Cab Calloway est à l’origine de bien des choses, musicalement parlant. Né en 1907, il commence à connaître une certaine popularité vers la fin des années 20. Avec son orchestre, qui compte notamment Dizzie Gillespie dans ses rangs, il a d’abord un style qui s’apparente assez au New Orleans traditionnel. Il ne serait resté sans doute qu’un musicien de plus s’il n’avait évolué dans son style en y introduisant quelques touches personnelles. La plus célèbre reste ses onomatopées du style « Za Zu Za », « He Hi Ha » appelé « scat » par les anglophones. Il est aussi réputé comme un « entertainer » tant il déborde de vitalité, de gaité, sur scène et dans la vie. On pourrait presque lui reprocher d’interpréter en riant des chansons tristes comme l’incontournable « St James Infirmary », chanson plutôt triste. S’il ne fallait garder qu’une chanson de lui, c’est bien sûr le fameux « Minnie The Moocher » qu’il enregistre en 1931. Devenant membre à part entière du fameux Cotton Club, sa participation à l’avènement du fameux bebop n’est pas marginale. Son influence se fera même sentir en France, car le nom de zazou est dérivé de ses fameuses onomatopées. Il faut rappeler que contrairement à l’Amérique, la France n’a pas vraiment de problèmes avec les artistes de couleur, certains ont connu comme Sydney Bechet par exemple, une carrière et une popularité qu’ils n’auraient jamais espérée avec un public blanc dans leur pays à cette époque.
Ses succès furent nombreux, son influence remarquable, il reste avec son équipe comme un des actes les plus populaires à travers les années 30 et 40 et même au-delà. Il n’arrêta pratiquement pas de tourner jusqu’à sa mort, à l’âge respectable de 87 ans.
J’ajouterai – en faisant référence aux bas nylon de votre blog – que Cab était un incroyable homme à femmes et un séducteur hors pair. Ses conquêtes ne se comptaient plus, même en France, où il était venu en concert en 1934.
Vous pouvez naturellement retrouver des anecdotes, des infos sur Cab, sa musique et ses musiciens sur mon site entièrement dédié au roi du Hi de ho.
Merci pour ces infos. Je me suis intéressé au seul côté musical du personnage. Mais je m’en doutais un peu pour le reste. Il avait un côté assez séduisant et je pense que les dames n’étaient pas insensibles à son charme. Peut être trouverons nous ici quelques dames qui nous donneront leur avis. J’irai faire un tour sur votre site, bien sûr. On a toujours quelque chose à apprendre.
Une énergie , une présence sur scène, incroyable pour son époque, un grand plaisir de écouvrir ou redécouvrir cet artiste.
Merci au boss, bonne journée
Merci Cooldan,
C’est une vieillerie, je parle de l’article, en effet ce monsieur était un must dans son genre. Pas trop le temps de faire du nouveau ces temps-ci, car je travaille à vous savez quoi. C’est bientôt mûr. Mais ceci ne veut pas dire silence radio complet.
A bientôt et merci pour votre fidélité.