original. C’est réussi avec cet album qui ne contient que deux reprises, l’une assez inattendue. Les titres sont assez teintés r’n’b, c’est normal on commence d’entendre beaucoup James Brown et Otis Redding.
Une perle de l’album
Société Anonyme

Seul

Au Temps Des Romains

Je Serai De Retour

L’Aventure

J’Ai Oublié De L’Oublier

Fraulein

L’Épopée Du Rock

Et Maintenant

L’Enfant Qui M’A Vu Pleurer

La Damnation De Faust

De La Musique
Hors album

Société Anonyme, version live. Parmi les musiciens vous remarquerez tout à droite Dean Noton qui fut le soliste des Fantômes.

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
The Illusions – Little Girl (1965)
The Denims – I’m Your Man (1965)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
Vince Taylor & His Playboys – Odeon SOE 3708 France, publié en 1962, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 250 euros.
Brand New Cadillac
Pledging My Love
I Like love
Right Behind You Baby
Des trucs que je trouve plaisants, mais qui sont d’une découverte tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des titres que j’aime écouter ou réécouter et qui peuvent même faire des scores très honorables.
The Bumpers – Sanctus
i Motowns – Una Come Lei
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Faun – Wind & Geige



