Le célèbre peintre avait peint dans un de ses tableaux saint Pierre et saint Paul, mais leurs visages étaient de couleur plutôt écarlate. Deux cardinaux lui en firent le reproche ce qui suscita ce commentaire :
– Je les ai peints ainsi qu’ils sont au Ciel, car cette rougeur leur vient de la honte qu’ils ont de voir l’Eglise aussi mal gouvernée.

L’écrivain André Gide avait une vie sexuelle très débridée. Ce qui fit dire à Jean Paulham, lui-même écrivait et critique littéraire :
– Il y a trois milliards d’hommes sur terre. Ca fait tout de même plus de deux milliards avec qui Gide n’a pas couché.

Le 10 mai 1774, Louis XV se meurt, victime de la petite vérole. Comme on craignait la contagion, peu de personnes assistèrent à son décès. Certains bruits coururent sur la cause réelle de sa mort. Madame du Barry, curieuse, essaya d’en savoir plus et questionna le duc de Noailles :
– Est-ce vrai que le roi a vraiment la petite vérole ?
– Sachez, madame, qu’il n’y a rien de petit chez les grands !
C’est un trait d’esprit, car à l’époque la syphilis était appelée « la grosse vérole ».

Elle fut écrivaine, mais elle doit aussi sa réputation comme femme d’esprit. Elle animait des salons où se retrouvait la bonne société. Lors d’une de ces rencontres, il fut question de la fameuse opération de la fistule dont souffrait Louis XIV, hémorroïde étant le terme employé aujourd’hui. Cette opération parfaitement réussie suscita un chant composé par Lully, musicien attitré à la cour, qui avait pour titre « Dieu sauve roi ». Le compositeur Haendel qui l’avait entendu la joua en Angleterre et elle devint ainsi le célèbre « God Save The Queen ». La marquise de Créquy y alla de son commentaire :
– Que l’hymne des Anglais naquît d’un anus, voilà qui ne cesse de me faire rire sans toutefois un instant me surprendre.

Clemenceau est resté célèbre pour ses piques destinées en priorité à ses ennemis. Il venait de reprendre la direction de « L’Aurore » journal devenu célèbre pour avoir publié le « J’accuse » de Zola. Il remarqua très vite que les rédacteurs se la coulaient douce. Il fit aussitôt passer une note :
« Messieurs les rédacteurs sont priés de ne pas partir avant d’être arrivés ».

Sacha Guitry, célèbre pour ses films mais aussi pour ses mariages et divorces fut jusqu’en 1934, le mari de la célèbre Yvonne Printemps, actrice, chanteuse, et plus tard compagne de Pierre Fresnay. Le divorce coûta une petite fortune à Sacha Guitry. Comme toujours à propos des femmes, il avait la langue bien aiguisée. Il dira d’elle plus tard :
– Son sommeil était ce qu’elle avait de plus profond.