Steppenwolf
USA 1968 – Steppenwolf – Same – DS-50029 – DS-50029
En 1968, le label Dunhill était surtout réputé pour être plutôt tranquille, il avait propulsé dans la lumière des artistes plutôt à tendance folk comme les Mamas And Papas, Barry McGuire ou P.F.Sloan. La donne changea quelque peu avec l’apparition de Steppenwolf, nettement plus remuant. La chanson la plus emblématique du groupe « Born To Be Wild » reprise un peu plus tard dans la bande sonore du film « Easy Rider » devint une sorte d’hymne pour ceux qui roulent sur une moto, et presque une manière de vivre pour certains.. Cette chanson a son histoire. Son compositeur Mars Bonfire, fut un membre des Sparrow, une première mouture de Steppenwolf dans laquelle il tenait la guitare rythmique. Il quitta la formation. Sa fameuse chanson, fut d’abord proposée à un obscur groupe de Los Angeles, Human Expression, qui la refusa. Pour finir, il la proposa à ses anciens collègues qui acceptèrent de l’enregistrer et ils eurent bien raison.
Ce premier album de Steppenwolf peut être regardé comme une première mouture de hard rock, un hard rock encore un peu en pantoufles, mais plein d’énergie. Il n’y pas la hargne d’un groupe contemporain que l’on considère aussi comme aussi poseur d’un des premiers pavés de la route du hard rock, Blue Cheer. L’album contient des reprises de Muddy Waters, Don Coway, Hoyt Axton, le reste étant du matériel original écrit notamment par John Kay le chanteur. Le titre « Berry Rides Again » est un hommage à Chuck Berry. L’album est sans doute un peu moins visible historiquement que certains de ses contemporains, il l’est tout à fait pour les anciens, mais il mérite un redécouverte par les plus jeunes. C’est parfois l’ennui avec les titres un peu trop visibles dans la discographie d’un artiste, on oublie qu’il existe quelque chose à côté. Et « Born To Be Wild » est justement très visible.
Sookie Sookie
Everybody’s Next One
Berry Rides Again
Hoochie Coochie Man
Born to Be Wild
Your Wall’s Too High
Desperation
The Pusher
A Girl I Knew
Take What You Need
The Ostrich
Documents
Born To Be Wild, en playback à la tv allemande (1969)
The Pusker, en vrai live (1969)
Avec ce duo Jan Berry et Dean Torrence, nous tombons exactement dans la transition entre le rock and roll et le surf. Le rock s’est calmé laissant la place à des chanteur pour teenagers comme Frankie Avalon ou Dion, nous sommes au tournant des sixties. A partir de 1959, Jan & Dean connurent une certaine réputation qui commença du côté de la Californie pour s’étendre au plan national. C’est suffisant pour que l’on tente, sans trop de succès, de les publier en France via deux EP’s édités par London/Decca, dont voici le second. Le choses s’accélèrent en 1963, après avoir rencontré les Beach Boys, ils se convertissent au surf. D’une collaboration avec Brian Wilson naît « Surf City » qui deviendra un no 1 pour le duo et se vendra à plus d’un millions d’exemplaires. La machine lancée tourne à bon régime jusqu’en avril 1966 où Berry est victime d’un grave accident de voiture qui le laissera deux mois dans le coma. Il devra entamer une rééducation physique qui le laissera malgré tout handicapé du bras droit. Mais retournons quelques année plus tôt avec cet EP personnifiant le style doo-wop, une relativement modeste pièce de collection, encore faut-il en trouver une copie.
Jan & Dean – London RE-H 10 106 publié en 1961, meilleure enchère sur Ebay 68 euros.
Heart And Soul
Those Words
Wanted, One Girl
Something A Little Bit Different
Documents
Little Old Lady From Pasadena, un de leurs succès et un clip de 1964
Baby Talk, en 1959
LES DISQUES QUI N’EXISTENT PAS
Rêvons un peu. Les amateurs de vinyles sont par défaut des insatisfaits. Quand vous écoutez un album, je suis sûr qu’il vous paraît imparfait, il y a pratiquement toujours deux ou trois titres qui vous plaisent moins que les autres ou seulement deux qui vous plaisent. Le phénomène va se répéter si vous avez plusieurs albums d’une même artiste, vous adorez deux titres du premier, trois du second, un du troisième etc… cela peut aussi entrer en ligne de compte pour des 45 tours EP avec quatre titres. Quel est pour vous le disque parfait qu’il contienne quatre ou douze titres ? C’est ce que j’ai imaginé pour moi, je suis heureusement le personne qui connaît le mieux mes goûts. Alors voici des publications qui n’existent que dans mon imagination. Et comme j’aime le graphisme la pochette est également sortie d’un songe…
Aujourd’hui, le merveilleux Hoyt Axton qui débuta sa carrière dans le folk américain traditionnel. J’ai découvert cette musique grâce à ce bonhomme et sa puissante voix.
Greenback Dollar
Ashville Junction
Walkin’ To Georgia
Vandy
Documents
Grizzly Bear, un vieux document
Bonjour M. Boss,
Pour Steppenwolf , aucun souci pour moi, je les ai toujours suivis et pas seulement pour « Born To Be Wild »
Jan and Dean ont sorti un album Jan And Dean meet Batman et ont repris « Michelle » des Beatles ! ce titre leur va bien !
Hoyt Axton ….une voix puissante qui vous possède, quel serait son équivalent francophone ? John William, Roger Whitaker avec les sifflements en plus ?? pas évident !
Bonne suite de semaine.
cooldan
Hello Cooldan,
Jan and Dean, merci de l’info, je n’ai pas cette reprise sur les albums que j’ai d’eux, mais cela se résume surtout à des EP’s français et des compilations plus tardives. Une de plus parmi les quelques centaines qui existent.
John William serait assez proche d’Axton, bien qu’il soit plutôt un chanteur de variétés. Sa fameuse chanson de Lara doit être le record de disque que j’aperçois dans les puces. Il y a Glenmor qui a une puissante voix du même genre. Et puis il est plus dans une tradition folk, bien qu’il chante pas mal en breton. Il était un ami de Brel,, l’Emile du « moribond » c’est lui,
Bonne fin de semaine