Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
The Applejacks – LP Angleterre 1964
Réunis autour d’une bassiste dont on a longtemps affirmé qu’elle était la soeur des frères Davies des Kinks, ce qui n’est pas le cas, les Applejacks viennent des environs de Birmingham. Signés par Decca le succès vient rapidement avec leur second single « Tell Me When » (Claude François – Dis-Moi Quand?), composé par les prolifiques Les Reed et Geoff Stephens. La suite aurait pu être encore plus heureuse, car Paul McCartney leur propose une chanson qui fit partie du répertoire que les Beatles jouèrent pour leur audition chez Decca « Like Dreamers Do ». Cette composition originale du fameux tandem Lennon / McCartney est encore inédite aux oreilles du public. La proposition est évidemment acceptée et fait l’objet du single suivant. Contrairement à toutes les attentes, il n’a qu’un impact très modéré et se hisse seulement à la 20ème place des charts anglais. Le groupe disparaîtra assez rapidement de la circulation malgré les tentatives suivantes. Il se reformeront en 2010, juste pour le fun.
Decca profita du succès pour publier un album qui eut des ventes assez modestes. Quelques originaux du groupe et des reprises venues du rock and roll et du rhythm ‘n’ blues. Cela reste un plaisant album à écouter, même si ce n’est pas l’ultime production de 1964. Il fut longtemps un collector de tête, à l’époque où il n’existait pas d’autre solution pour l’écouter. Assez bizarrement, la France n’a jamais publié le moindre disque d’eux.
Artiste : The Applejacks
Titre : same
Genre : British beat, rock
Label : Decca
No Catalogue : LK.4635
Pays : Angleterre 1964
Meilleure enchère sur Ebay 414 euros.
Note: Cet album a aussi été publié au Canada sur label London, un peu moins recherché.
Une perle de l’album
Baby Jane
Un pur british beat…
Tell Me When
Wishing Will Never Make It So
Over Suzanne
Hello Josephine
As A Matter Of Fact
Too Much Monkey Business
Memories Of You
Ain’t That Just Like Me
Kansas City
I Wonder
Three Little Words
See If She Cares
What’s The Matter Little Girl
What’d I Say
Documents Applejacks
Like Dreamers Do, le cadeau des Beatles
Tell Me When, clip 1964
Collectors d’un peu partout
The Bad Seeds 45 tours USA
The Bad Seeds – J-Beck J-1002, USA, publié en 1965, meilleure enchère sur Ebay 829 euros.
Groupe originaire du Texas qui publia 3 singles sur le label J-Beck, rien à voir avec le guitariste bien connu. On est tout à fait dans la lignée de ces groupes qui firent l’histoire un peu cachée du garage sixties US et le plus souvent publiés par de petits labels. Un original écrit par le chanteur et guitariste rythmique Mike Taylor « Taste Of The Same ». La face B est une reprise du célèbre « I’m A King Bee » de Slim Harpo aussi repris par les Rolling Stones. Le groupe fut quand même assez populaire dans son état natal, mais ne démarra jamais sur le plan national. Comme nombre de ses raretés, ce sont les compilations des années 80 qui mirent ce matériel en évidence et en posséder une copie est un vrai délice. En 2024, il ne reste plus que le guitariste soliste qui soit encore vivant. Il fit par la suite partie de Bubble Puppy, un acte psychédélique assez réputé chez les collectionneurs du label International Artists, le label qui publia 13th Floor Elevators.
Taste Of The Same
I’m A King Bee
Document à propos des Bad Seeds
Sick And Tired, titre intéressant sur un autre single du groupe.
Gotta Make My Heart Turn Away, 1967, sous le pseudo de Michael, une plaisante chanson tout à fait dans l’esprit de l’époque.
Documents – Musique etc…
Trois x chansons qui ont le même titre mais toutes différentes
Arthur Brown – Fire
Jimi Hendrix – Fire
Bruce Springsteen – Fire
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
Grapefruit – Dear Delilah
The Nashville Teens – Widdicome Fair
Black Sabbath – The Wizard
Spooky Tooth – Evil Woman
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
Black Swan – Echoes And Rainbows
Norman Greenbaum – Spirit In The Sky
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Mystic Braves – Trippin’ like I Do