The Vipers

USA 1984 – The Vipers – Outta The Nest – PVC Records – PVC 8928

Une de ces nombreuses formations qui officiaient sous le nom de Vipers. Aucun rapport avec le groupe de skiffle anglais et ne pas conhondre avec Wipers le groupe de Greg Sage. Ici il s’agit d’un groupe garage qui officia à New York au cours des années 1980. C’est un album basé sur le garage sixties, mais revisité après l’avènement du punk façon seventies. Un auditeur ayant des connaissances musicales sur les sixties américaines trouvera ici et là des influences, des plans et des sons qui ne seront pas tous inconnus pour lui, même si c’est parfois bref au détour d’un morceau, Doors, Jefferson Airplane, Love, Shadows Of Kinght, et les musts psychédéliques en général. Il y a deux reprises « Medication » des Standells et « Surprise Surprise » (rien à voir avec les Rolling Stones) des Loved Ones. C’est typique du disque qui pouvait m’intéresser il y a 40 ans et qui revient régulièrement dans mes écoutes. C’est du vintage de vintage, mais il y a plus de variétés de sons et de plans musicaux dans cet album que dans toute la carrière de certains rappeurs. Le disque existe en pressage français publié par le label Lolita.
Il y a trois titres que je n’ai pas trouvés en clip individuel. Mais comme l’album existe en intégral et en continu, j’ai mis ce clip à la fin avec un repérage minuté pour les trouver.

La discographie internationale regorge de musique de films. Depuis l’apparition du microsillon, et même avant dans une moindre mesure, chaque film a eu droit à la publication de sa bande sonore. On connait quelques musiques de films qui furent des grands succès et de grandes ventes. Je crois que le record absolu au niveau des ventes que j’ai constaté pour les pays francophones, c’est la célèbre « Chanson De Lara » chantée par John William qui est à l’origine extraite du film « Le Docteur Jivago ». Il n’y a quasiment pas un bac de puces où l’on n’en trouve pas une copie. Je l’ai vu des centaines de fois. Dans ce cas précis, ce n’est pas spécialement ceux qui ont vu le film qui ont acheté la disque, mais le matraquage radiophonique lors de sa sortie. Dans la plupart des cas, avec quelques exceptions, ceux qui vont voir un film cherchent rarement à se procurer la bande sonore, elles étaient souvent peu offertes à la vente chez les disquaires, à moins que le film soit un grand succès et encore. Il en résulte que pas mal de ces publications sont assez rares, et pour certaines recherchées. Un style assez présent dans les années 50 et 60, c’est le film d’espionnage ou d’agents secrets, c’est d’ailleurs ainsi que James Bond a commencé. Très souvent le fond musical est assez tourné vers le jazz, un jazz souvent assez cool que l’on peut capter assez facilement, qui ne demande pas des orchestres avec 100 musiciens, et qui laisse une grande part à l’improvisation. Avec le temps, certaines de ces bandes ont acquis une certaines notoriété.
Dans le genre, Coplan fut un de ces agents qui défila sur les écrans. En 1964, réalisé par Maurice Cloche est sorti Coplan, agent secret FX 18, un film qui n’est pas entré dans l’histoire du cinéma, mais dont la musique intéresse quelque peu les amateurs. On peut se demander, si c’est pour la côté jazz ou par l’apparition dans le générique du chanteur yéyé Frank Alamo, par ailleurs presque méconnaissable. J’aimerais bien savoir combien de ses fans connaissent ce disque. La musique est composée par Eddie Barclay, mais surtout par Michel Colombier qui est une référence quasi internationale comme chef d’orchestre, arrangeur, et spécialiste de musiques de films. C’est probablement lui qui dirige l’orchestre, bien que la pochette ne mentionne pas l’interprète, mais il peu s’agir de musiciens de studio. Un truc en fait plutôt sympa, par forcément donné.

B.O.F Coplan Agent Secret FX.18 – Riviera 231029 publié en 1964, meilleure enchère sur Ebay 469 euros.

LES DISQUES QUI N’EXISTENT PAS

Rêvons un peu. Les amateurs de vinyles sont par défaut des insatisfaits. Quand vous écoutez un album, je suis sûr qu’il vous paraît imparfait, il y a pratiquement toujours deux ou trois titres qui vous plaisent moins que les autres ou seulement deux qui vous plaisent. Le phénomène va se répéter si vous avez plusieurs albums d’une même artiste, vous adorez deux titres du premier, trois du second, un du troisième etc… cela peut aussi entrer en ligne de compte pour des 45 tours EP avec quatre titres. Quel est pour vous le disque parfait qu’il contienne quatre ou douze titres ? C’est ce que j’ai imaginé pour moi, je suis heureusement le personne qui connaît le mieux mes goûts. Alors voici des publications qui n’existent que dans mon imagination. Et comme j’aime le graphisme la pochette est également sortie d’un songe…

Groupe que j’adorais pour la splendide voix de Scott Walker, les orchestrations magistrales, et aussi pour les ambiances insolites que l’on pouvait trouver dans certains de leurs morceaux.

Deadlier Than The Male

Archangel

Turn Out The Moon

In My Room