Abondance de biens ne nuit pas affirme le proverbe. Il a sans doute un peu raison, mais il a surtout tort dans certains cas. Pour se payer aujourd’hui la vue d’un bas nylon et d’une jarretelle, c’est très simple. Je suppose que je n’ai pas à vous donner de mode d’emploi, car si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez une connexion Internet.
Si je remonte 60 ans dans le passé, les choses étaient un peu différentes. On avait sans doute quelques chances d’apercevoir cela « en direct », soit parce que son épouse ou sa petite amie portait des bas, chose qui était absolument courante, accidentellement suite à une jupe un peu trop relevée, un croisement de jambes révélateur, ou une dame qui essayait d’ajuster son bas plus ou moins discrètement. Le spectacle aperçu pour de vrai était naturellement bien apprécié. Pour combler ce manque, il n’existait pas vraiment de palliatif, mais ce n’était pas le désert non plus. Quelques revues coquines existaient, mais pas de manière très visible, il fallait s’organiser pour en trouver. Cela devient plus facile à partir des années 70.
Avant cela, tout était bon à prendre, la moindre suggestion, la plus petite image qui faisait travailler l’imagination était un régal, Dans ce genre, on pouvait y mettre les publicités dans les journaux. Bien que peu ou pas illustrées par des exemples très représentatifs, on peut imaginer que certains regards s’y attardaient.
Remontons le temps, il n’y a pas Internet et vous lisez les journaux, ceux parus il y a longtemps à travers quelques uns de ces spots immobiles, principalement dans les années 50, que j’ai découverts…
Commençons par un texte datant de 1957, sans illustrations mais qui parle du bas. Vous y remarquerez que l’on fait déjà allusion au bas « qui tient tout seul » sans porte-jarretelles. Ce bas existait déjà dans les années 50, mais il faudra attendre encore quelques années pour qu’il devienne vraiment un accessoire beaucoup courant.