Bas nylons et histoires d’en rire 1902 et autres

Ah l’humour, cette chose insaisissable qui plane au dessus de nos têtes et qui cherche un perchoir pour se poser. A travers les siècles, il s’est manifesté sous diverses formes dont certaines propres à l’époque qui a vu naître ces bons mots. On pouvait difficilement rire d’un bonhomme qui a raté le métro sous Louis XIV, mais sur la forme, un cocu portait les mêmes cornes qu’il soit un ami du roi ou celui de Gainsbourg. Heureusement l’apparition de l’imprimerie nous a permis d’attraper au vol ces bons traits d’humour qui seraient injustement retombés dans l’oubli s’il n’avaient eu le bonheur de se trouver dans une page de livre, pour se rappeler d’eux et pour certains de passer à la postérité…

Lors de son exécution la célèbre Mata-Hari  aurait déclaré en confidence à une des personnes présentes . « C’est la première fois qu’on m’aura pour douze balles ! ».

A ce presque centenaire qui se vantait de n’avoir aucun ennemi : « Il y a longtemps qu’ils sont morts ! ».

Le Tigre alias Georges Clemenceau déclara à son médecin : « Je ne veux que le strict nécessaire… c’est à dire ? – moi ! ».

Léon Tolstoi déclara au sujet de sa mort : « Quand j’aurai les trois quarts du corps dans la tombe, je dirai ce que je pense des femmes, puis je rabattrai vivement sur moi la dalle du caveau ».

Toulouse-Lautrec, le fameux peintre au corps imparfait disait de lui : « Quand je bande, je ressemble à une cafetière ».

Sacha Guitry, garnd amateur de femmes, se trouvant assis en face d’une jeune fille qui avait volontairement monté sa jupe très haut déclara : « Vous permettez que je garde mon pantalon ? ».

Le maréchal Joffre en regardant le Grand Canyon du Colorado : « Si seulement nous avions eu cette tranchée-là en 1914 ! ».

En 1902, on riait avec ceci, mais sur illustrations. Extraits de L’Album comique de la famille.