Disques sous la loupe
Des curiosités musicales, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
C’est un des albums qui me fit découvrir la musique celtique, et surtout un instrument, la harpe celtique. Si je peux adorer la guitare, je trouve le son de cet instrument d’une pureté absolue. Le grand mérite d’Alan Stivell est d’avoir fait resurgir du passé cet instrument pas très en vogue à la cour, et aussi sa démarche pour la langue bretonne et la musique celtique. Je connais trois mots de breton, mais quand j’écoute cette musique, pas besoin d’en savoir plus, elle chante avec la musique.
Cet album est son premier, disons dans la version moderne du personnage. En fait, il y a plus de dix ans qu’il a enregistré album et 45 tours sous son vrai nom, Alan Cochevelou, dans une approche plus classique de l’instrument. La pop ayant passé par là, il bâtit une version plus moderne de la musique bretonne et de ses cousines celtiques. Force est de reconnaître que sa démarche fut positive, engendra un revival de toute la musique bretonne, et l’exportera dans le monde entier. Côté celtique, les Anglais ont déjà mis la main à la pâte avec des groupes comme Pentangle ou Fairport Convention, mais ignorent passablement la langue et la musique bretonne. L’album partagé entre musique traditionnelle et compositions originales, est chanté en breton, en anglais, en français, chacun y trouve ses racines. C’était il y a plus de 50 ans, et ma foi cela n’a rien perdu de son charme. Kenavo la Bretagne, et pour y être allé, je peux vous dire que de toutes les mers que j’ai vues, c’est chez vous qu’elle est la plus belle.
Artiste : Alan Stivell
Titre : Reflets
Genre : folk celtique
Label : Fontana
No Catalogue : 6399 008
Année : 1970
Pays : France
Meilleure enchère sur Ebay : 44 euros.
Note : Il existe plusieurs rééditions.
Reflets
Suite Des Montagnes
Marig Ar Pollanton
Broceliande
Son Ar Chistr
Sally Free And Easy
Suite Irlandaise
Sil Vestrig
Je Suis Né Au milieu De La Mer
Tenval An Deiz
Interlude Stivell
Live 1972
Suite Irlandaise / King Of The Fairies
Extrait d’un rare EP de 1968
Le Bourreau
Festival des Vieilles Charrues (2000)
Pop Plinn
Olympia 2012
Suite Sudarmoricaine
Avec Simple Minds
She Moves Through The Fair (1995)
Collectors Made In France
De manière générale, les chanteuses yéyés réussissent assez bien dans le monde des collectors. Ce n’est pas tellement les collectionneurs français qui sont attirés, mais bien les étrangers. Il y a une bonne raison à cela, des compilations furent publiées sous diverses formes et dans divers pays, regroupant une série de chanteuses françaises plus ou moins connues qui appartiennent au mouvement. Il engendra une vague de recherches pour les pièces originales en vinyle. Certaines pièces atteignent d’assez jolies sommes.
Pussy Cat n’est pas la plus mal lotie dans le genre. Elle commença sa carrière dans un des rares groupes instrumentalo-vocal français, les Petites Souris. L’orchestrateur en était Gérard Hugé, un ancien Pingouins devenu chef d’orchestre, et ma foi un des excellents dans le genre. Il récupéra Pussy Cat pour en faire une artiste solo, et plus tard sa femme. Ce n’est sans doute pas très original, principalement des adaptations, Ici, c’est son premeir EP avec des reprises des Small Faces, Moody Blues, Betty Everett, via les Swinging Blue Jeans, Spokemen. Vocalement elle se défend plutôt bien et les orchestrations de Gérard Hugé font toujours merveille. Elle fut assez populaire jusqu’à la fin des sixties. On peut encore la voir occasionnellement dans les circuits nostalgiques.
Pussy Cat – RCA 86.148 M, publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 180 euros
Ce N’est Pas Une Vie
Stop
Mais Pourquoi
Les Temps Ont Changé
Documents
Pussy Cat / Evelyne Courtois en concert vers 2010
Land Of 1000 Dances
Cry Me A River
Visites au musée du Boss
Au cours de mes longues pérégrinations musicales, mon attention a été attirée par des milliers d’artistes. Certains m’ont laissé quelques souvenirs, d’autres pas. Pour les premiers, cela ne se limitait pas à une seule chanson, quelques unes pour les uns à des dizaines pour les autres. En me limitant à quatre chansons, en général mes préférées, je vais vous présenter ce qui pourrait constituer mon musée musical. Je donne la préférence à des artistes qui ne sont pas forcément très connus par les foules. Mon blog se veut aussi didacticiel et essaye de vous faire découvrir les immenses richesses de la musique.
Ce troubadour venu d’Italie avec son soleil…
Confessions D’un Malandrin
Cogli La Prima Mela
Alla Fiera Dell’est
Madame
Ils existent aussi…
Des artistes et des titres qui n’ont jamais à la une des médias d’un temps ou d’un autre. Et pourtant ils peuvent être intéressants, certains le pensent et j’en fais peut-être partie.
Steel Mill – Summers Child
Little Tina And Flight 56 – Need a Little Lovin’
The Hubbubs – Firebird
Toujours de très bons souvenirs !!!!!!!
A écouter et ….. à regarder…..
Lily et Seb
Merci à vous !
Cordialement
Bonjour M. le Boss,
Tout comme vous, j’ai surtout découvert puis approfondi la musique celtique avec Alan STIVELL !
Angelo BRANDUARDI, de part mes racines italiennes, je ne pouvais passer à côté de ce troubadour, je reviens vers lui régulièrement !
Le retour de Pussy Cat vers 2010, je ne savais pas, ni vu ces deux passages, en tous cas bien conservée et dynamique !
Combien de groupes, chanteuses, chanteurs restent dans l’ombre, vous avez raison de les dénicher , et nous les faire connaitre , tout comme les chanteurs de rue, ils méritent qu’on s’y attarde
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
La première fois que j’ai entendu Stivell, c’était dans le Pop Club de José Arthur, cela m’avait directement intéressé, je connaissais surtout le côté anglais de la musique celtique avec notamment Pentangle et Fairport Convention, mais le côté Bretagne était assez peu mis en évidence.
Branduardi est assez hétéroclite, il mélange très bien les styles. Je l’ai aussi un peu découvert par hasard dans un bistrot de plage en Italie, quelqu’un avait mis un de ses disques dans le jukebox.
Pussy Cat, je l’ai aperçue une fois au Cidisc à Paris, toute pimpante et bien conservée.
Les obscurités, je suis tours à l’affût, mais on ne finit jamais de trouver des trucs que l’on ne connaît. Il y a de la réserve pour 1000 ans !