Disques sous la loupe
Ce que je peux penser d’un disque ou d’un autre est personnel. J’ai pensé qu’il serait intéressant d’aller fouiller dans les archives des journaux musicaux pour voir ce que eux en disaient.
Dans Rock & Folk de juillet 1967, l’analyse par Alain Dister du second album du duo Simon And Garfunkel.
Une perle de l’album
Scarborough Fair / Canticle

Patterns

Cloudy

Homeward Bound

The Big Bright Green Pleasure Machine

The 59th Street Bridge Song

The Dangling Conversation

Flowers Never Bend With The Rainfall

A Simple Desultory Philippic

For Emily, Whenever I May Find Her

A Poem On The Underground Wall

7 O’clock News / Silent Night
Hors album

Leur premier gros tube en version live, France 1967

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Shocking Blue – Gonna Sing My Song (1965)
Glyn Johns – January Blues (1962)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
The Four Shakers – Philips 422.854 BE, France, publié en 1963, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 40 euros.
Natacha
Spleen
Ecclesia
Canon
Des trucs que je trouve plaisants, mais qui sont d’une découverte tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des titres que j’aime écouter ou réécouter et qui peuvent même faire des scores très honorables.
The Wet Paint – Shame
Catfish Knight & The Blue Express – Deathwise
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Lars Danielsson – Cloudland






