En passant

Dimanche en quelques manches d’été (1)

Deux musiques pour débuter tranquille

10cc – I’m Not In Love

Wayne Fontana – Pamela Pamela

CHANSONS
MONUMENTS

Chansons qui ont un brin d’éternité

Les plus âgés ne peuvent pas ne pas connaître cette mélodie, c’est même encore valable pour les plus jeunes. Elle fait partie de ces chansons qui paraissent dans un pays plutôt en marge du marché phonographique, mais qui deviennent des standards si elles ont un charme attirant. Celle-ci est la fait d’un trio de frères cubains basés au Mexique, Los Hermanos Rigual. Elle fit le tour du monde tant dans sa version originale en espagnol que dans les reprises en anglais. Elle figure au répertoire de noms très connus en des dizaines de versions.

Version originale Los Hermanos Rigual, 1961

Petula Clark ~ Love Me With All Your Heart, version anglaise 1965

On les entend jamais

Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques.

Ici et là…

Duffy Power – Parchman Farm (1964)

The Byrds – Renaissance Fair (1966)

Hard Horse – Let It Ride (1972)

Purple Heart – September’s Son (1970)

The Deejays – Not That Girl (1965)

Y’a un os !

La musique c’est aussi ça…

La belle chanson française…

Fréhel – Où Sont Tous Mes Amants

Jean-Roger Caussimon – La Complainte Du Bouvier

Anne Sylvestre – T’en Souviens-Tu, La Seine ? 

Mouloudji – Comme Un P’tit Coquelicot

Damia – La Mauvaise Prière

Partis rejoindre les étoiles

Steve Lagana (194? – 2024)

Batteur pour le groupe californien The Preachers. Il se bâtirent une belle réputation avec une reprise assez secouée de « Who Do You Love » de Bo Diddley en 1965. Le disque fut publié en France via un très rare EP. Ils sont un de ces nombreux groupes qui posèrent les bases du garage punk.

Who Do You Love

Just Don’t Complain

En passant

Bas nylons et paroles onzième

Ils l’ont dit !

Certains personnages célèbres ont parfois une dose d’humour selon les circonstances. Ils peuvent être entrés dans l’histoire pour une raison ou pour une autre, mais on ne le connaît pas spécialement comme des humoristes confirmés.

Un inconnu

– Tu es propriétaire de ton corps, mais avec le sida, tu passes locataire.

Un inconnu

– Le sourire de la Joconde, ça va cinq minutes.

Un inconnu

– Si y a un animal qui veut pas boire de lait, c’est bien la vache.

Un inconnu

– Plus les maisons sont moches, plus le son de la télé est fort.

Un inconnu

– Après la tournée des plages, même un grand chanteur comme Patrick Bruel il a du sable dans la raie du cul.

Un inconnu

– Chef d’orchestre, t’est tout le temps debout.

Photos de l’histoire

John Moisant (1868 – 1910), aviateur américain qui fut le premier à traverser la Manche le 17 août 1910. Il emmena avec lui sa chatte, Mademoiselle Fifi. Il se tua le dernier jour de l’an de la même année dans un accident d’avion.

Hep le chat avec le saxophoniste et chef d’orchestre américain Sam Donahue en 1946. Ce dernier est le père de Jerry Donahue, guitariste qui a joué avec un nombre impressionnant d’artistes dont Cliff Richard, Roy Orbison, Chris Rea, Beach Boys, Bonnie Ratt, Joan Armatrading, Gerry Rafferty, Robert Plant, Elton John. Il fut aussi guitariste de Johnny Hallyday entre 1971 et 1973. En 2005, il remplace pour un temps Gypie Mayo au sein des Yardbirds. Il a aussi fait partie de Fotheringay, Fairport Convention. Victime d’un AVC en 2016, il est depuis inactif.

Source Galica, BNP, Wikipédia, DP,

En passant

Inventaire musical à la Prévert (195)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

John Lee Hooker – I’m

La carrière de John Lee Hooker est très erratique avant d’arriver à la consécration. Il en doit une partie à l’intérêt que suscitèrent ses enregistrements repris par des groupes anglais, notamment les Animals, qui propulsèrent plusieurs de ses titres dans les oreilles des teenagers. Ses premiers enregistrements datent de la fin des années 1940, certains parviennent à une certaine notoriété, mais cela reste encore très marginal. Ils sont publiés ici et là, sur une flopée de labels, sous divers noms et pseudos, et essentiellement en 78 tours. Au gré des changements de noms et de maisons de disques, certains titres sont réenregistrés dans d’autres versions. Cette partie de sa carrière mériterait en elle seule un article, mais pour faire simple et en répondant à une seule question : quel fut le premier album de John Lee Hooker paru ?
Il date de 1959 et c’est une initiative du label Vee Jay pour lequel il enregistre depuis 1955, en fait son premier label qui l’enregistre d’une manière régulière. Cet album est avant tout une compilation des titres enregistrés durant ce laps de temps, mais il contient quelques titres qui feront référence pour la suite de sa carrière dont un des plus connus « Dimples ». Il aura une édition française et espagnole l’année suivante.
C’est le premier album d’une série qui s’étale sur plus de 700 albums, entre les vrais albums, les compilations, les enregistrements publics, répartis en des milliers d’éditions différentes. Qui n’a pas son album de John Lee Hooker ?

Artiste : John Lee Hooker
Titre : I’m
Genre : blues
Label : Vee Jay
No Catalogue :  VJLP 1007
Pays : USA, 1959
Meilleure enchère sur Ebay 654 euros
Note : il existe des dizaines de rééditions avec des pochettes variées

Dimples

Collectors d’un peu partout

Mose Allison 45 tours EP Angleterre

The Pussycats – Esquire EP 214, Angleterre, publié en 1959, meilleure enchère sur Ebay 74 euros.

Mose Allison (1914 – 2016), pianiste, trompettiste, chanteur de blues et de jazz, est un de ces musiciens que l’on retrouve un peu partout, en solo ou avec d’autres artistes. Bien qu’il soit connu depuis ses débuts, il doit un petit coup de main à John Mayall qui reprit « Parchman Farm » sur son album avec Eric Clapton, l’exposant ainsi de manière très visible. Le titre fut aussi repris par des noms connus comme Cactus ou Blue Cheer. Le reste de sa discographie est aussi visité, les Who, les Yardbirds, Manfred Mann, Clash, Leon Russell et autres.
Cette publication anglaise de 1959 présente des enregistrements de 1957 dont son fameux classique. Il a peut-être été acheté par John Mayall.

Visites au musée du Boss

Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…

Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…

Tim Buckley – Phantasmagoria In Two

Alan Stivell – Suite Sudarmoricaine

Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.

Aqua Velvets – Surf Nouveau