Disques sous la loupe
Ce que je peux penser d’un disque ou d’un autre est personnel. J’ai pensé qu’il serait intéressant d’aller fouiller dans les archives des journaux musicaux pour voir ce que eux en disaient.
C’est le second album des mythiques Yardbirds publié en France. Cet album est l’équivalent pour la France du « Roger The Engineer anglais de 1966. Il est publié ici un peu plus tard en faisant abstraction de la pochette anglaise, mais le contenu est identique. Tous les titres sont des originaux. La chronique parue dans Rock&folk en décembre 1966 parle d’elle même, rien à décrier. La photo en tête de l’article est inexacte, elle montre Jimm Page à la basse, alors que dans l’album c’est Paul Samwell-Smith qui officie.
Mais peut-être le prolongement le plus inattendu de cet album se produisit une bonne quarantaine d’années plus tard. En 2007, les Pussycat Dolls reprennent un titre de l’album « He’s Always There » qui samplé devient avec des nouvelle paroles « When I Grow Up », titre qui cartonna dans le monde entier. Le titre original fut écrit par Jim McCarty le batteur et Paul Samwell-Smith le bassiste. Comme la reprise fut élue Best Dance Video aux MTV Video Music Award en 2008, ils furent honorés pour leur participation à la composition. Je me souviens dans le backstage d’un concert, à l’époque où le titre commençait à marcher, d’avoir bu un verre avec McCarty pour fêter cela. Il était partagé entre la fierté et l’incrédulité. Voir le clip des Dolls plus bas.
Une perle de l’album
Over, Under, Sideways, Down

Lost Women

The Nazz Are Blue

I Can’t Make Your Way

Rack My Mind

Farewell

Hot House Of Omagarashid

Jeff’s Boogie

He’s Always There

Turn Into Earth

What Do You Want

Ever Since The World Began
Hors album

Voici ce que les Pussycat Dolls on fait de « He’s Always There » devenu « When I Grow Up »

Qu’une chanson devienne un succès ou pas reste un mystère. Des tas de facteurs s’affrontent, la production, la promotion, la diffusion, l’air du temps, les goûts du public au moment de l’écoute, et même leur non publication en temps voulu. Autant de mystères insondables. En voici deux qui avaient un potentiel certain, mais qui devinrent ce que les spécialistes appellent des flops. Et pourtant, en les écoutant on se dit que c’est bien dommage.
Billy Joe Royal – Pollyanna (1966)
Scott McKenzie – Look in Your Eyes (1965)
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce musée il y a certains disques qui reviennent régulièrement, pas seulement pour un titre mais plusieurs. C’est assurément le cas pour les albums, mais aussi un autre support, le fameux EP qui présentait le plus souvent quatre titres. En France jusqu’en 1967-68, c’était le format le plus courant, d’autres pays dans une moindre mesure les publiaient aussi, mais le single deux titres était la référence. Ces fameuses publications françaises sont très demandées par les collectionneurs étrangers, car elles avaient l’avantage d’être présentées dans une pochette en carton avec fréquemment une photo de l’artiste. En revisitant ma collection, voici quelques unes de ces pépites qui m’enchantèrent pour deux, trois, quatre titres.
The Kinckerbockers – London RE 10.178 France, publié en 1966, plus haut prix relevé sur un site de vente en ligne, 300 euros.
Lies
The Coming Generation
One Track Mind
I Must Be Doing Something Right
Des trucs que je trouve plaisants, mais qui sont d’une découverte tardive, bien qu’ils soient anciens. Il y a une bonne raison à cela, ils étaient le plus souvent inatteignables pour moi lors de leur publication, publiés sur d’obscurs labels, dans des pays géographiquement lointains de chez moi. La découverte viendra plus tard à travers les nombreuses compilations qui fleurirent au cours des années 80-90, au hasard d’un voyage ou d’une foire aux disques, sur les conseils d’un autre collectionneur. Quoiqu’il en soit, ils sont devenus des titres que j’aime écouter ou réécouter et qui peuvent même faire des scores très honorables.
The Soup Greens – Like a Rolling Stone
The Fairies – Anytime At All
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Emelyne – L’automne






