En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (52)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 17

The Pastels – Circuit Breaker

The Tamrons – Wild-Man

The Shandells – Go Go Gorilla

Sultans Five – You Know, You Know

The Wind – Don’t Take Your Love Away

The Jolly Beggars – The Last Step Of Doom

Sonset – Oh! Look What You’ve Done

Torments – I Love You More Each Day

Brian Diamond & The Cutters – Shout, Shake & Go!

The Cherokees – A Wondrous Place

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Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

Shinding 1964, medley inro. Avec Righteous Brothers, Neil Sedaka, Tina Turner, Matt Monroe, Chad & Jeremy, Darlene Love and the Blossoms, The Wellingtons. Etonnamment les Righteous Brothers reprennent « She’s Not There » des Zombies

Dave Clark Five Over and Over 1965, tv américaine

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

The Zombies – singles Allemagne

L’existence de ces disques est encore un de ces tours que le succès adore parfois faire jouer artistes. En 1969, les Zombies, après un départ en fanfare et des années plus calmes, se sont officiellement séparés. Le dernier essai est un magnifique album « Odessey And Oracle » mis sur le marché en 1968. Un single est extrait en Angleterre et en Allemagne avec ce qui est le titre le plus tape-à-l’oreille de l’album « Time Of The Season ». Il ne passe rien. Mais quelques mois plus tard, une édition américaine du 45 tours attire l’attention des radios et il commence d’être diffusé sur les ondes. Contre toute attente, il se hisse dans les premières places de charts et devient un succès du printemps 1969, et connait aussi quelques succès à l’international. Malgré tout les Zombies ne cèdent pas à l’appel des sirènes et ne se reforment pas, laissant le titre orphelin de prestations en concert. Pour donner une suite au succès, CBS sortira un autre single avec des titres qui existaient dans les tiroirs dont « Imagine The Swan ». Il ne sera pas un autre succès.
Les publications allemandes de ces singles sont recherchées pour leur publication en vinyle coloré, seul pays qui l’a fait, et aussi pour d’autres publications de l’époque concernant d’autres artistes. La première édition allemande est en vinyle noir, le second single n’existe qu’en édition coloriée. Il atteignent des enchères à peu près égales, le second est sans doute moins intéressant mais beaucoup plus rare. Soulignons que les Zombies réfléchirent quand même un bonne vingtaine d’années avant de se reformer. Ils tournent encore avec le chanteur et claviers originaux.

Germany 1969 – The Zombies – Time Of The Season – CBS 3380, vinyle multicouleurs. Meilleure enchère sur Ebay, 138 euros.

Time Of The Season

I’ll Call You Mine

Germany 1969 – The Zombies – Imagine The Swan – CbS 4242, vinyle multicouleurs. Meilleure enchère sur Ebay, 150 euros.

Imagine The Swan

Conversation Off Floral Street

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Des extraits de l’Ed Sullivan Show 1964-1965

The Searchers – Ain’t That Just Like Me

The Animals – Don’t Let Me Be Misunderstood

The Beatles – I Want To Hold Your Hand

The Beach Boys – Wendy

Herman’s Hermits – Henry The VIII, I Am

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Un exemple de chanson qui fut un succès instrumental au départ, mais qui bien vite connut une nouvelle vague à travers les versions chantées. C’est aussi un retour durant les sixties du jazz style New Orleans, musique qui n’avait plus cours dans le hit parade envahi par le rock, le surf, le beat. Elle fit par la même occasion le tour du monde et elle est logée dans la mémoire collective, il y a peu de gens qui ne l’ont pas entendue une fois ou l’autre.

Washington Square

The Village Stompers – Washington Square, version originale 1963

Ames Brothers – Washington Square (1963)

première version chantée en anglais

Sacha Distel – Un Air De Banjo, 1963

en français

Trio Melodicon – Der Alte Tramp Aus Maryland  (1963)

en allemand


Ico Ccrutti L’uomo Del Banjo (1964)

en italien

Sam Hui (1978)

en chinois

Per Myrberg – Washington Square  (1964)

en suédois

Topi Sorsakoski & Agents – Turhiin Haaveisiin (2013)

en suédois autre version

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Quand David Gilmour rencontre Bizet

Quand Eric Clapton rencontre Luciano Pavarotti

2 réflexions sur “Bas nylons et vinyles en fusion (52)

  1. Hello M Le Boss, j’adore quand nos artistes favoris abordent le classique avec d’autres artistes de ce milieu ou en s’appropriant tout simplement le registre classique .
    Paul McCartney à même composé un Oratorio accompagné de Kiri Te Kanawa

    bonne semaine
    cooldan

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