En passant

Dimanche en quelques manches de printemps (4)

Deux musiques pour débuter plutôt blues

Slim Harpo – Shake Your Hips

Sonny Boy Williamson – Don’t Start Me Talkin’

CHANSONS
MONUMENTS

Chansons qui ont un brin d’éternité

Crossroads

Robert Johnson, une grande légende du blues, créa cette chanson en 1936 une année avant sa mort, mort dont les causes ne furent jamais éclaircies. La chanson est typique du Mississippi delta blues, nom donné à cette musique de par son lieu d’origine, le nord- ouest de cet état. L’accompagnement est assez simple, une guitare acoustique avec quelquefois un bottleneck, un harmonica, parfois les trois. Johnson resta pendant longtemps un chanteur un peu oublié, mais il fut redécouvert au tournant des années 60 lorsque les Blancs commencèrent à s’intéresser au racines de cette musique en puisant dans les enregistrements d’origine pour les interpréter à leur manière. Dans le cas de cette chanson, c’est la version en live de Cream qui la propulsa dans la lumière et aida aussi la légende de Robert Johnson.

Version originale Robert Johnson, 1937

La reprise de Cream, 1968

On les entend jamais

Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…

Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques.

Un joyeux mélange de styles…

James Brown – I’ve Got Money  (1962)

Arthur Brown Come And Buy (1968)

Wallace Collection – Serenade (1970)

Rumplestiltskin – Evil Woman (1972)

Blossom Child – I Pray (1986)

Oscar Clandot

Strictement Folk Americain IX

Le folk américain est un joyeux mélange de tous les styles de musiques folkloriques importés par ceux qui firent la conquête du pays. Il est principalement d’obédience anglo-saxonne, mais nul doute que les baladins qui firent son histoire n’étaient pas insensibles à des musiques venues d’ailleurs et les incorporèrent à leur manière dans les chansons. Certains airs peuvent remonter à l’époque médiévale, tandis que d’autres furent composés par des folkeux anonymes. Il arriva que des airs traditionnels connaissent un revival via des arrangements modernes. Des chansons comme « J’entends Siffler Le Train » ou « Le Pénitencier » viennent des cette tradition folk américaine. J’ai choisi des interprétations qui avoisinent un style proche de la tradition.

TXCOC – Deep In The Heart Of Texas Song
C’est presque un hymne, une chanson qui célèbre le Texas, ses vastes plaines, ses élevages, mais aussi le plus grand état des Etats-Unis. Saviez-vous que si on donnait un carré de 100 mètres de côté à chaque terrien, on pourrait tous loger dans cet état, c’est dire la grandeur. La chanson est plutôt dans le style country, c’est à dire musique presque exclusivement blanche.

Hank Williams – Jambylaya
Dans certains pays un plat culinaire peut l’objet d’une chanson. Le jambalaya en est un aux USA, mélange de viande et de riz, plat originaire de la Louisiane. L’origine du mot est française, du parlé provençal. C’est la star du country américain Hank Williams qui popularisa la chanson sur un air cajun, le cajun est un reste de la langue française. Cette chanson est connue de tous.

Joan Baez – Barbara Allen
Chanson d’origine anglaise importé aux USA via les immigrants. Devenue un classique du folk, elle existe sous de nombreuses variations de titre, mais toutes contiennent le nom.

Ed McCurdy – Billy Boy
Traditionnel du folk, il est souvent interprété par les enfants, c’est même un chanson qui leur est destinée en priorité.

John Jacob Niles – The Maid Freed From The Gallows
C’est encore une autre variante de cette célèbre chanson (pour les Américains), qui parle de gibet et de pendu. Si vous l’écoutez attentivement vous y retrouverez l’inspiration d’une chanson qui figure sur Led Zeppelin III « Gallows Pole »

Partis rejoindre les étoiles

Gavin Peter Webb (1946 – 2024)

Bassiste du groupe psyché australien Master’s Apprentices.

But One Day (1967)

Buried And Dead (1961)

John O’Leary (1944 – 2024)

Harmoniciste anglais, il fit partie d’innombrables formations et accompagna des d’artistes. un de ces musiciens que l’on retrouve un peu partout.

Sweet Pain – The Steamer (1969)

John Dummer Blues Band – I Need Love (1969)

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