Whalefeathers – Same – Excello France – 500 015, publié en 1970
En 1970 chez les disquaires, avec un peu de chance on pouvait trouver cet album puisqu’il existe en pressage français. Avec un peu de curiosité, on pouvait même essayer de l’écouter et pourquoi pas l’acheter. Je ne pense pas qu’il se soit vendu à des milliers d’exemplaires, puisqu’il est relativement difficile à trouver dans ce pressage, enfin c’est valable pour les autres aussi.
Whalefeathers est un groupe originaire de l’Ohio qui publia deux albums, celui-ci étant le second. Ils sont plutôt bons dans les reprises, quatre sur cet album dont le très connu « World Of Pain » de Cream, mais très compétents dans les créations originales. C’est de la pop teintée de psychédélique, mais assez inspirée de la cousine anglaise. Je pense que les fans de Deep Purple de cette époque ne seront pas complètement en terrain inconnu en écoutant certains titres. Pour moi, il existe quelques centaines d’albums pas très connus qui méritent une mise en lumière, en voici un dans la bonne moyenne.
Bastich
World Of Pain
I Don’t Need No Doctor
It’s A Hard Road (Back Home)
Pretty Woman
Shadows
Documents
Sur un single, une version particulière du classique de Johnny Kidd
Collectors made in France
Un truc qui m’a toujours fait sourire en France, les publications concernant le rock and roll. Alors que cette musique déferlait sur le monde, ici on s’amusait à la parodier ou à en dire tout le mal que l’on en pensait. Les quelques rares disques d’authentique rock and roll publiés ici entre 1955 et 1960 ne le furent qu’au compte-gouttes. Sans doute dans un moment d’euphorie, on publia cet EP de Johnny Carroll en 1956, un pionnier du rock texan peu connu même aux USA, ce qui n’enlève rien à la qualité du bonhomme. Enfin, c’est toujours bon pour les collectionneurs.
Johnny Carroll and His Hot Rocks – CID – 100.569, publié en 1956, meilleure enchère sur Ebay 900 euros.
Hot Rock
Corrina Corrina
Crazy Crazy Lovin’
Wild Wild Lovin
Un clip de 1957
Envies de découvrir autre chose ?
La musique n’a pas de frontières. S’il y a bien un point où je suis très éclectique, c’est assurément la musique. Entre un disque de hard rock et un opéra, pour moi c’est de la musique. C’est la différence qu’il y a entre un plat de haricots et un entrecôte bordelaise, les deux pris dans leur contexte propre peuvent s’avérer délicieux. Je fouille, j’écoute, je trouve, et puis quelquefois je tombe sous le charme. C’est pour moi une quête permanente.
Je vous invite à partager ces découvertes au hasard. Des artistes qui ne font pas forcément la une des médias, mais qui ne sont pas dépourvus d’un certain magnétisme ou plus simplement nous présentent une belle vision musicale.
Qui veut aller loin ménage sa monture. Eh bien mon cheval doit tirer la langue, car nous allons faire escale dans un pays plutôt lointain, le Japon. J’ai toujours eu une certaine fascination pour l’Orient surtout quand il est à l’extrême. Pour nous tout est mystérieux là-bas, et la musique n’échappe pas à notre conception occidentale de la chose. Quelques airs sont parvenus chez nous comme « Sakura » ou « Kōjō No Tsuki », qui apporta un goût d’ailleurs dans la discographie des Scorpions. Et pourtant, les écouter chanter et jouer sur des instruments dont on ne savait même pas qu’ils existaient, cela donne envie de se verser un verre de saké et de mettre des images de poésie sur cette musique. Je crois que c’est une sorte d’espoir qu’ils nous adressent, eux qui savent si bien capter notre musique.
Folk japonais
Sakura
Dark Temple
The Moon Over The Ruined Castle
Lullaby Of Takeda
Tsugaru Jongara Bushi
Bonjour M. Boss,
Whalefeathers, je connaissais très peu.
Johnny Caroll me disait rien du tout , c’est vrai qu’en 1956 je n’avais que deux ans !
mais c’est intéressant , très dans la mouvance de cette époque !
Belle découverte que ce folk japonais, indispensable pour retrouver comme le disait une personne politique de la « Zenitude »
bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
J’avais 3 en 1956, mais je ne me souviens pas pour autant. Ce nom se résume à quelques titres trouvés sur des compilations. Maos c’est plutôt bon.
Les musiques de l’Extrême-Orient sont toujours assez surprenantes pour nous autres occidentaux. Mais cela ne manque pas de charme et de mystère. J’ai eu deux ou trois collègues de boulot venant de par là-bas, toujours respectueux, chaleureux, et de bonne humeur, et puis les femmes sont toujours très féminines.
Bonne fin de semaine