En passant

Dimanche en quelques manches de printemps (2)

Deux musiques pour débuter cool

The Zombies – Leave Me Be

Sonny & Cher – Summertime

CHANSONS
MONUMENTS

Chansons qui ont un brin d’éternité

Proud Mary

La chanson fut d’abord un hit pour Creedence Clearwater Revival au début 1969. Elle est celle du groupe qui a le plus passé à la postérité. Mais deux ans plus tard elle connut encore une énorme succès via la reprise de Tina Turner. Depuis il en existe plus de 300 versions un peu tournées à toutes les sauces, même Elvis Presley fit la sienne. Pour le compositeur John Fogerty c’est certainement très flatteur.

Version originale Creedence Clearwater Revival, 1968

La reprise de Tina Turner, 1970

On les entend jamais

Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…

Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques.

Des titres un peu oubliés dans la discographie d’artistes anglais officiant durant la Beatlemania.

The Merseybeats – Really Mystified (1964)

The Searchers – Sho’ Know A Lot About Love (1964)

The Swinging Blue Jeans – It`s Too Late Now (1963)

Animals – Bury My Body (1964)

Georgie Fame – Preach and Teach (1965)

Thierry Le Luron

Strictement Folk Americain VII

Le folk américain est un joyeux mélange de tous les styles de musiques folkloriques importés par ceux qui firent la conquête du pays. Il est principalement d’obédience anglo-saxonne, mais nul doute que les baladins qui firent son histoire n’étaient pas insensibles à des musiques venues d’ailleurs et les incorporèrent à leur manière dans les chansons. Certains airs peuvent remonter à l’époque médiévale, tandis que d’autres furent composés par des folkeux anonymes. Il arriva que des airs traditionnels connaissent un revival via des arrangements modernes. Des chansons comme « J’entends Siffler Le Train » ou « Le Pénitencier » viennent des cette tradition folk américaine. J’ai choisi des interprétations qui avoisinent un style proche de la tradition.

Jean Ritchie – Come All You Fair and Tender Ladies
Chanson qui est apparue dans le folk américain aux alentours de 1900. Elle est originaire des Apalaches, mais on ne connait pas le ou les compositeurs. Il en existe des dizaines de versions.

The Kingston Trio – Jackson
Une exemple parfait de chanson moderne qui passe dans le folklore américain sans être une très vieille chanson. Celle-ci ne date que de 1963 et un des compositeur est le célèbre Jerry Leiber de Leiber et Stoller. Elle sera un peu plus tard un hit pour Nancy Sinatra et Lee Hazlewood, mais on la connait aussi via la version de Johnny Cash. Ici c’est la version originale par le Kingston Trio.

Pete Seeger – Guantanamera
Autre exemple très connu avec cette chanson d’origine cubaine qui date des années 1920 pour la musique avec des paroles de la fin du 19ème siècle. Il y a toujours eu une forte communauté hispanique aux USA qui ne s’identifie pas forcément avec le folk traditionnel en anglais. Jusqu’à un certain point les Américains sont même très friands de chanson interprétées dans les langues latines, les exemples abondent. Pete Seeger en 1963 la propulsa dans les oreilles américaines et plus tard les Sandpipers en firent un hit international. Même reprise par des artistes anglophones, elle est chantée en espagnol.

Pete Seeger – Pittburgh Town
Cette chanson dont on retrouve les premières traces au début des années 1940, est une chanson écologique avant l’heure. Pittsburgh en Pennsylvanie est une ville connue depuis longtemps pour ses aciéries et la pollution qui va avec. C’est le célèbre Woody Guthrie qui composa la chanson alors qu’il était en tournée dans cette ville avec les Almanac Singers, un ensemble folk dont faisait aussi partie Pete Seeger. C’est l’éternel problème entre emploi et pollution. Pas de pollution pas d’emploi. Pete Seeger enregistra la première version de cette chanson.

Zane Williams – 99 Bottles
Les chansons à boire existent aussi aux USA. Cette chanson a ses origines au 19ème siècle. Elle est connue et interprétée sous différentes formes dont une manière qui pose la chanson en 99 couplets. Il y a 99 bouteilles de bières au mur, prends en une il en reste 98, il y a 98 bouteilles etc… En principe il est souvent question de bière, mais cela peut s’étendre à d’autres bouteilles. De quoi étancher les plus grandes soifs…

Partis rejoindre les étoiles

Walty Anselmo (1946 – 2024)

Guitariste, chanteur, membre du groupe germano-suisse Krokodil. Ils publièrent à partir de 1969plusieurs albums de musique progressive durant les seventies.

Krokodil – You’re Still A Part Of Me (1969)

Lady Of Attraction (1971)

En passant

Bas nylons et allons aux bois

Histoire qui fait des histoires

Une chanson que tout le monde connait, mais ce que l’on connait moins c’est qu’elle pourrait avoir un sens caché. Historiquement, c’est une ordonnance de Louis XIV en 1684 qui instaure le délit de prostitution qui pourrait être à l’origine de la chanson. Il ne le fait pas sans raison, car il y a à cette époque une nette recrudescence des maladies vénériennes. A cette époque, les maisons de prostitution se signalaient par une branche de laurier au dessus de la porte. Bien des années plus tard en 1753, Madame de Pompadour écrivit les couplets de la chanson, l’allusion aux lauriers se trouvant dans le refrain de la chanson. Vrai ou fausse la légende mérite une réécoute de la chanson en lisant un peu entre les lignes, ce qui peut faire naître quelques visions qui n’ont rien à voir avec une ronde enfantine. Ce n’est qu’une des nombreuses chansons qui peuvent avoir un double sens, mais celle-ci a la particularité d’avoir été prétendument écrite pour les enfants. En fait du point de vue historique, ce n’est qu’en 1791 durant la période révolutionnaire que la prostitution sera dépénalisée, ce qui ne veut pas dire qu’elle était autorisée à chaque coin de rue, une certaine discrétion restait en vigueur.

O liberté ! Que de crimes on commet en ton nom!

Il arrive assez souvent que certaines paroles prononcées lors de circonstances particulières passent à la postérité. Si l’on pouvait faire payer des droits d’auteur pour certaines, il y aurait de quoi devenir riche. Celle-ci est connue de tous, mais bien peu de gens sont capables de dire où et par qui elle a été dite.
Manon Roland, femme influente lors de la Révolution, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire, est exécutée le 8 novembre 1793. C’est en montant sur l’échafaud qu’elle aurait prononcé ces mots. Depuis, ils lui sont attribués, mais dans la réalité c’est Lamartine qui en est l’auteur bien plus tard.

Portrait de Manon Roland par un peintre anonyme

Photos de l’histoire

Les rues de San Francisco vers 1920, la voiture est déjà en passe de devenir une reine.

Source Galica, BNP, DP,

En passant

Inventaire musical à la Prévert (183)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

Terry Reid – Bang Band LP USA 1958

Terry Reid est un personnage un peu à part sur la scène musicale. Chanteur, guitariste, compositeur, il fut d’abord un membre de Peter Jay And The Jaywalkers. Il n’a pas une discographie impressionnante en quantité, mais il est principalement un homme de scène. Nombre de ses compositions furent reprises par d’autres artistes. Sollicité par Jimmy Page pour devenir le chanteur de Led Zeppelin, il déclina étant occupé ailleurs, mais proposa Robert Plant, une de ses connaissances.
L’album ici présent est sa première tentative en solo, en fait un trio. Il est remarqué par Mickie Most, le célèbre producteur, plutôt efficace mais très orienté sur le commercial. Il échappe toutefois à l’empreinte de Most, car nous retrouvons ici une tendance assez souvent exploitée par les formations ou chanteurs pop, avides de transformer quelques titres que l’on pourrait classer dans la variété pour en faire des versions revisitées avec un certain panache. Des groupes comme Vanilla Fudge se prêtaient souvent à l’exercice. A côté des compositions de Reid, nous retrouvons quatre essais dans le genre et puisés dans la discographie de Cher, Gene Pitney, Donovan, Eddie Cochran. Bizarrement, l’album ne fut pas publié en Angleterre, mais il connut une certaine vogue aux USA, coïncidant avec une tournée de Reid là-bas, notamment en ouverture de Cream. Un album qui s’écoute encore avec une certain plaisir aujourd’hui.

Artiste : Terry Reid
Titre : Bang Bang You’re
Genre : pop, psychédélique
Label : Epic
No Catalogue : BN 26427
Pays : USA 1968
Meilleure enchère sur Ebay 99 euros.
Note: Bien que le chanteur soit anglais, cet album ne fut initialement pas publié en Anleterre.

Bang Bang

Documents Terry Reid

Collectors d’un peu partout

The Action 45 tours Hollande

The Four Tops – Parlophone R 5610, Hollande, publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 2287 euros.

A côté d’un EP français qui frise les 1000 euros, il y a aussi ce single publié en Hollande qui double largement la mise. Magnifique groupe qui n’eut que peu de succès malgré des titres d’une qualité certaine. Une jolie pièce qui illustre le célèbre mouvement des mods en Angleterre dont les Who furent une figure majeure avec nettement plus de succès.

Shadows And Reflection

Something Has Hit Me

Document à propos des Action

Un clip filmé à Paris

Documents – Musique etc…

Trois x chansons de blues dont on ne connait pas forcément l’original…

Willie Mabon – The Seventh Son

Willie Cobbs – You Don’t Love Me

Sonny Boy Williamson I – Good Morning Little SchoolGirl

Visites au musée du Boss

Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…

Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…

Shocking Blue – California Here I Come

Jimi Hendrix – Purple Haze

Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.

Droogs – For These Remaining Days